En 2018, l’Université a inauguré le campus satellite Kanata-Nord, qu’elle a choisi d’établir au cœur du parc technologique pour rapprocher la communauté étudiante et le corps professoral de ce pôle d’innovation et profiter des occasions et des bienfaits que procurent des liens solides entre le milieu universitaire et le secteur privé.
Lors de la planification de ses priorités stratégiques en 2018, l’Université a ciblé quatre axes d’une recherche fondée sur l’excellence, la pertinence et les retombées – dont Façonner le monde numérique – pour pousser cet objectif encore plus loin et devenir un chef de file de l’innovation et un partenaire de choix pour la transformation numérique.
En établissant des partenariats avec des leaders technologiques mondiaux et des acteurs du secteur public et en suivant son plan stratégique Transformation 2030, l’Université d’Ottawa espère créer l’université de demain – un campus qui, en plus de proposer de la recherche avancée, un apprentissage transformateur et le concours de chercheuses et chercheurs de calibre mondial, contribuera à façonner le monde numérique pour la population étudiante et la collectivité.
« Les entreprises sont en pleine transformation numérique, et l’Université d’Ottawa s’est positionnée comme partenaire clé pour la recherche, l’innovation, le développement des compétences et l’accès à la relève », souligne Sean Geddes, directeur, Innovation et partenariats au campus Kanata-Nord.
Fer de lance de la connectivité 5G
L’un des principaux objectifs de l’initiative de transformation numérique de l’Université est de créer l’un des campus les plus interconnectés au Canada.
L’Université d’Ottawa fait présentement partie d’une poignée d’établissements postsecondaires qui travaillent avec un leader de la technologie 5G pour créer un campus entièrement connecté. L’entente de 6 millions de dollars avec TELUS permettra de déployer une infrastructure 5G sur les campus de l’Université.
En plus du déploiement de la 5G sur ses campus, l’Université d’Ottawa travaille à la création de deux laboratoires vivants équipés pour cette technologie à son campus du centre-ville. Grâce à la 5G et à d’autres technologies de pointe, ces laboratoires permettront à la communauté étudiante et de recherche d’innover dans des domaines comme l’informatique en périphérie, les applications de réseaux intelligents, l’intelligence artificielle, les technologies d’apprentissage et bien plus.
« En collaboration avec diverses parties prenantes de notre communauté, nous avons commencé à imaginer à quoi pourrait ressembler un campus 5G à l’Université d’Ottawa », explique Sean Geddes. « Quel serait son impact sur la recherche, l’innovation et l’apprentissage, sur le fonctionnement de l’Université? C’est un projet vraiment fantastique. »
Des années d’excellence en recherche et en innovation quantiques
La technologie quantique n’est pas un nouveau domaine pour l’Université d’Ottawa (elle en est même une chef de file depuis des années), qui a récemment rassemblé ses centres, ses infrastructures de pointe et ses forces vives en un même endroit : l’Institut Nexus de technologies quantiques (NexTQ).
Réunissant plus de 80 chercheuses et chercheurs et 300 étudiantes et étudiants et stagiaires de niveau postdoctoral, l’Institut accueille l’un des trois centres Max Planck des Amériques, le Centre conjoint de photonique extrême (CCPE) mis sur pied en collaboration avec le Conseil national de recherches du Canada (CNRC), ainsi que des infrastructures à la fine pointe, comme les installations de NanoFab, qui facilitent la fabrication d’appareils et de nouveaux matériaux pour une utilisation en science quantique.
Signe de sa stature dans le domaine de la recherche et de l’innovation quantiques, l’Université d’Ottawa a été choisie pour diriger trois des huit réseaux nationaux en information, cryptographie, détection, imagerie et matériaux quantiques, avec le financement de la Stratégie quantique nationale.
Dans la foulée de cette nomination, l’Université d’Ottawa a aussi été sélectionnée pour diriger trois programmes nationaux visant à former la prochaine génération de talents dans les domaines gravitant autour de la science quantique. Deux de ces programmes portent sur les matériaux quantiques. L’autre, qui porte sur la technologie de véhicules autonomes et intègre des notions sur la cryptographie et la détection quantiques, sera donné au Centre d’innovation pour véhicules intelligents et connectés du campus Kanata-Nord.
Un pôle de la cybersécurité et de la cyberprudence
Le troisième domaine prioritaire à l’Université est la cybersécurité. Un peu comme elle l’a fait pour les technologies quantiques, l’Université a réuni ses nombreuses initiatives de recherche, d’innovation et de développement des compétences en la matière sous un même toit : le Cyber carrefour.
Le Cyber carrefour allie l’expertise de chercheuses et chercheurs de premier ordre provenant de sept facultés différentes, des installations de recherche et de formation de pointe et une programmation complète pour contribuer au développement de compétences professionnelles en cybersécurité et cyberprudence.
Unique en son genre, le Cyber carrefour accueille aussi le Centre des opérations de sécurité de l’Université d’Ottawa, qui ouvre la voie à de nouvelles occasions de formation, vu sa proximité avec le laboratoire de cyberformation qui doit ouvrir ses portes le mois prochain.
« Dans le processus de transformation numérique de l’Université, chacun de ces aspects sera essentiel pour lui permettre de diriger et de soutenir la recherche, l’innovation et le développement de compétences dans le domaine », soutient Sean Geddes.
Cet article a été publié à l'origine dans le Ottawa Business Journal (en anglais seulement).