Cette année marquait la 11e édition de la compétition ENGCOMM, mais c’était une première participation pour les étudiantes et étudiants de l’Université d’Ottawa. Tanvi Pradhan et Markos Brown, qui étudient le génie mécanique biomédical à la Faculté de génie, de même que Derik Thiessen et Sumayya Kheireddine, de l’École de gestion Telfer, ont pris part à la compétition sous le nom de The Capital Catalysts (Catalyseurs de la capitale). Le groupe a choisi ce nom en raison de la ville où se trouve l’Université, mais aussi pour symboliser son impact en tant que première équipe de notre établissement à s’inscrire à la compétition et pour encourager la participation de futures équipes.
Les Capital Catalysts ont été encadrés par trois coachs de l’Université : Lionel Regis et Jason Demers de la Faculté de génie ainsi que Stephen Daze de Telfer.
La compétition ENGCOMM
Cette année, la compétition s’est déroulée du 20 au 24 février, à Montréal, au Québec. Durant la fin de semaine, des événements de réseautage, des activités sociales et des séminaires ont permis de favoriser la collaboration et les échanges entre les étudiantes et étudiants de divers établissements postsecondaires. Dans le cadre de la compétition en tant que telle, des équipes multidisciplinaires étudiantes composées de quatre personnes devaient s’attaquer à trois cas distincts : deux cas d’une durée de six heures et un cas de douze heures.
« ENGCOMM a été pour moi une expérience déterminante qui m’a permis de sortir de ma zone de confort. Elle m’a aidée à perfectionner mes compétences en présentation [...]. »
Tanvi Pradhan
— Étudiante en génie mécanique biomédical
Pour l’étudiante et l’étudiant en génie, ENGCOMM a été bien plus qu’une compétition. Cette expérience leur a donné la chance de perfectionner leurs compétences en résolution de problèmes et d’appliquer leurs connaissances techniques à de véritables défis du monde des affaires. « ENGCOMM a été pour moi une expérience déterminante qui m’a permis de sortir de ma zone de confort. Elle m’a aidée à perfectionner mes compétences en présentation et ma capacité à communiquer avec les membres de mon équipe. J’en retiens surtout qu’il est important de travailler en équipe, quelle que soit la situation », souligne Tanvi Pradhana, membre de l’équipe des Capital Catalysts. Cette collaboration a permis de jeter des ponts entre le génie et le commerce; elle a donné aux étudiantes et étudiants l’occasion de tirer parti de leurs forces respectives en vue d’atteindre un objectif commun.
« ENGCOMM m’a forcé à penser autrement parce que je devais tenir compte de considérations associées à une autre discipline et dont on traite rarement à la faculté. »
Derik Thiessen
— Étudiant à l’École de gestion Telfer
Dans le monde professionnel toujours plus complexe d’aujourd’hui, il est essentiel de favoriser la synergie et la collaboration interdisciplinaires. « ENGCOMM m’a forcé à penser autrement parce que je devais tenir compte de considérations associées à une autre discipline et dont on traite rarement à la faculté. C’est la première fois que je prends part à une compétition où tout le monde – membres du corps professoral, coachs, bénévoles d’ENGCOMM, membres de mon équipe – investit autant d’efforts pour assurer notre succès collectif », explique Derik Thiessen, étudiant à l’École de gestion Telfer et membre de l’équipe des Capital Catalysts.
Le groupe a d’ailleurs vu son travail récompensé. Il a été sélectionné pour faire des quatre équipes pouvant accéder à la finale et remporté la quatrième place parmi les douze établissements du Canada, des États-Unis et de l’Europe. Participer à ENGCOMM a été un moment important pour l’étudiante et l’étudiant en génie de l’Université d’Ottawa et montre à quel point la mise en commun de diverses compétences peut stimuler l’innovation.
Les Capital Catalysts ont à la fois démontré le pouvoir de la collaboration interdisciplinaire et ouvert la voie à la participation future d’étudiantes et étudiants de la Faculté de génie à des compétitions de cas d’affaires.
L’équipe des Capital Catalysts
La formation de cette équipe a été rendue possible grâce à l’appui et aux efforts conjoints de la Faculté de génie, du Centre en génie entrepreneurial de la conception (CGEC) et de l’École de gestion Telfer. Le CGEC a pour mission de jeter des ponts entre la théorie et la pratique afin de former la prochaine génération d’ingénieures et ingénieurs.