7.1 Rapports sur les manquements au professionnalisme :
7.1.1
Le signalement de cas de mauvais traitements ou de manque de professionnalisme permet à la Faculté de médecine de réagir à ces incidents avec diligence. Un rapport peut être soumis par le témoin d’un incident ou par quiconque a été directement impliqué dans la situation problématique.
Nous vous incitons à discuter directement des incidents de ce genre avec la personne concernée. Si vous n’êtes pas à l’aise de le faire, la Faculté de médecine vous encourage à soumettre un rapport d’incident sur le professionnalisme au moyen du formulaire prévu à cette fin par la Faculté.
Le vice-doyen de l’unité scolaire concernée (Premier cycle, Cycles supérieurs, Études postdoctorales, Affaires professorales) ou son délégué communiqueront avec les personnes qui choisissent de ne pas rester anonymes pour discuter plus en détail de l’incident. Il est préférable que la personne qui soumet un rapport s’identifie afin que des mesures et un suivi adéquats puissent être mis en place. Les plaintes anonymes feront aussi l’objet d’un suivi. Toute information communiquée au vice-doyen ou à son délégué demeurera confidentielle.
Le vice-doyen et les délégués de l’unité scolaire correspondante reçoivent automatiquement une copie du rapport. Les rapports sont examinés et font l’objet d’un suivi adéquat.
Les problèmes de professionnalisme comprennent le harcèlement ou la discrimination, le manquement à la confidentialité, les représailles, le comportement perturbateur, la fraude scolaire et d’autres pratiques contraires à l’éthique.
Les incidents mettant en cause le professionnalisme sont classés en fonction de la gravité des allégations. Les étapes ou niveaux énoncées dans le modèle Vanderbilt peuvent être décrits comme suit :
- Intervention « autour d’un café » : réservé aux allégations mineures; consiste en une conversation informelle sur des incidents isolés.
- Niveau 1 : Première occurrence d'un comportement dont le degré de sévérité est faible. Le comportement perçu comme non professionnel ou perturbateur est signalé à la personne concernée, on lui explique pourquoi ce comportement est considéré comme non professionnel ou perturbateur et on établit la forme que prendra la réponse ou la réparation de façon à mettre fin au comportement.
- Mesures correctives de niveau 1 : Correspondent à une discussion confidentielle dûment consignée par écrit sur le problème de professionnalisme entre la personne en cause et une autre personne ayant des responsabilités de supervision. Il s’agit d’une intervention de sensibilisation non punitive. Les documents ne seront pas diffusés à l’extérieur de l’unité ou du département, selon le cas.
- Niveau 2 : Comportement de gravité modérée ou échec de l'intervention de niveau 1 (le comportement est récurrent ou constant). Les mesures correctives établies au niveau 1 sont officialisées, la surveillance peut s'accentuer, on peut établir un échéancier pour les changements ou les progrès exigés et on avertit la personne qu'un autre incident pourrait entraîner des conséquences plus graves.
- Mesures correctives de niveau 2 : Correspondent à une discussion confidentielle dûment consignée par écrit entre la personne en cause et une personne ayant des responsabilités de supervision de niveau supérieur (p. ex. : directeur de département, chef de cabinet, vice-doyen aux affaires professionnelles, vice-doyen aux études médicales postdoctorales, vice-doyen aux études médicales de premier cycle), selon la filière hiérarchique applicable. Les interventions de niveau 2 ou moins sont de nature plutôt informelle et visent surtout à fournir une rétroaction formative.
- Niveau 3 : Interventions rendues nécessaires par un comportement qui s’est poursuivi malgré les interventions précédentes ou en cas de préoccupations quant à la qualité des soins et des services cliniques. Pour les plaintes de niveau 3, une enquête officielle est menée par le Comité d’enquête sur le professionnalisme de la Faculté. À ce niveau, des mesures disciplinaires ou des sanctions pourront être appliquées si elles sont jugées nécessaires.
- Mesures correctives de niveau 3 : Correspondent à un processus d’enquête officiel tel que le prévoit le Règlement sur le professionnalisme. Une intervention de niveau 3 possède un caractère officiel et peut avoir des répercussions judiciaires.
Une intervention de crise s'impose si le comportement non professionnel est soudain et trop flagrant pour adopter une approche par étapes, ou si les interventions précédentes ont échoué. L'intervention choisie peut être celle prévue pour le niveau 3 si l'autorité responsable du répondant ou le comité de professionnalisme compétent pour chaque pilier le juge nécessaire : études médicales de premier cycle, études médicales postdoctorales, études supérieures ou stage postdoctoral, personnel de soutien, ou Comité d'enquête sur les affaires professionnelles pour les membres du corps professoral.
Lorsque les circonstances le justifient, des mesures provisoires peuvent être prises en tout temps pendant le règlement d'un problème de professionnalisme afin de mettre fin au problème ou à sa répétition, ou de stabiliser la situation en attendant la décision des autorités.
Comme il est indiqué au paragraphe 1.3(b), le modèle ne déroge pas la responsabilité de signaler au CPSO en cas d'incident tel que stipulé dans la Loi sur les professions de la santé réglementées, 1991 sont signalés. Comme l'indique le paragraphe 1.3(b), le modèle ne soustrait pas les membres aux exigences ou aux procédures prévues dans les conventions collectives. Pour les membres de l'Association des professeurs de l'Université d'Ottawa (APUO), un problème de professionnalisme sera examiné en vertu de l'article 10 de la convention, intitulé « Éthique professionnelle » et les procédures exposées à l'article 39.2 « Violation de l'article 10 » seront utilisées pour faire enquête et donner suite à un problème de professionnalisme, à moins d'entente contraire entre l'APUO et l'Université ou de politiques ou d'exigences contraires d'un organisme subventionnaire de recherche. Pour les apprenants, le modèle ne déroge pas aux exigences exposées dans les règlements scolaires de l'Université d'Ottawa et dans sa Politique sur la fraude scolaire. Pour les membres du personnel de soutien de la Faculté, les règles établies dans la convention collective pertinente s'appliqueront si l'employé est syndiqué, y compris la présence d'un représentant syndical aux discussions portant sur des mesures disciplinaires.
7.1.2
À chaque niveau d'intervention, on recommande (2) de suivre les étapes suivantes :
- confirmer le manquement;
- comprendre le contexte;
- communiquer et discuter de façon mutuellement respectueuse;
- favoriser la réflexion;
- s'entendre sur un plan de réparation;
- documenter les interventions;
- élaborer un plan de suivi;
- respecter la confidentialité des renseignements personnels des personnes concernées. Les renseignements personnels liés à un problème de professionnalisme ne doivent être communiqués qu'aux employés de la Faculté ayant besoin de les connaître pour réaliser leurs tâches ainsi qu'aux employés de l'hôpital ou du milieu clinique (nommés par le directeur du personnel ou de la clinique) qui participent à la résolution du problème de professionnalisme. Ces renseignements peuvent aussi être communiqués lors de circonstances exceptionnelles mettant en jeu la santé ou la sécurité des patients et du personnel de l'hôpital ou du milieu clinique.
7.2 Procédures concernant les apprenants
7.2.1
Niveau 1 : Si un apprenant adopte un comportement qui ne correspond pas aux valeurs fondamentales ou à la norme sur le professionnalisme de la Faculté, le problème de professionnalisme est signalé au membre du corps professoral responsable de l'évaluation du rendement de l'apprenant. Ce membre du corps professoral prendra les mesures suivantes :
- signaler le problème de professionnalisme à l'apprenant;
- donner à l'apprenant la possibilité de fournir toute information ou explication supplémentaire;
- expliquer à l'apprenant pourquoi le comportement observé est considéré comme non professionnel ou perturbateur;
- établir et transmettre à l'apprenant la forme que prendra la réponse et les méthodes de réparation visant à mettre fin au comportement.
7.2.2
Niveau 2 : Si l'apprenant continue à adopter un comportement qui ne correspond pas aux valeurs fondamentales ou à la norme sur le professionnalisme de la Faculté après une intervention de niveau 1, les étapes suivantes s'appliquent :
- Pour les apprenants du programme d'études médicales de premier cycle (EMPC) :
Le vice-doyen, études médicales de premier cycle, est la personne responsable de superviser les procédures de résolution d'un problème de professionnalisme touchant les apprenants du programme EMPC.
Le membre du corps professoral responsable de l'évaluation de l'apprenant informe par écrit le vice-doyen EMPC de la Faculté du problème de professionnalisme, des étapes déjà franchies pour signaler le problème de professionnalisme à l'apprenant et des méthodes de réparation, et lui transmet tout autre document ou renseignement pertinent.
Le vice-doyen EMPC communique avec l'apprenant et le membre du corps professoral, demande des explications ou des renseignements supplémentaires si nécessaire, puis décide des éléments suivants :
- si les circonstances permettent de donner une nouvelle occasion à l'apprenant de corriger son comportement avec une surveillance accrue
- un échéancier pour modifier le comportement ou faire des progrès
- si les circonstances sont telles que la question doit être renvoyée devant le Comité principal des promotions pour recommandation au Conseil de la Faculté sur les conséquences pour l'apprenant inscrit au programme d'études médicales de premier cycle.
- Pour les apprenants inscrits au programme d'études médicales postdoctorales (EMPD)
Le vice-doyen aux études médicales postdoctorales est la personne responsable de superviser les procédures de résolution d'un problème de professionnalisme touchant les apprenants du programme EMPD.
Le directeur du programme de résidence responsable de l'évaluation de l'apprenant informe par écrit le vice-doyen EMPD de la Faculté du problème de professionnalisme, des étapes déjà franchies pour signaler le problème de professionnalisme à l'apprenant et des méthodes de réparation, et lui transmet tout autre document ou renseignement pertinent.
Le vice-doyen EMPD, ou son représentant, communique avec l'apprenant et le directeur du programme de résidence, demande des explications ou des renseignements supplémentaires si nécessaire, puis décide des éléments suivants :
- si les circonstances permettent de donner une nouvelle occasion à l'apprenant de corriger son comportement avec une surveillance accrue;
- un échéancier pour modifier le comportement ou faire des progrès;
- si les circonstances sont telles que la question doit être renvoyée devant le Comité principal des promotions pour recommandation au Comité de formation postdoctorales sur les conséquences pour l'apprenant inscrit au programme d'études médicales postdoctorales.
- Pour les apprenants inscrits à un programme d'études supérieures ou à un stage postdoctoral :
Le vice-doyen aux études supérieures et postdoctorales est chargé des procédures de surveillance visant le règlement des problèmes de professionnalisme touchant les apprenants inscrits à un programme d'études supérieures ou à un stage postdoctoral à la Faculté.
Le membre du corps professoral et le directeur du programme d'études supérieures responsable de l'évaluation de l'apprenant informent par écrit le vice-doyen aux études supérieures et postdoctorales de la Faculté du problème de professionnalisme, des étapes déjà franchies pour signaler le problème de professionnalisme à l'apprenant et des méthodes de réparation, et lui transmettent tout autre document ou renseignement pertinent.
Le vice-doyen aux études supérieures et postdoctorales communique avec l'apprenant, le membre du corps professoral et le directeur des études supérieure, demande des explications ou des renseignements supplémentaires si nécessaire, puis décide si les circonstances permettent de donner une nouvelle occasion à l'apprenant de corriger son comportement avec une surveillance accrue, d'un échéancier pour modifier le comportement ou faire des progrès, ou, si les circonstances sont telles que la question doit être renvoyée devant la Cabinet du vice-provost aux études supérieures et postdoctorales pour recommandation sur les conséquences pour l'apprenant inscrit au programme d'études supérieures et postdoctorales.
7.2.3
Niveau 3 : Si on a donné à l'apprenant la possibilité de rectifier le problème de professionnalisme et qu'en dépit des interventions antérieures, il continue à adopter un comportement qui ne correspond pas aux valeurs fondamentales ou à la norme sur le professionnalisme de la Faculté, alors le problème de professionnalisme pourrait entraîner des mesures ou des sanctions disciplinaires.
- Pour les apprenant inscrits au programme d'études médicales de premier cycle (EMPC)
Le problème de professionnalisme est signalé au vice doyen EMPC, qui le renvoie devant le Comité principal des promotions pour enquête et, si nécessaire, pour recommandation au conseil de la Faculté sur les conséquences pour l'apprenant inscrit au programme d'études médicales de premier cycle.
- Pour les apprenants inscrits au programme d'études médicales postdoctorales (EMPD)
Le vice-doyen EMPD est chargé de la surveillance des problèmes de professionnalisme concernant les apprenants du programme et est membre d'office du sous-comité des affaires professionnelles pour les études postdoctorales. Ce comité examine les problèmes de professionnalisme qui se produisent au sein des résidents et des associés cliniques de la Faculté de médecine et prend des décisions à leur égard.
À la demande du vice-doyen EMPD, du directeur du programme ou du représentant désigné de l'hôpital, le sous-comité examinera les cas d'apprenants présentant des problèmes de professionnalisme et déterminera les mesures à prendre, qui peuvent notamment comprendre des mesures correctives, la probation, la suspension ou le renvoi. Toute décision du comité peut faire l'objet d'un appel par l'apprenant conformément aux politiques et procédures établies à la Faculté de médecine.
L'évaluation du rendement d'un apprenant portera sur le rendement scolaire, le comportement, l'éthique et le professionnalisme au sein du programme, ou l'évaluation/la recommandation découlant d'un processus indépendant selon les circonstances, p.ex. en cas de conflit d'intérêts ou lorsqu'il faut tenir compte de considérations découlant de questions juridiques ou de conventions collectives.
Le comité sera informé de la situation scolaire de l'apprenant et si certains facteurs ont une incidence sur le problème de professionnalisme.
- Pour les apprenants inscrits à un programme d'études supérieures ou à un stage postdoctoral :
Le doyen adjoint aux études supérieures et postdoctorales est chargé des procédures de surveillance visant le règlement des problèmes de professionnalisme touchant les apprenants inscrits à un programme d'études supérieures ou à un stage postdoctoral à la Faculté et est responsable de communiquer les problèmes de professionnalisme à la Cabinet du vice-provost aux études supérieures et postdoctorales pour enquête et, si nécessaire, pour recommandation sur les conséquences pour l'apprenant inscrit au programme d'études supérieures ou à un stage postdoctoral.
7.3 Procédures pour les membres du corps professoral
7.3.1
Le président du Comité d'enquête sur les affaires professionnelles est chargé de la supervision du processus de résolution des problèmes de professionnalisme touchant les membres du corps professoral.
7.3.2
Niveau 1 : Si un membre du corps professoral adopte un comportement qui ne correspond pas aux valeurs fondamentales ou à la norme sur le professionnalisme de la Faculté, le problème de professionnalisme est signalé au directeur du département dans lequel le membre du corps professoral détient une nomination. Si le membre du corps professoral est nommé dans un autre département, les directeurs des deux départements seront informés. Le directeur du département ou le chef de division, selon le cas, prendra les mesures suivantes :
- signaler le problème de professionnalisme au membre du corps professoral;
- donner au membre du corps professoral l'occasion de donner des éclaircissements ou des renseignements supplémentaires, le cas échéant;
- expliquer au membre du corps professoral pourquoi le comportement observé est jugé non professionnel ou perturbateur;
- établir et communiquer au membre du corps professoral la forme que prendra la réponse et la méthode de réparation visant à mettre fin au comportement.
7.3.3
Niveau 2 : Si le membre du corps professoral continue à adopter un comportement qui ne correspond pas aux valeurs fondamentales ou à la norme sur le professionnalisme de la Faculté après une intervention de niveau 1, le directeur du département informe par écrit le président du Comité d'enquête sur les affaires professionnelles du problème de professionnalisme, des étapes déjà franchies pour signaler le problème de professionnalisme au membre du corps professoral, des méthodes de redressement et de toute autre circonstance pertinente. Si le membre du corps professoral est inscrit aux études supérieures ou aux stages postdoctoraux, le vice-doyen des études supérieures et des stages postdoctoraux sera aussi informé.
7.3.4
L'information est transmise à l'hôpital, à l'institut de recherche ou à la clinique en fonction de critères prédéfinis. En collaboration avec le président du Comité d'enquête sur les affaires professionnelles, le directeur du personnel, le directeur général de l'institut de recherche ou le directeur de la clinique déterminera si les critères sont remplis. Ils pourront demander des conseils supplémentaires ou des services juridiques si la situation l'exige.
Pour la Faculté, les critères sont les suivants :
- dommage réel ou potentiel pour l'apprenant ou l'environnement d'apprentissage;
- dommage réel ou potentiel pour les patients ou l'environnement de soins aux patients;
- dommage réel ou potentiel pour l'agrément de la Faculté de médecine;
- infractions réelles ou potentielles aux règlements, méthodes, politiques ou procédures de la Faculté de médecine ou de l'Université d'Ottawa;
- répercussions réelles ou potentielles sur les conditions pour obtenir une promotion à la Faculté de médecine;
- répercussions réelles ou potentielles sur toute activité de grande visibilité à la Faculté de médecine ou dans l'hôpital concerné;
- risque réel ou potentiel pour la réputation de la Faculté de médecine.
Pour l'hôpital ou la clinique, les critères sont les suivants :
- dommage réel ou potentiel pour les patients ou l'environnement de soins aux patients;
- menace réelle ou potentielle pour l'agrément de l'hôpital concerné;
- infractions réelles ou potentielles aux règlements de l'hôpital;
- répercussions réelles ou potentielles sur toute activité de grande visibilité de l'hôpital concerné;
- risque réel ou potentiel pour la réputation de l'hôpital concerné;
- dommage réel ou potentiel pour un employé ou un bénévole de l'hôpital.
Pour l'institut de recherche, les critères sont les suivants :
- dommage réel ou potentiel pour l'environnement de recherche;
- menace réelle ou potentielle pour l'agrément de l'institut concerné;
- infractions réelles ou potentielles aux règlements de l'institut;
- répercussions réelles ou potentielles sur toute activité de grande visibilité de l'institut de recherche concerné;
- risque réel ou potentiel pour la réputation de l'institut de recherche concerné;
- dommage réel ou potentiel pour un employé ou un bénévole de l'institut de recherche.
7.3.5
Le président du Comité d'enquête sur les affaires professionnelles ou son représentant communique avec le membre du corps professoral et le directeur du département ou le chef de division pour demander des éclaircissements ou des renseignements additionnels au besoin, puis décide si les circonstances permettent de donner une nouvelle occasion au membre du corps professoral de corriger le comportement en question avec une surveillance accrue, des délais à respecter pour modifier le comportement ou progresser, ou si les circonstances sont telles que la question doit être renvoyée au niveau 3.
7.3.6
Niveau 3 : Si les autres niveaux d'intervention n'ont pas permis de régler le problème de professionnalisme, le Comité d'enquête sur les affaires professionnelles de la Faculté examine la question en prenant connaissance du résumé du problème de professionnalisme, des étapes déjà franchies pour signaler le problème de professionnalisme au membre du corps professoral et des méthodes de redressement, ainsi que tous les autres documents ou renseignements pertinents.
7..3.7
Le comité d'enquête sur les affaires professionnelles de la Faculté se réunit pour examiner le dossier et déterminer si le problème de professionnalisme soulève des enjeux qui ne peuvent pas être réglés uniquement par la Faculté ou l'Université ou qui ont un impact sur le maintien de la qualité des soins fournis à l'hôpital ou en milieu clinique. Dans de tels cas, le Comité d'enquête sur les affaires professionnelles de la Faculté communique par écrit avec le directeur du personnel du milieu hospitalier, de l'institut de recherche ou de la clinique de qui relève la permission pour le membre du corps professoral de pratiquer la médecine ou de mener des recherches en médecine et l'invite :
- à nommer un membre au Comité d'enquête sur les affaires professionnelles de la Faculté, auquel cas l'enquête menée par le comité est considérée comme une enquête conjointe de la Faculté et du milieu hospitalier ou clinique ou du milieu de recherche;
- à choisir d'être informé uniquement des résultats de l'enquête, auquel cas il ne sera informé que du fait que le problème de professionnalisme a été confirmé ou non et, le cas échéant, qu'une conséquence a été imposée; ou
- à se charger de l'enquête.
Dans les cas où l'enquête est menée par le milieu hospitalier, de recherche ou clinique, le Comité d'enquête sur les affaires professionnelles de la Faculté consulte le vice-doyen au Bureau des affaires professionnelles pour savoir si le comité doit quand même mener une enquête. Le vice doyen au Bureau des affaires professionnelles consulte les services juridiques en ce qui a trait à l'obligation de l'Université de mener sa propre enquête et décide si le mandat du comité continue à s'appliquer, s'il prend fin ou s'il est reporté en attendant le résultat de l'enquête menée par le milieu hospitalier ou clinique.
7.3.8
Le membre du corps professoral reçoit une copie des communications écrites et le Comité d'enquête sur les affaires professionnelles de la Faculté informe le membre du corps professoral et le directeur du département du choix fait par le milieu hospitalier ou clinique. Si le membre du corps professionnel est nommé par plus d'un département, les directeurs compétents de chaque département seront informés.
7.3.9
Si l'enquête est menée par le Comité d'enquête sur les affaires professionnelles de la Faculté, le membre du corps professoral et le(s) directeur(s) de département(s) ou chef de division ont la possibilité de rencontrer le comité et de lui fournir des renseignements ou des documents supplémentaires.
7.3.10
Le Comité d'enquête sur les affaires professionnelles de la Faculté fournit au membre du corps professoral et au directeur du département ou chef de division une première version d'un rapport écrit confidentiel présentant les résultats factuels et la décision quant à la confirmation du problème de professionnalisme. Le membre du corps professoral et le directeur du département ou chef de division peuvent envoyer des commentaires écrits au Comité d'enquête sur les affaires professionnelles de la Faculté dans les dix (10) jours suivant la date du rapport.
7.3.11
Le Comité d'enquête sur les affaires professionnelles de la Faculté finalise son rapport d'enquête et l'envoie au doyen, qui prend une décision sur les conséquences quant à la nomination du membre du corps professoral. En fonction des résultats et des décisions présentés dans le rapport final, le doyen :
- formule une décision ou des recommandations quant à l'imposition de mesures nécessaires et appropriées dans les circonstances;
- fait un suivi pour déterminer si les mesures imposées sont efficaces pour prévenir la répétition du problème de professionnalisme.
7.4 Procédures pour les membres du personnel de la Faculté
7.4.1
Le directeur administratif de la Faculté est chargé de surveiller le processus visant la résolution des problèmes de professionnalisme touchant les membres du personnel de la Faculté.
7.4.2
Niveau 1 : Si un membre du personnel adopte un comportement qui ne correspond pas aux valeurs fondamentales ou à la norme sur le professionnalisme de la Faculté telles qu'elles s'appliquent à ses tâches, le problème de professionnalisme est signalé au superviseur du membre du personnel ou à la personne responsable de l'évaluation de rendement du membre du personnel, qui prend les mesures suivantes :
- signaler le problème de professionnalisme au membre du personnel;
- donner au membre du personnel la possibilité de fournir des renseignements ou des éclaircissements supplémentaires;
- expliquer au membre du personnel pourquoi le comportement observé est jugé non professionnel ou perturbateur;
- établir et communiquer au membre du personnel la forme que prendra la réponse et les méthodes de réparation visant à mettre fin au comportement.
7.4.3
Niveau 2 : Si le membre du personnel continue à adopter un comportement qui ne correspond pas aux valeurs fondamentales ou à la norme sur le professionnalisme de la Faculté après une intervention de niveau 1, les mesures suivantes s'appliquent :
- Le superviseur ou la personne responsable de l'évaluation de rendement du membre du personnel informe le gestionnaire des ressources humaines de la Faculté, par écrit, du problème de professionnalisme, des étapes déjà franchies pour signaler le problème de professionnalisme au membre du personnel, des méthodes de redressement et de toute autre circonstance particulière. Il lui transmet aussi la documentation pertinente.
- Le gestionnaire des ressources humaines communique avec le membre du personnel et avec son superviseur ou la personne responsable de son évaluation de rendement, demande des éclaircissements ou des renseignements additionnels si nécessaire, puis décide si les circonstances permettent qu'on donne une nouvelle occasion au membre du personnel de corriger son comportement avec une surveillance accrue et un délai pour modifier son comportement ou faire des progrès, ou si les circonstances sont telles que le problème doit être renvoyé au directeur administratif.
7.4.4
Niveau 3 : Si le membre du personnel a eu l'occasion de rectifier le problème et qu'en dépit des interventions antérieures, il adopte de nouveau un comportement qui ne correspond pas aux valeurs fondamentales ou à la norme sur le professionnalisme de la Faculté, le problème de professionnalisme est signalé au directeur administratif, qui rencontre le membre du personnel, son superviseur ou la personne responsable de son évaluation de rendement et le gestionnaire des ressources humaines, résume la situation et formule une recommandation à l'intention du doyen, qui décide des conséquences.