Biographie
Intérêts de recherche
Mon laboratoire étudie des modèles de récupération de rongeurs à l’aide d’outils optogénétiques en vue de cartographier le cerveau, ainsi que l’utilisation de mesures comportementales détaillées pour évaluer les déficiences fonctionnelles et le rétablissement. Notre objectif est de développer des paradigmes thérapeutiques de stimulation cérébrale qui peuvent être combinés à la réadaptation afin d’améliorer le rétablissement après un AVC adulte et néonatal. Nos projets en cours sont les suivants:
Découverte de la bonne cible : Identifier les cibles de stimulation efficaces à la suite d’un AVC périnatal.
Environ un (1) nouveau-né à terme sur 1 500 présente un AVC. La plupart de ces nouveaux-nés sont atteints de paralysie cérébrale hémiplégique ou d’autres déficiences sensori-motrices. Des études séminales réalisées chez des enfants atteints d’un AVC périnatal ont montré que la combinaison de la réadaptation et de la stimulation cérébrale non-invasive (tDCS) améliore davantage la fonction que l’application simple de la réadaptation ou de la stimulation. Toutefois, ces effets furent modestes ce qui donnèrent lieu à un important besoin de comprendre les mécanismes de fonctionnement de cette intervention. Dr . Silasi possède une vaste expérience dans la mise en application d’outils optogénétiques aux modèles d’AVC chez les rongeurs en vue d’évaluer le système moteur et le rétablissement comportemental. Désormais, le laboratoire de Dr Silasi applique ces outils au modèle d’AVC périnatal pour évaluer systématiquement l’efficacité des stimulations cibles dans les hémisphères sains ou atteints. Bien que la stimulation cérébrale thérapeutique a été évaluée dans des modèles d’AVC chez les rongeurs, il s’agit de la première étude axée sur l’identification de cibles de traitement optimal à la suite d’un AVC développemental.
Évaluation de l’impact fonctionnel des microinfarctus.
L’AVC est généralement considéré comme une déficience soudaine de la circulation sanguine donnant lieu à un dysfonctionnement et des déficiences neuronaux. Des données récentes provenant du monde de l’imagerie clinique et de la pathologie ont révélé un phénomène auparavant sous-estimé. Presqu’invariablement, les patients ayant soufferts d’un AVC ischémique focal ont également eu un certain nombre de microinfarctus de moindre importance (plus petits) probablement survenus avant l’AVC majeur. Ces microinfarctus ont un diamètre inférieur à 1 mm et peuvent être répartis dans toute la matière grise et blanche. Fait important, des études d’imagerie réalisées sur des adultes de plus de 65 ans ont révélé que jusqu’à 30 % des personnes qui vieillissent normalement ont des microinfarctus. Ces résultats soulèvent d’importantes questions sur la valeur prédictive des microinfarctus lors des accidents vasculaires cérébraux, mais aussi leur impact sur le profil de rétablissement des individus.Les modèles animaliers induisent généralement une insulte focale unique lors d’essais thérapeutiques, selon les résultats cliniques, ces modèles peuvent ne pas être représentatifs. Dr Silasi mit au point, lors de sa formation postdoctorale, un modèle de microinfarctus diffuse chez la souris produisant des dommages détectables semblables à ceux observés en clinique. Le laboratoire de Dr Silasi utilise des modèles d’animaux dans l’étude de l’impact des microinfarctus diffus sur l’efficactité des interventions de réadaptation ou de stimulation cérébrale après un AVC.