Channarong Intahchomphoo est professeur auxiliaire à l’École de conception et d’innovation pédagogique en génie de la Faculté de génie, à l’Université d’Ottawa.
Il étudie les répercussions concrètes de l’IA et de la robotique, notamment sur les communautés mal desservies, et aide les ingénieures et ingénieurs, décisionnaires et chefs d’entreprise à intégrer l’éthique et la responsabilité sociale dans leurs façons de faire.
Il a obtenu un diplôme de premier cycle en sciences de l’information (Université de Chiang Mai, en Thaïlande), une maîtrise en sciences de l’information avec spécialisation en gestion des services d’information (Université d’Ottawa) ainsi qu’un doctorat (dont la codirection a été assurée par l’Université d’Ottawa et l’Université des sciences et technologies de la Norvège) et des bourses de recherche postdoctorale en innovation et transformation numérique.
Channarong Intahchomphoo a été finaliste, en 2017, pour le prix Visionnaire de la lieutenante-gouvernante de l’Ontario (catégorie Réconciliation) pour sa thèse de doctorat, qui traitait de l’utilisation de Facebook par les jeunes Autochtones vulnérables vivant en milieu urbain, en Ontario.
Il a reçu à deux reprises le prix de recherche du défi mondial sur la littératie et l’accessibilité de Meta (Facebook), organisé dans le cadre des programmes sur l’interaction entre l’être humain et l’ordinateur, et l’expérience utilisateur : en 2018, pour son projet de recherche intitulé Literacy and (Un)Documented Female Migrants in Chiang Mai, Thailand (Littératie et migrantes sans papiers à Chiang Mai, en Thaïlande); et en 2019, pour son livre blanc intitulé Connectivity and Arctic Climate Action (Connectivité et action climatique en Arctique).
Intahchomphoo a été invité à titre conférencier principal lors de la 10e session du Groupe d'experts indépendants éminents sur la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d'action de Durban des Nations Unies, à Genève, en Suisse, en juin 2024. Sa présentation portait sur le thème « L'IA renforce-t-elle le racisme et la discrimination raciale ? »