Éminente spécialiste canadienne des droits socio-économiques et du droit à l’égalité, et grande militante en faveur de l’inclusivité, la professeure Jackmanest un exemple extraordinaire pour le milieu universitaire, la profession juridique et le grand public du rôle singulier et fort utile du militantisme universitaire dans l’avancement de l’égalité au Canada.
Connus mondialement, ses travaux de recherche exposent une rigoureuse interprétation des droits constitutionnels à l’égalité, à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne. Depuis plus de 35 ans, elle fait d’ailleurs autorité pour les litiges liés à la pauvreté fondés sur la Charte au Canada. Elle a également joué un rôle déterminant dans la formation des nouvelles générations de personnes militant pour le féminisme. Ses enseignements et son action militante ont permis de doter quantité de jeunes juristes des outils nécessaires pour comprendre la complexité de la défense des droits fondamentaux.
À l’occasion de ce symposium – intitulé Le droit au service de l’avancement de la justice sociale – des universitaires, des juristes ainsi que des militantes et militants pour le droit à l’égalité se rassembleront pour souligner les contributions remarquables de la professeure Jackman et réaffirmer leur engagement commun de faire progresser la justice sociale par la voie juridique. L’événement illustrera l’impact durable de Martha Jackman de même que la pertinence toujours d’actualité de son inlassable quête d’égalité.
ÉVÉNEMENT : Le droit au service de l’avancement de la justice sociale : symposium à l’occasion du départ à la retraite de Martha Jackman
DATE ET HEURE : Le 23 mai 2024, de 8 h à 17 h
LIEU : Pavillon Desmarais, salle 12102, 55, avenue Laurier Est, Université d’Ottawa
Inscription gratuite pour tout le monde. Cliquez ici pour vous inscrire et voir la programmation complète de l’événement.
Veuillez noter que la majorité des panels se dérouleront en anglais. Des sous-titres traduits en direct dans les deux langues seront disponibles pour tous les panels.
Cet événement a été rendu possible grâce à une subvention du Conseil de recherches en sciences humaines et au soutien de la Chaire Shirley E. Greenberg sur les femmes et la profession juridique, du Centre de droit public et du Centre de droit, politique et éthique de la santé.