Ritesh Kotak (J.D. 2022) s’est vu décerner le prix Jeune diplômé, remis à une personne de moins de 40 ans qui a apporté une contribution remarquable dans son domaine d’activité sur le plan professionnel ou communautaire. Même s’il a obtenu son diplôme il y a deux ans à peine, le récipiendaire a déjà amplement marqué de son empreinte les sphères de la technologie, de la cybersécurité et du droit.
Ritesh Kotak a d’abord fait carrière en sécurité publique, évoluant dans le milieu complexe de la cybercriminalité et des technologies émergentes avant de passer chez les géants de la technologie, où il s’est attaqué à des projets d’envergure mondiale traitant de transformation numérique, de cybersécurité et d’avancées technologiques. C’est pendant ces années dans le secteur privé qu’il a détecté un fossé considérable entre la technologie et le droit. Cherchant à intervenir pour réduire la fréquence des brèches informatiques, conscient des coûts prohibitifs des ressources pour les contrer et bien au fait des enjeux de protection de la vie privée, il s’est décidé à entreprendre des études en droit chez nous.
Des imprévus surgit l’inspiration
Soucieux de mieux comprendre les tenants et aboutissants juridiques des nouvelles technologies, Ritesh Kotak a mis l’accent sur le droit et la technologie tandis qu’il préparait son Juris Doctor (J.D.). Chemin faisant, il a plus d’une fois fait œuvre de pionnier, surtout à l’heure où le monde était aux prises avec la pandémie mondiale. Le programme qu’il a personnellement piloté pour numériser les activités de la Faculté – programme qui s’attirerait plus tard des prix – a permis à celle-ci de bonifier son expérience d’apprentissage et d’optimiser ses opérations alors qu’elle se trouvait dans une situation sans précédent.
« J’ai d’abord cru que le passage au virtuel nous séparerait, mais grâce au leadership de la Section de common law, nous avons pu innover et trouver d’autres façons de tisser des liens », se rappelle Ritesh Kotak.
« Au bout du compte, la distance ne nous a pas éloignés; en fait, l’innovation et notre détermination nous ont rapprochés. Nous sommes parvenus à créer des occasions de collaboration intéressantes tant pour la communauté étudiante que pour le corps professoral. On a aussi pu véhiculer les valeurs de l’effort, de la détermination et de la créativité. »
La technologie pour améliorer l’accès à la justice
Ritesh Kotak en était à sa deuxième année d’études quand il a cofondé, en compagnie de ses collègues de classe Ayushi Dave et Ryan Mosoff, la plateforme primée jusTech : une solution originale pour aider les petites entreprises à prévenir les cyberattaques. L’objectif, affirme-t-il, était « d’aménager en ligne un espace accessible, économique et humain pour les entreprises disproportionnellement touchées par les méfaits qu’attire le commerce électronique. »
Son esprit visionnaire s’est manifesté de plus belle à sa troisième année d’études, lorsqu’il a joué un rôle déterminant dans l’inauguration du concours de plaidoirie en réalité virtuelle uOttawa-LeClair. Cet événement comme nul autre a fait de l’Université d’Ottawa la toute première au Canada – voire dans le monde – à tenir un concours de plaidoirie dans le métavers. Les salles d’audience virtuelles pourraient éventuellement rendre la justice accessible au plus grand nombre. Cette technologie au potentiel infini pourrait avoir un effet positif d’une ampleur insoupçonnée.
Les débats juridiques à l’avant-scène
Depuis qu’il a reçu son diplôme, Ritesh Kotak poursuit sa trajectoire exceptionnelle dans un cabinet juridique de London, en Ontario. Stratège de confiance en technologie et cybersécurité, avocat et conférencier, il s’est constitué un créneau bien à lui à l’intersection de la technologie et du droit. Ses expertises multiples ont fait de lui un intervenant prisé par les médias traditionnels et un leader d’opinion à l’échelle mondiale. Sa capacité à vulgariser les concepts technologiques complexes et à se prononcer en langage accessible explique pourquoi ses apports aux débats publics sont à ce point appréciés au carrefour de la technologie, de la société et du droit. Les médias sollicitent régulièrement son opinion, et son nom est désormais fort respecté dans les discussions sur les défis réglementaires et éthiques associés aux nouvelles technologies.
Si occupé soit-il, il continue de soutenir sans faille la Faculté de droit. Il a coanimé un gala des retrouvailles, joué un rôle prédominant dans le concours de plaidoirie annuel en réalité virtuelle et s’implique toujours auprès de la communauté universitaire. En continuant de s’investir auprès de son alma mater, il témoigne bien de l’importance qu’il accorde à préparer les juristes de demain et les esprits novateurs de la génération montante.
Félicitations, Ritesh Kotak! Nous sommes fiers de vos nombreuses réalisations, et il nous tarde de voir vos prochaines idées se concrétiser!