Des activités pour tous les goûts
Tout au long de l’année, notre Faculté proposera des activités de formation, d’apprentissage et de recherche axées sur les changements climatiques et les stratégies de durabilité de l’environnement. Par exemple, nous organiserons une exposition de photographies d’espèces qui peuplent notre région, une série de discussions sur des ouvrages traitant d’écologie et des colloques internationaux réunissant des personnes de tous les horizons qui s’intéressent à cette cause.
Un jardin formateur et rassembleur
Cette année encore, les jardinières et jardiniers en herbe de la communauté universitaire manieront la pelle dès l’arrivée des beaux jours au jardin communautaire, créé en 2022 grâce aux fonds du programme Leaders en environnement de TD, sous la direction du professeur Giuliano Reis en partenariat avec l’organisme sans but lucratif Genvironment et la St. Joe’s Supper Table.
Ce lieu de rassemblement et d’apprentissage accueille les membres du programme de formation à l’enseignement qui seront demain les leaders de l’action pour le climat. Il est la preuve que la nature, même enclavée dans l’espace urbain, peut revitaliser l’environnement, favoriser la biodiversité et créer des habitats ethnobotaniques pour les plantes bien connues des communautés autochtones qui les cultivent depuis toujours.
Avec l’aide des abeilles et des vers de terre, des candidates et candidats à l’enseignement, des élèves du primaire et des membres du personnel de l’Université contribueront à cultiver cet espace d’apprentissage et à resserrer le tissu communautaire dans le cadre d’ateliers de jardinage. « Les personnes qui donnent de leur temps à ce jardin apportent toutes leur petite pierre à la santé de notre planète et au bien commun, illustre Patricia Malikail, de St. Joe’s Supper Table. Ce projet montre que tout le monde peut agir pour le climat, même en plein cœur de la ville. »
Semer les graines de l’espoir et de la relationnalité
« L’éducation est fondamentalement un exercice porteur d’espoir », lit-on dans l’Accord sur l’éducation pour un avenir viable, une initiative codirigée par le doyen Richard Barwell. On y déclare également : « Nous sommes tous liés (...). Penser et comprendre la vie de manière relationnelle permet de mettre en évidence la valeur intrinsèque de toutes les formes de vie. » Inclusif et axé sur la relationnalité, le jardin communautaire offre un espace d’apprentissage en plein air, en phase avec la nouvelle vision de l’enseignement que nous avons vu émerger dans le sillage de la pandémie.
En bêchant côte à côte, les personnes de tous âges abordent toutes sortes de sujets, comme l’espoir, le bien-être et l’interconnexion des êtres vivants. Pour Zakir Virani, éducateur principal à Genvironment, « la reconstruction du jardin communautaire de la paroisse de St. Joseph (...) est un merveilleux exemple de coopération pour le bien commun. Tout le monde y est bienvenu, y compris les insectes, les oiseaux et les papillons. »
« En plus de sa vocation formatrice, le jardin crée un habitat accueillant pour la flore et la faune locales, grâce à la culture d’espèces indigènes qui attirent les pollinisateurs et aux principes du développement durable qui y sont appliqués », poursuit-il.
Et de conclure : « Le succès des ateliers pilotes d’éducation écologique, avant même le début de la première vraie saison du jardin, témoigne de l’enthousiasme citoyen à l’égard de toutes les possibilités qu’il offre. »