À quoi ressembleront les derniers mois de votre résidence? Comment vous sentez-vous à l’approche de la remise des diplômes?
C’est certain que le rythme sera moins soutenu. J’ai effectué tous mes stages effrénés en milieu hospitalier durant la première moitié de l’année et, après l’examen, il me reste principalement la médecine familiale et les soins palliatifs à réaliser. Ce sera super de me concentrer sur l’apprentissage de sujets particuliers qui m’intéressent sans le stress des échéances de projets et sans m’inquiéter des examens. Pour être honnête, j’ai l’impression que mon site communautaire actuel et les stages que j’ai effectués cette année m’ont préparé pour ce que l’avenir a à m’offrir. Comme c’est le cas pour n’importe quel domaine de la médecine, il y aura toujours des éléments qui, même au quotidien, vous laisseront dans l’incertitude. C’est ça qui rend la pratique de la médecine si intéressante. Alors que j’approche de la remise des diplômes, je sens vraiment que j’ai été bien préparé à gérer cette incertitude et que je serai capable de fournir d’excellents soins à mes patients durant ma carrière.
Quels sont vos plans dès que vous aurez reçu votre diplôme? Selon vous, que ferez-vous dans cinq ans? Dans dix ans?
Je crois que je souffre peut-être d’un problème d’attachement. Maintenant que j’ai terminé mes études de premier cycle, ma formation et ma résidence en médecine familiale ici à l’Université d’Ottawa, je resterai encore un an afin de suivre le programme de médecine d’urgence du CMFC. J’ai vraiment hâte à la prochaine année, qui représentera enfin la dernière étape de ma formation et qui me permettra de me préparer en vue de mon objectif de carrière : pratiquer la médecine familiale et la médecine d’urgence dans de petites collectivités rurales de la région d’Ottawa. Voilà ce que je veux faire pour les 5, 10, voire 15 ans à venir. De plus, je suis impatient d’avoir la chance de jouer un rôle de précepteur auprès d’étudiants et de résidents en médecine, afin de transmettre les connaissances que j’ai acquises de mes propres précepteurs à ce jour durant mes nombreuses années en médecine.
De quoi vous souviendrez-vous le plus de votre temps passé comme résident à l’Université d’Ottawa?
Le meilleur souvenir que j’ai de notre programme de médecine familiale ici à Ottawa est certainement la retraite des résidents dont nous avons été témoins en septembre dernier à Smiths Falls. Comme j’ai fait partie des résidents qui ont contribué à organiser la retraite (avec Elise, Alyx et Pauline), je ne pourrais être plus heureux des résultats, même si la météo n’a pas été au mieux. Ce fut réellement génial de relaxer, d’apprendre à connaître certains de mes collègues résidents que je n’avais pas encore eu la chance de rencontrer, et de profiter du karaoké offert par Elise Azzi.
Y a-t-il autre chose que vous aimeriez partager avec le corps professoral et les résidents du Département de médecine familiale?
Je croyais que les quatre années de formation en médecine s’étaient écoulées rapidement, mais ces deux dernières années de résidence se sont littéralement envolées. Nous sommes indéniablement très chanceux de tout le soutien reçu tout au long de notre résidence de la part de l’excellent personnel administratif et des précepteurs exceptionnels. Jamais, durant ma résidence, je ne me suis senti délaissé lorsque j’avais une question urgente. Ce soutien incroyable permet de faciliter grandement la résidence, qui représente un moment stressant pour nous. Personnellement, je me considère vraiment privilégié d’avoir eu la chance de m’exercer avec mes précepteurs à Greenboro (les Drs Tobin, Scherling, Nassim, Fellegi, Bloom, Yachnin et Lozano) et d’avoir bénéficié de leurs connaissances pendant la progression de ma carrière.