Nous sommes fiers de nos programmes cliniques et de nos collègues dévoués qui les rendent possibles. Notre département s’engage ici à fournir des soins de haute qualité et empreints de compassion qui ont une incidence significative sur la vie et le mieux-être de notre patientèle.

Rapport sur les anesthésistes auxiliaires

Les anesthésistes auxiliaires (AA) sont des professionnelles et professionnels de la santé spécialisés qui servent d’adjointes et d’adjoints aux anesthésiologistes dans l’équipe de soins en anesthésie. Ces thérapeutes respiratoires autorisé(e)s ou infirmières et infirmiers praticiens autorisés possèdent une attestation supplémentaire d’un programme collégial ou universitaire reconnu.

Les anesthésistes auxiliaires reçoivent le soutien du Département d’anesthésiologie et de médecine de la douleur de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa et de L’Hôpital d’Ottawa. Les membres de l’équipe d’anesthésie assurent le mentorat et l’enseignement lors des stages cliniques des anesthésistes auxiliaires en formation.

Cette année, en raison d’une grande pénurie d’anesthésiologistes et du retard dans les interventions chirurgicales, nos auxiliaires sont encore plus présents dans les salles d’opération, où ils exécutent les tâches pour lesquelles ils ont été formés.  En collaboration avec les anesthésiologistes, nous nous sommes efforcés de mieux gérer la charge de travail en anesthésie, de réduire les retards et d’élargir l’utilisation du modèle de l’équipe de soins en anesthésie. C’est une façon efficace d’offrir des soins de grande qualité à notre patientèle.

Quelques initiatives de l’équipe de cette année :

  1. Listes de sédation en lithotritie/intervention vasculaire (couverture double par l’équipe d’anesthésie)
  2. Anesthésistes auxiliaires à l’Institut de l’œil
  3. Listes « haute intensité », dont des interventions la fin de semaine (chirurgie bariatrique, oncologie, etc.)
  4. Efforts soutenus pour assurer les soins en dehors des heures normales
  5. Amélioration du plan d’orientation et formation en inhalothérapie pour les anesthésistes auxiliaires
  6. Formation parrainée pour les anesthésistes auxiliaires
  7. Introduction des inhalothérapeutes dans la salle d’opération
  8. Création de postes supplémentaires d’anesthésiste auxiliaire et d’inhalothérapeute (recrutement toujours en cours)

Au nom du Département d’anesthésiologie et de médecine de la douleur, j’aimerais remercier toute l’équipe d’anesthésistes auxiliaires et d’inhalothérapeutes pour son soutien et son dévouement. Nous apprécions grandement les efforts collectifs déployés pour soutenir ces initiatives. C’est un privilège de travailler auprès d’équipes si dévouées, assidues et motivées.

Respectueusement,

Dre Jennifer Racine, B. Sc., FRCPC,
Professeure adjointe
Department of Anesthesiology and Pain Medicine | Département d’anesthésiologie et de médecine de la douleur
Anesthésie obstétricale
University of Ottawa | Université d’Ottawa
The Ottawa Hospital | L’Hôpital d’Ottawa

Dr. Jennifer Racine

Unité de médecine hyperbare

À son ouverture en 1997, l’Unité de médecine hyperbare de L’Hôpital d’Ottawa disposait d’une chambre hyperbare à deux places (2 patients assis ou 1 patient sur civière).   En 2007, notre unité a été déplacée vers son emplacement actuel, à côté du service des urgences du campus Général, et une deuxième chambre à deux places a été ajoutée.  Nous offrons une couverture médicale d’urgence fluide à tout moment du jour ou de la nuit, soit l’oxygénothérapie hyperbare en urgence ou programmée pour la patientèle qui répond aux critères décrits par l’Undersea and Hyperbaric Medical Society (UHMS) et l’Assurance-santé de l’Ontario. Avec l’augmentation des cliniques externes d’oxygénothérapie hyperbare, l’Unité de médecine hyperbare de L’Hôpital d’Ottawa demeure l’une des seules cliniques en milieu hospitalier/universitaire de l’est de l’Ontario à prodiguer des soins à la patientèle en situation médicale complexe.  

Lors de la mise à jour du Règlement s’appliquant au personnel médical, approuvé lors de l’assemblée générale annuelle du Conseil des gouverneurs en juin 2022, L’Hôpital d’Ottawa a officiellement retiré les unités de service de sa structure organisationnelle.  L’Unité fait désormais partie de la structure organisationnelle du Département d’anesthésiologie et de médecine de la douleur, et sa direction relève directement de celle du Département plutôt que du médecin-chef de L’Hôpital d’Ottawa.  Voilà de bonnes nouvelles pour notre département, compte tenu de l’affinité naturelle entre les deux domaines.  

Voici les médecins de l’Unité de médecine hyperbare : le Dr Sylvain Boet, le Dr Peter Duffy, le Dr Sylvain Gagné, la Dre Laurie McLean, le Dr Stéphane Moffett, le Dr Chris Wherrett et le Dr Calvin Thompson.   Le Dr Calvin Thompson a été nommé directeur médical en septembre 2022, en remplacement du Dr Peter Duffy.  Nous remercions le Dr Duffy, qui a dirigé d’une main de maître l’Unité pendant les 21 dernières années!   Le Dr Sylvain Boet a récemment été élu Président de l’Association internationale des centres hyperbares francophones (ICHF).  Félicitations, Dr Boet!  

L’Unité de médecine hyperbare de L’Hôpital d’Ottawa, qui a été active sur le plan de la recherche, compte 6 nouvelles publications depuis 2021, plusieurs présentations lors de congrès nationaux et internationaux, ainsi que plusieurs cours magistraux destinés à divers types d’apprenantes et apprenants. Quelques résidentes et résidents ont suivi un cours facultatif dans notre unité; nous instaurons par ailleurs un fellowship en médecine hyperbare pour les finissantes et finissants en anesthésie (prévu pour 2024).

Notre principale priorité est de gérer la patientèle nécessitant une oxygénothérapie hyperbare, car le délai d’attente est considérable.  En raison des limites de notre technologie actuelle et l’ancienneté de nos chambres à deux places, il nous est difficile de prendre en charge et de traiter la patientèle gravement malade.    Nous avons entrepris d’élargir le programme et de remplacer nos deux chambres à deux places par six chambres monoplaces (1 patient, chambre avec capacité de ventilation).  Cet important projet de planification de L’Hôpital d’Ottawa permettra d’augmenter la capacité de notre programme et de consolider notre place au sommet des services d’oxygénothérapie hyperbare en Ontario. 

Dr. Calvin Thompson

Médecine de la douleur

La clinique de la douleur de l’Hôpital d’Ottawa est une clinique multidisciplinaire et interprofessionnelle consacrée au traitement fondé sur des données probantes de divers types de douleur chronique dans un milieu de soins tertiaires universitaire. De nombreuses spécialités médicales y sont représentées, dont l’anesthésiologie, la physiatrie, la gynécologie, l’urologie, la médecine d’urgence et la médecine de la douleur, qui assure une prise en charge médicale et interventionnelle de la douleur. Notre remarquable équipe interprofessionnelle se compose de spécialistes en psychologie, en physiothérapie, en travail social et en ergothérapie. Cette équipe propose des séances individuelles et collectives. Une équipe de soins infirmiers joue aussi un rôle important dans la prise en charge de la patientèle. Sur le plan universitaire, nombre de résidentes et résidents en anesthésiologie qui doivent effectuer un stage à la clinique y reviennent lors des stages facultatifs. Nous avons accueilli des résidentes et résidents d’une foule d’autres spécialités, notamment la physiatrie, la médecine interne, les soins palliatifs, la gériatrie, la médecine familiale, la médecine d’urgence, la neurologie, la rhumatologie et la médecine sportive. De plus en plus d’étudiantes et d’étudiants en médecine effectuent aussi leur stage chez nous.

L’objectif général de la clinique est bien sûr d’apaiser la douleur de sa patientèle, mais surtout d’améliorer sa capacité physique. Même si la douleur lombaire est le type le plus courant de douleur chronique, notre clinique offre aussi des programmes spécialisés en douleur associée au cancer, en douleur pelvienne, en douleur musculosquelettique, en stimulation de la moelle épinière, en douleur associée à la drépanocytose, en douleur pédiatrique, en douleur craniofaciale, etc. Notre équipe collabore avec d’autres services à l’intérieur de L’Hôpital d’Ottawa et dans d’autres établissements. Plusieurs projets de recherche sont aussi toujours en cours. Notre clinique a la chance de bénéficier d’une salle réservée à la radioscopie et d’un appareil d’échographie. Nous disposons de quatre lits pour les traitements par perfusion et le rétablissement après une intervention nécessitant une sédation, en plus de cinq salles d’examen. Nous nous efforçons de créer un environnement inclusif et de prodiguer des soins qui répondent aux besoins de notre patientèle, en harmonie avec la vision de L’Hôpital d’Ottawa.

Dr. Daniel James

Mise à jour du programme de toxicomanie

En novembre 2020, le programme de toxicomanie de L’Hôpital d’Ottawa a soumis une demande de financement au ministre de la Santé. En décembre 2020, l’infirmière praticienne avancée (APA) du programme, Sara Olivier, a accepté un nouveau poste au sein du programme d’aide médicale à mourir de L’Hôpital d’Ottawa, laissant son ancien poste vacant.

Le 30 avril 2021, une pénurie de personnel a forcé le programme de toxicomanie à interrompre ses activités cliniques.

En avril 2022, le ministre nous a informés de l’approbation de notre demande de financement. En décembre 2022, nous avons affiché un poste à temps plein d’infirmière praticienne avancée ou d’infirmier praticien avancé pour le programme. Nous avons finalement embauché une candidate exceptionnelle, Tali Cahill, qui a entrepris ses fonctions en janvier 2023. Nous avons relancé nos activités cliniques peu après, et en avril 2023, repris les demandes de consultation dans Epic pour le campus Civic et l’Institut de cardiologie. Notre objectif est d’étendre le programme au campus Général et Centre de réadaptation lorsque les ressources le permettront, puisque notre équipe est déjà bien implantée dans son établissement initial.

Le financement du programme prévoyait aussi un poste d’infirmière autorisée ou infirmier autorisé (IA) à temps partiel, ainsi qu’un poste de travailleuse sociale ou travailleur social (TS) à temps partiel, que nous avons embauchés en avril 2023.

Nous disposons actuellement d’une équipe de six spécialistes en toxicomanie à temps partiel, qui exercent surtout en milieu communautaire. L’APA, disponible à temps plein les jours de semaine, est assistée à temps partiel par l’IA et le ou la TS. Les médecins travaillent en rotation à temps partiel deux jours par semaine. Avec la hausse du volume de consultations, nous prévoyons être en mesure d’augmenter leur présence.

Nous avons déjà accueilli des résidentes et résidents lors de stages facultatifs, et espérons aider les membres de la communauté étudiante durant chaque bloc universitaire.

Nous avons également mis à jour notre page Web interne sur le site Sharepoint de L’Hôpital d’Ottawa. Enfin, nous figurons dans la section Départements et équipes du site Web.

Ce que nous faisons :

  • Offrir une expertise clinique dans l’évaluation et le traitement du spectre de la toxicomanie chez la patientèle de l’hôpital.  
  • Évaluer la gravité de la toxicomanie et le stade de changement.  
  • Utiliser les outils d’entretien motivationnel pour favoriser des discussions significatives sur les objectifs de rémission et la prévention des rechutes avec les patients. 
  • Instaurer un traitement fondé sur des données probantes en harmonie avec les objectifs des patients, plus particulièrement axé sur les traitements par agonistes opioïdes (TAO), sur la prise en charge des symptômes de douleur et de sevrage, et sur les médicaments permettant d’atténuer l’état de besoin. 
  • Prôner une communication et des interactions qui tiennent compte des traumatismes, dans le respect mutuel des personnes toxicomanes, et lutter contre la stigmatisation de ce trouble au sein de l’hôpital par l’éducation et l’adoption de politiques. 
  • Faciliter la planification des traitements et les relations avec les ressources extra-hospitalières une fois les congés accordés. 
  • Sensibiliser la patientèle à la réduction des méfaits et aider le personnel de l’hôpital à se familiariser avec les outils de réduction des méfaits. 
  • Recueillir des données sur nos activités à des fins de reddition de comptes et d’amélioration de la qualité. 
  • Développer la capacité des prescriptrices et prescripteurs à instaurer des TAO et d’autres traitements de la toxicomanie.
Dr. Lisa Bromley

Santé mondiale

KCMC Tanzania

Le KCMC, en Tanzanie

Perioperative delegation from uOttawa to KCMC

La délégation périopératoire de l’Université d’Ottawa au KCM

La délégation périopératoire de l’Université d’Ottawa au KCMC
(de gauche à droite : les Drs Wylam Faught, Wesley Rajaleelan, Yvonne Ying, Fady Balaa)
High fidelity simulation center at KCMC,Tanzania

Centre de simulation haute fidélité au KCMC, en Tanzanie

The anesthesia faculty team with Dr Wesley Rajaleelan from uOttawa

L’équipe du corps professoral, en compagnie du Dr Wesley Raj

De gauche à droite : Wesley Rajaleelan, Ana Dohho, Happiness, Luke Mwiga, président du Département d’anesthésiologie.
Mont Kilimanjaro

Mont Kilimanjaro

Le mont Kilimandjaro avant l’atterrissage dans la région du Kilimandjaro. (Crédit photo : Dr Wylam Faught