Ce concours, qui a eu lieu les 10 et 11 mars 2023, est une simulation pancanadienne de négociation en droit autochtone. Cette année, la trame factuelle mettait de l’avant les enjeux relatifs à la construction du pipeline de Coastal GasLink sur le territoire traditionnel de la nation Wet’suet’en.
Polsia Carozza, Rachel Renaud, Ahmed Benabdi et Michel Salib ont été les participants qui ont brillamment représenté la faculté de droit civil de l’Université d’Ottawa au concours Kawaskimhom. Chaque équipe devait préalablement produire un mémoire détaillé de sa position. La première journée s’est avérée haute en défis alors que chaque partie tentait de faire valoir ses intérêts. L’assiduité et la mise en œuvre d’habiletés importantes en négociation par les étudiant.e.s ont heureusement porté fruits lors de la deuxième journée, les parties étant parvenues à conclure une entente.
L'entraîneuse et avocate à la firme DIONNE SCHULZE, Joëlle Perron-Thibodeau a dit : "Cette année, les étudiants ont eu l’opportunité de repenser les relations entre les peuples autochtones, les gouvernements, les compagnies ainsi que les groupes environnementaux dans le cadre d’une trame factuelle fondée sur l’enjeu relatif à la construction du pipeline Coastal GasLink en territoire Wet’suet’en. Kawaskimhon 2023, ainsi encré dans la réalité, a bien su démontrer les défis juridiques, politiques et socio-économiques inhérents à la pratique du droit autochtone. Bien que les équipes étaient rassemblées autour d’un enjeu fort complexe touchant à de multiples intérêts, j’ai été ravie de constater qu’elles ont naturellement dirigé les discussions dans le respect et la reconnaissance des ordres juridiques autochtones. Par-dessus tout, j’ai été heureuse de constater la réussite des deux équipes de l’Université d’Ottawa à bien maîtriser le sujet de la simulation et d’acquérir des habiletés en négociation qui leur serviront sans aucun doute dans une future pratique en droit autochtone."
Finalement, pour honorer les raisons d’être de Kawaskimhon, les étudiants ont eu la chance lors de l’ouverture et de la fermeture de la simulation d’apprendre sur les riches cultures des peuples autochtones qui les ont accueillis sur leur territoire.
« Kawaskimhon 2023, ainsi ancré dans la réalité, a bien su démontrer les défis juridiques, politiques et socio-économiques inhérents à la pratique du droit autochtone… »
Joëlle Perron-Thibodeau
Un grand bravo à tous les participants pour ce parcours incroyable !