Dr Michele Ardolino

Dr Michele Ardolino
Dr Michele Ardolino
Professeur agrégé, Département de biochimie, microbiologie, et immunologie
Scientifique principal, Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa

BSc avec distinction en biotechnologie, Université de Rome (Sapienza)
MSc avec distinction en biotechnologie médicale cellulaire et moléculaire, Université de Rome (Sapienza)
PhD sciences immunologiques, Université de Rome (Sapienza)
Chercheur-boursier postdoctoral, Laboratoire de David Raulet, Département de biologie moléculaire et cellulaire, Laboratoire de recherche sur le cancer, Université de Californie, Berkeley

Salle 
501 rue Smyth, Centre de cancérologie, pièce 3-328
Numéro de téléphone 
613-737-8899 poste 77257 (Bureau)
613-737-8899 poste 77253 (Lab)


Biographie

Depuis le début de mon doctorat à Rome, je me suis attachée à comprendre l'équilibre délicat de la régulation immunitaire. La nécessité évolutive d'activer des réponses immunitaires fortes contre les agents pathogènes ou les tumeurs, tout en préservant l'intégrité des tissus, a été une force motrice dans ma carrière. Cette passion m'a conduit à suivre une formation post-doctorale avec le Dr David Raulet à l'Université de Californie, Berkeley, où j'ai eu l'opportunité unique d'étudier la régulation immunitaire dans le contexte du cancer. En 2016, j'ai rejoint l'IRHO et l'Université d'Ottawa pour établir mon programme de recherche indépendant, dédié à l'élucidation des mécanismes qui sous-tendent la régulation et le dysfonctionnement des cellules NK, et à la conception de nouvelles stratégies pour exploiter leur potentiel anticancéreux.

Projets en cours au laboratoire :

1. Régulation des réponses des cellules NK dans le cancer. Nous avons découvert que les cellules NK sont supprimées par le récepteur de point de contrôle PD-1 (Hsu et al., J Clin Invest., 2018) et découvert que les cellules NK n'expriment pas PD-1 de manière endogène mais l'acquièrent par trogocytose à partir de cellules tumorales voisines (Hasim et al., Science Advances, 2022). Nous avons également identifié des médicaments réutilisables qui activent les cellules NK grâce à une approche de criblage (Cortés Kaplan et al., Cancers, 2022). Nous étudions maintenant plus largement les raisons pour lesquelles les cellules NK perdent leurs fonctions effectrices lorsqu'elles sont soumises à des conditions de stimulation soutenue.

2. Fonctions intrinsèques de PD-L1. Nous avons récemment découvert que PD-L1 dans les cellules cancéreuses régule la production d'interféron de type I par le biais d'une reprogrammation métabolique, améliorant ainsi l'efficacité de la virothérapie oncolytique (Hodgins et al., J Exp Med, 2022). Nous étudions actuellement les voies biochimiques en aval de PD-L1, afin d'élucider son impact total sur le métabolisme et l'immunité du cancer.

3. Rôle des ILC2 dans la santé et la maladie des ovaires. Nous étudions le rôle des ILC2 dans les processus reproductifs au sein des ovaires sains et leur contribution à l'immunité contre le cancer de l'ovaire.


Publications les plus pertinentes :

Hsu J.+, Hodgins J.J.+, Marathe M., Nicolai C.J., Bourgeois-Daigneault M.C., Trevino T.N., Azimi C.S., Scheer A.K., Randolph H.E., Thompson T.W., Zhang L., Iannello A., Mathur N., Jardine K.E., Kirn G.A., Bell J.C., McBurney M.W., Raulet D.H., Ardolino M. Contribution of NK cells to immunotherapy mediated by PD-1/PD-L1 blockade. The Journal of Clinical Investigation, 2018, 128(10):4654-4688

Hasim M.S.†, Marotel M.†, Hodgins J.J., Vulpis E., Makinson O.J., Asif S., Shih H.Y., Scheer A.K., MacMillan O., Alonso F.G., Burke K.P., Cook D.P., Li R., Petrucci M.T., Santoni A., Fallon P.G., Sharpe A.H., Sciumè G., Veillette A., Zingoni A., Gray D.A., McCurdy A., Ardolino M. When Killers become thieves: trogocytosed PD-1 inhibits NK cells in cancer. Science Advances, 2022, 8(15) †: equal contribution

Hodgins J.J., Abou-Hamad J., O’Dwyer C.E., Hagerman A., Yakubovich E., Tanese de Souza C., Marotel M., Buchler A., Fadel S., Park M., Fong-McMaster C., Crupi M., Makinson O.J., Kurdieh R., Rezaei R., Dhillon H.S., Ilkow C., Bell J.C., Harper M-E., Rotstein B.H., Auer R.C., Vanderhyden B., Sabourin L., Bourgeois-Daigneault M.C., Cook D., Ardolino M. PD-L1 promotes oncolytic virus infection via a metabolic shift that inhibits the type I interferon pathway. The Journal of Experimental Medicine, 2024, 221 (7): e20221721

Intérêts de recherche

  • Immunologie
  • Immunité innée
  • Cellules NK
  • Immunologie tumorale
  • Immuno-oncologie
  • Immunothérapie
  • Immunothérapie des points de contrôle
  • PD-1
  • Microbiologie