Nos finissantes et finissants incarnent la richesse et la diversité de notre université, et toutes et tous ont une histoire différente à raconter. Leurs parcours uniques portent les promesses d’un avenir meilleur.
Pleins feux sur la cohorte nouvellement diplômée. Chapeau aux finissantes et finissants de 2024!
Laila Osman : vers le monde de l’éducation
Le cheminement de Laila Osman en éducation est le reflet de son dévouement et de sa vision. Quand elle était jeune, Laila s’est inscrite au programme d’immersion française de l’Ottawa-Carleton District School Board, de sorte qu’elle a développé très tôt une passion pour les langues et l’éducation.
Cette passion l’a menée à l’Université d’Ottawa, où elle a décroché un baccalauréat spécialisé en sciences de la santé avec mention summa cum laude. Cette année, elle obtiendra un grade de premier cycle en éducation au cycle primaire/moyen (en français langue seconde), encore avec mention summa cum laude. À l’automne, elle poursuivra ses études à la maîtrise en éducation, avec concentration en sociétés, cultures et langues.
Laila est devenue encore plus déterminée à devenir enseignante au niveau élémentaire lorsqu’elle a étudié le français langue seconde, et durant ses expériences en recherche à l’Université d’Ottawa. Elle a entamé ses premières recherches lors de ses études en sciences de la santé, dans le cadre du Programme d’initiation à la recherche au premier cycle (PIRPC).
Sachant qu’elle se dirigerait vers l’éducation, mais pas nécessairement en sciences de la santé, Laila a commencé à chercher des membres du corps professoral de l’Université qui travaillaient dans son domaine de prédilection. C’est ainsi qu’elle a trouvé Jessica Whitley, dont la biographie en ligne parlait d’éducation inclusive et de bien-être des élèves atypiques. Laila était intriguée. Elle a contacté la professeure Whitley, qui a accepté de diriger la recherche qualitative de l’étudiante. Le résultat : une présentation réussie au PIRPC sur les relations entre pairs chez les enfants ayant des besoins scolaires particuliers et les effets des fermetures d’écoles durant la pandémie.
Le projet a amené Leila à faire d’autres recherches et à corédiger, avec Jessica Whitley, un article publié dans Child: Care, Health and Development, intitulé Parent perceptions of social well-being in children with special education needs during COVID-19.
« Je me suis sentie très fière après la publication. Ça a été une expérience motivatrice, et le sujet était évidemment très important. »
Laila Osman
— Baccalauréat en éducation, Faculté d’éducation
Laila est reconnaissante à la professeure Whitley et aux enseignants Meaghan Samuel, John Saschenbrecker et Antonia Cetin de l’avoir encadrée, inspirée et soutenue. Elle souligne que leur patience et leurs encouragements l’ont énormément aidée à réussir.
En plus de ses études, Leila s’est impliquée dans des activités de bénévolat. Elle a représenté sa cohorte auprès de l’association étudiante de la Faculté d’éducation, qui lui a remis le prix d’excellence des pairs pour son dévouement exceptionnel sur les plans de l’éducation, de l’amitié et de l’entraide. De plus, elle a passé plusieurs années au sein de l’équipe de direction du Lebanese Cultural Club (Club culturel libanais) de l’Université d’Ottawa. Durant ses études en sciences de la santé, Leila a fait du bénévolat pour l’UNICEF et le Programme du mieux-être par les pairs du Service de promotion de la santé de l’Université. Grâce à ces expériences, elle a pu développer sa philosophie et ses compétences en enseignement.
C’est l’amour de Leila pour les cultures et les langues qui l’ont motivée à faire une maîtrise. « Je trouve important d’être une enseignante sensible aux cultures pour mes élèves. Cette maîtrise m’aidera sûrement à progresser dans ce sens », explique-t-elle.
Plus tard, Laila aimerait participer à la conception et à l’élaboration du curriculum au ministère de l’Éducation de l’Ontario. Cette ambitieuse finissante a planifié méticuleusement chaque étape de son parcours, s’assurant ainsi un brillant avenir dans le domaine de l’éducation.
Shilo Rousseau, l’équilibre entre les études et le sport
Shilo Rousseau se démarque non seulement pour ses réussites scolaires, mais aussi pour sa discipline extraordinaire et son sens de l’organisation. Lorsqu’elle obtiendra son baccalauréat en biologie de la Faculté des sciences, elle montera sur scène en tant que majore de promotion, ce qui témoigne de son parcours remarquable.
En plus d’exceller dans ses études, Shilo Rousseau s’est illustrée sur la scène sportive internationale, en particulier en biathlon. Lors des épreuves de la Fédération internationale du sport universitaire (FISU) de 2023, elle a remporté deux médailles d’or et une médaille d’argent, suivies d’une médaille de bronze au sprint de 7 km et d’une autre médaille d’or à la poursuite de 10 km, quelques jours plus tard. Non seulement elle est entrée dans l’histoire en devenant la première athlète canadienne à monter sur le podium aux Jeux de la FISU, mais elle a également eu l’honneur de brandir le drapeau canadien en franchissant la ligne d’arrivée.
L’excellence sportive n’est pas rare dans la famille de Shilo Rousseau. Son père, un ancien biathlète membre de l’équipe nationale canadienne, l’a incitée à pratiquer ce sport à l’âge de 12 ans. Bien que ses rêves olympiques aient été interrompus par une blessure, il nourrit ses ambitions à travers sa fille, qui a rejoint l’équipe nationale canadienne de biathlon l’année dernière et espère participer à des courses internationales en décembre.
La gestion du temps a été cruciale pour Shilo Rousseau.
« Il faut se doter d’une bonne structure, faire preuve de discipline et établir son propre horaire. »
Shilo Rousseau
— B.Sc.Spéc. en biologie, Faculté des sciences
Concilier l’entraînement, les déplacements, les études et la recherche exige de sérieuses compétences organisationnelles. Elle a parfois envisagé de déménager à Canmore, en Alberta, pour se consacrer entièrement au biathlon, mais elle est restée déterminée à poursuivre ses études.
Le parcours scolaire de Shilo Rousseau est tout aussi impressionnant. Au cours de son baccalauréat, elle a mené des travaux de recherche dans des domaines tels que l’écologie, l’évolution, la biologie moléculaire et la physiologie cellulaire. Elle a reçu à deux reprises une bourse de recherche de premier cycle du CRSNG.
Pendant l’été précédant sa quatrième année, elle a travaillé à temps plein sur son projet de recherche de fin d’études au laboratoire Jonz, où elle a étudié la fonction des canaux potassiques dans les cellules de la rétine du poisson rouge. Au cours de sa dernière année, elle s’est intéressée aux niveaux de transcription de l’ARN de DICER chez les fourmis au laboratoire Rajakumar.
Elle entamera cet automne une maîtrise en médecine cellulaire et moléculaire à l’Université d’Ottawa, afin d’examiner si la modification de la fonction des astrocytes réactifs dérivés de la zone sous-ventriculaire dans des modèles de souris peut favoriser la récupération après un accident vasculaire cérébral. « Je suis une personne très autonome, et je crois bien trouver mon compte dans un projet de maîtrise. J’aime mener mes propres recherches et c’est un domaine qui me passionne », déclare-t-elle.
Shilo Rousseau envisage de poursuivre ses travaux de recherche au doctorat ou de les utiliser pour se démarquer professionnellement en médecine. Ses objectifs à long terme sont ambitieux, mais clairs : devenir chercheuse ou médecin, et contribuer au domaine de la médecine.