1. Les nouvelles pratiques de recrutement : si vous devez participer à un processus d’embauche, informez-vous sur les nouvelles pratiques dans l’objectif d’être plus inclusifs.
2. Le choix de mots : le vocabulaire des descriptions de postes devrait être composé de mots épicènes, car cela influence grandement le type de personnes qui postuleront aux offres d’emplois. Des outils sont disponibles en ligne afin d’analyser ces textes et suggérer des mots pour remplacer ceux à consonance plus masculine ou féminine.
3. Un test d’embauche en ligne : les entreprises peuvent permettre à des candidats de l’externe de faire un test d’embauche sur leur site Internet. S’ils le réussissent bien, ils seront invités à une entrevue sans avoir à soumettre leur CV.
4. Réunir différents employés : au cours d’un processus de recrutement, choisissez des personnes issues de la diversité afin de faire une présélection de candidats.
5. Faites preuve d’ouverture d’esprit devant des candidats qui n’ont pas forcément le profil type recherché : que ce soit en raison de leur manque d’expérience, de leur formation, de leur personnalité ou parce qu’ils sont atteints d’un trouble du spectre de l’autisme.
6. Attention aux références : les employés ont tendance à recommander des candidats qui ont un profil semblable à eux, ce qui nuit beaucoup à la diversité. Ces derniers devraient traverser par le même processus d’embauche que tous les autres.
7. La rétroaction et les évaluations de rendement : portez attention aux choix des termes utilisés au moment de fournir de la rétroaction à des employés ou de réaliser des évaluations de rendement; celles destinées aux femmes sont souvent plus personnelles au lieu d’être constructives.
8. Reconnaître leur potentiel : comme c’est souvent le cas pour les hommes, offrez des promotions à des femmes qui se démarquent en raison de leur potentiel, et non seulement en fonction de leur performance.
9. Évitez d’exclure les collègues qui sont différents de vous : par exemple, lorsque vous allez vous chercher un café ou un dîner à l’extérieur ou lors d’une activité de groupe après le travail, invitez toute personne à se joindre à vous, peu importe son âge, son genre ou son origine ethnique.
Quelques conseils à mettre en pratique :
10. Posez-vous la question : qui manque à la table ? Qu’il s’agisse d’une scène ou d’un panel de conférenciers, si l’initiative n’est pas assez inclusive et accessible à tous, refusez tout simplement l’invitation.
11. Faites la promotion de femmes et de personnes issues de la diversité qui ont une brillante carrière dans les sciences, les technologies, en ingénierie et en mathématiques (STIM) : les jeunes, dont les filles, ont besoin de modèles inspirants. Cela contribuera à renforcer leur confiance à poursuivre de telles fonctions.
12. Mettez l’accent sur l’impact social qu’elles pourront avoir en choisissant des carrières en génie; ce critère joue souvent un rôle majeur dans le choix de programme d’études des filles.
13. Participez à des programmes de mentorat, soit comme mentoré, mentor ou parrain : les hommes sont également encouragés à devenir les mentors de jeunes femmes. Ne vous heurtez pas à la crainte d’être la cible de potins.
Comment s’impliquer dans la cause ?
14. Si vous étudiez ou travaillez dans les STIM, vous pouvez vous impliquer dans la sensibilisation à la cause en participant à des programmes qui font rayonner les professions de ces secteurs auprès des jeunes dans les écoles.
Quelques programmes de sensibilisation :
- Les programmes de sensibilisation en génie offerts à uOttawa
- Technovation Girls
- Women Powering Technology (WPT)
- Go ENG Girl
- Go CODE Girl
- Engineering Badge Days for Girl Guides, des événements organisés par The Ontario Network of Women in Engineering (ONWiE)
- Ontario Society for Professional Engineers a lancé une application, DiversifySTEM, qui offre des leçons pratiques pour promouvoir la diversité dans les lieux de travail
Quelques statistiques…
- 17,5 % de femmes faisaient partie des diplômés universitaires des programmes d'enseignement en architecture, génie et services connexes en 1992.
- 35,2 % de femmes figuraient parmi les diplômés universitaires des programmes d'enseignement en mathématiques, informatique et sciences de l'information en 1992.
- Parmi les Canadiens âgés de 25 à 64 ans, les femmes représentaient, en 2016, 34 % des titulaires d’un baccalauréat en STIM et 23 % des travailleurs en sciences et technologie
- En 2017, les femmes composaient 22 % des étudiants en génie au baccalauréat. Elles choisissent surtout des spécialisations telles que le génie chimique, le génie biomédical, le génie biologique et le génie environnemental.
- En 2017, les femmes comptaient pour seulement 14 % des étudiants en génie mécanique, logiciel et informatique.7
- Selon Ingénieurs Canada, seulement 13 % des ingénieurs agréés au Canada sont des femmes.