2017
Le pouvoir thérapeutique de la narration
Nous sommes entourés d’histoires, auxquelles nous n’accordons pas l’attention qui se doit, mais qui nous façonnent dans notre perception du monde et de nous-mêmes. Nombre d’entre elles servent d’autres intérêts que les nôtres et suscitent parfois du découragement ou nous obligent à lutter.
Les récits peuvent nous oppresser, mais ils peuvent aussi nous guérir. Au cours de cette conférence, le professeur David Paré nous a invité à découvrir de quelles manières la recherche sur la narration et la pratique de cette dernière nous permettent d’explorer de nouveaux horizons quant à la quête de sens et d’identité.
Conférencier: David Paré
Présentation en anglais.
Date: le 2 mai 2017.
Heure: 17 h 30 à 19 h 30.
Lieu : Pavillon Desmarais, DMS 12102
Que nous enseigne l’histoire de l’éducation sur les 150 ans du Canada ?
L’année 2017 marquera à la fois le 50e anniversaire de la Faculté d’éducation de l’Université d’Ottawa et le 150e anniversaire de la Confédération canadienne.
Ces événements importants nous offrent l’occasion unique de célébrer nos réalisations, tout en nous invitant à approfondir notre réflexion sur notre histoire et sur les répercussions contemporaines qui ont découlé des actions de nos prédécesseurs. Que nous enseigne l’histoire de l’éducation sur les 150 dernières années de notre pays ? Les « deux solitudes » sont-elles encore une réalité ? Comment l’éducation peut-elle mieux intégrer les expériences des groupes marginalisés, y compris les perspectives ethnoculturelles, propres au genre ou autochtones?
Cette table ronde réunira quatre chercheurs universitaires qui engageront un dialogue avec le public sur les façons de penser et de comprendre l’histoire de l’éducation ainsi que son impact sur la vie des citoyens canadiens. Cette question sera approfondie sous différents angles :
- Relations francophones-anglophones (Stéphane Lévesque)
- Perspectives nordiques et autochtones (Heather McGregor)
- Racisme et antiracisme (Tim Stanley)
- Éducation à la citoyenneté (Lorna McLean)
Animateur: Giacomo Panico, CBC/Radio-Canada
Date: le 2 mars 2017. Cocktail à 17 h 30 et table ronde à 18 h 30.
Lieu : Pavillon Desmarais, DMS 12102
2016
Eight Days a Week ou la vie d’une professeure universitaire
La professeure MacDonald aime à emprunter des paroles de chansons pour raconter les leçons importantes qu’elle a tirées de sa vie personnelle et de sa carrière universitaire. Aidée par la musique, donc, elle nous exposera trois décennies d’expériences au cours desquelles elle a vécu l’avènement de l’apprentissage en ligne. Un riche parcours qui comprend des collaborations avec ses étudiants de maîtrise ou de doctorat, ainsi qu’avec la Faculté de médecine, l’Organisation mondiale de la Santé, le National Board of Medical Examiners, le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, la Fondation ontarienne de neurotraumatologie, Médecins sans frontières, l’Association des infirmières et infirmiers de l’Ontario, l’Institut de recherche Bruyère et l’Université de Malte. Elle nous narrera le passionnant cheminement qu’elle a suivi pour intégrer l’éducation aux soins de santé, axant ses efforts sur la mise au point de solutions novatrices qui favorisent véritablement l’apprentissage au sein d’un système éducatif complexe et en évolution constante.
Colla Jean MacDonald, Ph.D.
La présentation est en anglais.
Mardi 18 octobre, 17 h 30, DMS 12102
Pavillon Desmarais, DMS 12102
55, avenue Laurier Est
Ottawa, Ontario, Canada
K1N 6N5
« L'insoutenable légèreté des faits »
« Il n’existe aucun moyen de vérifier quelle décision est la bonne, car il n’existe aucune comparaison. » Tel était le problème insoluble de Tomáš, personnage principal du célèbre roman de Kundera L’insoutenable légèreté de l’être.
Nous voilà encore dans l’évaluation.
Lorsque nous évaluons, nous portons un jugement. L’acte de juger implique à son tour celui de comparer. La comparaison exige que nous rassemblions toutes nos observations et que nous les comparions à quelque chose. Nous faisons cet exercice automatiquement chaque jour, parfois des milliers de fois. Mais lorsque les faits entrent en jeu, et que ceux-ci sont systématiquement regroupés, nous avons à proprement parler une évaluation, domaine relevant à la fois de la recherche et de la pratique professionnelle dont l’histoire est récente, mais riche.
Dans leur plus simple expression, les faits sont dénués de sens. Ils sont superficiels, statiques, futiles même. Nous devons leur infuser de la substance, de la valeur, leur conférer une certaine utilité. Ils doivent se muer, avec notre aide, en moteurs de changements positifs des programmes et les politiques, de même qu’orienter les prises de décision professionnelles et pragmatiques. Les faits doivent, enfin, guider l’exploration, l’étude et l’apprentissage au sein même de la pratique.
Le professeur Cousins reviendra sur la vaste quête qu’il a menée tout au long de sa carrière pour comprendre l’évaluation et ses usages. Investissant parallèlement les champs de la recherche et de la pratique, M. Cousins s’est penché sur les utilités possibles de l’évaluation, le pouvoir de la collaboration et de la participation et les défis posés par le contexte culturel. Sa présentation sera ponctuée d’anecdotes à la fois amusantes et chargées de sens, mais aussi de réflexions sur la manière de laisser libre cours au pouvoir et au potentiel de l’évaluation comme catalyseur d’amélioration sociale.
En trente ans, Brad Cousins a publié de nombreux livres et articles sur la théorie et la pratique de l’évaluation dans le domaine de l’éducation et ailleurs. Il est une sommité mondiale et une autorité dans la recherche sur l’utilisation de l’évaluation, la pratique participative et collaborative et la construction de la capacité évaluatrice.
Bradley Cousins, Ph.D.
La présentation est en anglais.
Mardi 3 mai, 17 h 30, DMS 12102
Pavillon Desmarais, DMS 12102
55, avenue Laurier Est
Ottawa, Ontario, Canada
K1N 6N5
« L’absence de gouvernail » : dialogue inédit entre éducation et théâtre sur les approches participatives
À partir de la pièce de théâtre L’absence de gouvernail de Robert Filliou, qui interroge tant les codes du théâtre et les processus de création théâtrale que le rapport auteur/public, le professeur David Guillemette transpose les interrogations de la pièce au monde de l’éducation.
Dans les nouvelles pédagogies participatives, les élèves organisent eux-mêmes leurs apprentissages et l’enseignant joue plutôt le rôle d’un facilitateur que celui d’un « transmetteur ». Accompagné de deux metteurs en scène qui ont adopté cette démarche participative dans leurs spectacles, David Guillemette discute de la relation verticale maître-élève ainsi que de l’organisation traditionnelle de l’enseignement-apprentissage. Quelle est l’expérience vécue de l’enseignant qui s’engage résolument dans une approche participative? La recherche du professeur Guillemette s’intéresse à ce vécu pour l’instant peu documenté.
À noter que des représentations de la pièce de théâtre L’absence de gouvernail se dérouleront tout au long de la journée du jeudi 10 mars à la salle FSS 4007.
David Guillemette, Ph.D.
La conférence et les représentations sont en français.
Jeudi 10 mars, 18 h 30, FSS 4007
Pavillon de la Faculté des Sciences sociales, FSS 4007
120 Université
Ottawa, Ontario, Canada
K1N 6N5