L’événement a mis en lumière trois illustres membres de la communauté diplômée de la Faculté de droit, Section de common law de l’Université d’Ottawa, tous des avant-gardistes à part entière :
Mark Zekulin, président d’Invert inc., une entreprise de réduction et d’élimination des émissions de dioxyde de carbone, et ancien PDG de Canopy Growth, un chef de file mondial de la production de cannabis;
Erin Cowling, PDG et fondatrice de Flex Legal Network inc., un marché en ligne permettant aux cabinets et aux services juridiques au Canada d’accéder à une plateforme d’avocates et d’avocats indépendants;
Neil Schwartz, avocat d’affaires principal à Mann Lawyers LLP, un cabinet multiservices offrant des solutions juridiques complètes, et copropriétaire d’Escape Manor, une entreprise de divertissement qui se spécialise dans les expériences théâtrales immersives et les jeux d’évasion.
Les panélistes ont raconté leur parcours, leurs réussites et leurs difficultés, fournissant de précieux conseils sur les nombreuses façons dont un diplôme en droit peut mener à diverses carrières, particulièrement dans le domaine de l’entrepreneuriat.
L’un des thèmes récurrents lors de la discussion était le pouvoir transformateur de la formation en droit dans l’amélioration de la pensée critique et des compétences de négociation. Selon Mark Zekulin, l’instinct est un atout, mais il ne suffit pas pour les entrepreneures et entrepreneurs en herbe. « La formation en droit fournit un cadre d’analyse critique qui permet d’évaluer et de comprendre les risques. L’intuition doit être combinée à l’analyse juridique pour augmenter les chances de réussite. »
Les panélistes ont souligné l’importance du réseautage et de l’établissement d’une réputation exemplaire, expliquant que la qualité d’un réseau dépend de la diversité des voix et des points de vue qui y sont inclus. « Réseauter, c’est se montrer sous son vrai jour, tisser des liens avec les autres et garder contact, a expliqué Erin Cowling. Il ne faut pas avoir peur de foncer et de se jeter des fleurs, surtout quand on est une femme ou qu’on fait partie d’un groupe en quête d’équité. »
Un autre point important a fait l’unanimité chez les panélistes : peu importe la voie choisie après un diplôme en droit, la diligence et le travail acharné sont gages de succès. Selon Neil Schwartz, s’il est essentiel de travailler fort pour réussir, « il n’y a pas de truc pour tout. Mais quand la passion vient s’ajouter au travail, l’expérience devient beaucoup plus gratifiante ». En outre, l’adoption d’un esprit entrepreneurial entraîne divers effets positifs. Les panélistes ont donc encouragé les membres de la population étudiante fascinés par l’intersection du droit et des affaires à faire preuve de curiosité, à accueillir les nouvelles expériences et à participer activement aux occasions d’apprentissage expérientiel, comme les stages et les échanges étudiants.
Ils ont aussi souligné que les activités entrepreneuriales exigent de l’adaptabilité, de la résilience et de la créativité, des qualités renforcées par l’apprentissage expérientiel et l’exposition à des défis variés. En s’aventurant en terrain inconnu et en saisissant de nouvelles occasions, on élargit ses compétences et on ouvre la voie à des possibilités inattendues.
Pour en savoir plus sur les ateliers, les occasions et les événements en entrepreneuriat offerts sur le campus, visitez le site Web du Carrefour de l’entrepreneuriat (eHub).