Biographie
Julian Little est professeur à l'École d'épidémiologie et de santé publique (directeur 2006-2016) de l'Université d'Ottawa depuis 2004. Il est actuellement titulaire d'une chaire de recherche distinguée en épidémiologie et contrôle des maladies chroniques, est professeur invité à Shanghai Jiao Tong. University School of Medicine (2017-2020) et est chercheur invité IUSS-Ferrara 1391 Copernicus, Université de Ferrara (2018-2019). Son doctorat, de l'Université d'Aberdeen, portait sur les problèmes de détermination des anomalies congénitales. Par la suite, il a travaillé pour le Registre central EUROCAT à Bruxelles (Belgique), en tant que maître de conférences en épidémiologie à l'Université de Nottingham, en tant qu'épidémiologiste au Centre international de recherche sur le cancer à Lyon, et en tant que professeur d'épidémiologie à l'Université d'Aberdeen, au cours de laquelle il a passé une année sabbatique au Bureau de la génomique et de la prévention des maladies, CDC, Atlanta. Il est actuellement impliqué dans, ou développe, des recherches sur :
[1] Anomalies congénitales, en particulier (a) les effets des vitamines du groupe B sur les anomalies congénitales et autres maladies chroniques; (b) l'exhaustivité de la constatation; (c) effets de l'environnement génique maternel sur les fentes orofaciales et les cardiopathies congénitales ; et (d) le dépistage prénatal;
[2] Psychose et psychose affective, en particulier (a) variation au cours de la semaine des résultats à l'hôpital pour les patients atteints de psychose et de psychose affective; (b) les trajectoires des hospitalisations ; et (c) le développement et la mise à l'essai d'une intervention à multiples facettes comprenant une activité physique visant à améliorer la santé physique et la qualité de vie;
[3] Synthèse des connaissances et santé publique, co-IP du Centre d'examen et de synthèse des données probantes d'Ottawa, financé par l'Agence de la santé publique du Canada pour soutenir l'élaboration de lignes directrices sur les soins de santé préventifs par le Groupe d'étude canadien sur les soins de santé préventifs. Des projets sont en cours sur le dépistage du cancer, la dépression et l'hypertension, le sevrage tabagique et les interventions visant à réduire les prescriptions potentiellement inappropriées ;
[4] Affections de la tête et du cou, en particulier (a) infection orale et génitale au VPH chez les partenaires féminines d'hommes atteints d'un cancer de la tête et du cou lié au VPH; (b) la fréquence et les facteurs de risque d'une infection persistante au VPH oncogène par voie orale; (c) les résultats des différentes prises en charge de la perte auditive neurosensorielle ; (d) l'utilisation d'une thérapie audio-verbale à distance après l'implantation cochléaire; (e) analyse des tests audiométriques à l'aide d'une application iPad ; et f) risque de cataracte chez les travailleurs de l'industrie nucléaire.
Il existe actuellement des opportunités pour des projets étudiants sur (1) le dépistage prénatal (développement d'un instrument analogue à l'année de vie ajustée sur la qualité (QALY) approprié pour une utilisation avec les femmes enceintes); découvertes fortuites du dépistage prénatal non invasif utilisant le séquençage génomique de l'ADN fœtal circulant); (2) l'application de méthodes de capture-recapture pour étudier l'exhaustivité de la détermination des anomalies congénitales) ; (3) les modèles d'anomalies associées aux anomalies du tube neural en Europe ; (4) psychose et psychose affective; (5) analyse des tests audiométriques; et (6) risque de cataracte chez les travailleurs de l'industrie nucléaire.