Qu’il s’agisse de maladies mortelles ou d’affections chroniques, les étudiants diplômés sont au front et mènent des recherches de pointe afin de mettre au point de nouveaux traitements et sauver ainsi plus de vies. Cependant, les étudiants diplômés de l’Université d’Ottawa et de l’ensemble de l’Ontario éprouvent des difficultés financières, principalement en raison de l’augmentation des taux d’inflation et de la stagnation du financement gouvernemental.
Pour mettre les choses en perspective, depuis 2003, les montants des bourses accordées par le gouvernement fédéral pour couvrir le coût de la vie et les frais de scolarité des étudiants à la maîtrise et au doctorat n'ont pas changé depuis le début des années 2000. Bien que l’Université d’Ottawa offre des bourses concurrentielles et une allocation minimale garantie aux étudiants diplômés, ces sources de financement sont limitées en termes de montants. L’Université elle-même est soumise à des contraintes financières et, par conséquent, ne peut résoudre ces problèmes seule. De plus, comme les étudiants diplômés reçoivent une allocation, ils ne sont souvent pas admissibles à une aide financière supplémentaire de l’Université.
La Dre Nadine Wiper-Bergeron comprend particulièrement bien cette lutte, en tant que professeure de médecine cellulaire et moléculaire et doyenne adjointe aux Études supérieures et postdoctorales de la Faculté de médecine. Non seulement elle forme les étudiants diplômés, mais elle travaille également au sein de la Faculté pour assurer la qualité des programmes d’études supérieures et de l’expérience des étudiants. Elle connaît très bien les difficultés financières auxquelles sont confrontés certains étudiants diplômés, ainsi que les limites auxquelles l’Université doit faire face pour obtenir des fonds afin de les soutenir.
« Nos étudiants diplômés, dans le cadre de leur formation, sont des acteurs importants de la recherche », dit la Dre Wiper-Bergeron. « Ils travaillent de longues heures au laboratoire, passent beaucoup de temps à lire la littérature scientifique, à développer de nouvelles idées et questions de recherche, à réaliser des expériences, à mettre des modèles à l’essai, à analyser les données et à communiquer les résultats. C’est plus qu’un emploi à temps plein en termes d’heures et de contribution intellectuelle et cela peut compliquer la tâche des étudiants qui souhaitent travailler en dehors de leur formation supérieure dans notre domaine. »
Selon la Dre Wiper-Bergeron, les coûts associés à l’obtention d’un diplôme d’études supérieures à la Faculté de médecine, associés à l’augmentation du coût de la vie, peuvent constituer un obstacle important pour les étudiants qui souhaitent s’inscrire à des programmes d’études supérieures, et peuvent empêcher les étudiants actuels de terminer leurs études supérieures.
Que peuvent faire les alliés de la Faculté de médecine pour réduire le stress des étudiants diplômés?
Appui financier
Selon Tyler Smith, étudiant au doctorat au Département de biochimie, microbiologie et immunologie (BMI) et coprésident de l’association des étudiants diplômés du BMI à l’Université d’Ottawa, la réponse est simple .
« Nous avons besoin de plus de bourses d’études pour couvrir les frais de scolarité, ainsi que de plus de financement pour augmenter les allocations pour compenser l’inflation. Sinon, nos programmes continueront à perdre des candidats au doctorat de qualité, et rapidement,» il dit.
Pour les étudiants internationaux, comme Toka Hussein qui poursuit actuellement un doctorat en biochimie à l’Université d’Ottawa, un appui financier supplémentaire pourrait faire une différence significative dans le bien-être mental des apprenants.
« Les étudiants étrangers ne peuvent même pas prendre l’avion pour aller voir leur famille, car le billet aller-retour pour l’Inde, par exemple, représente au moins un mois complet d’allocation », explique Toka. La tension émotionnelle liée à l’éloignement de la famille et au mal du pays est un fardeau supplémentaire à supporter lorsque certains de ces étudiants sont également confrontés à des difficultés financières dans le cadre de leurs études.
Les bourses d’études sont un excellent point de départ pour quiconque aimerait offrir une aide aux étudiants de la Faculté. Contribuer à des fonds ou à des bourses pour les étudiants internationaux, en particulier, parce que ce groupe d’apprenants a souvent moins accès aux bourses au niveau de la maîtrise.
Les bourses d’études qui visent à accroître la diversité sont également un domaine dans lequel la Faculté pourrait bénéficier d’un appui financier.
« La diversité des façons de penser est ce qui rend la science si merveilleuse », s’exclame la Dre Wiper-Bergeron. « Être capable de soutenir la diversité dans nos environnements de formation et d’amener des personnes ayant des expériences différentes à travailler sur un problème, c’est précisément l’idéal que nous poursuivons. Les bourses d’études visant à promouvoir la diversité en soutenant les étudiants internationaux et les étudiants issus de groupes sous-représentés nous rapprocheront de cet objectif. »
Ceux qui souhaitent apporter leur soutien et faire avancer les choses dans un domaine de recherche ou d’innovation particulier doivent être informés que leurs contributions peuvent être attribuées à des chercheurs travaillant dans ce domaine. En contribuant à ces fonds, les donateurs offrent aux étudiants diplômés la possibilité de faire des percées et d’apporter des changements importants dans le paysage scientifique.
Enfin, contribuer à une bourse au mérite est un autre moyen pratique d’alléger les contraintes financières qui pèsent sur certains étudiants diplômés. Tel que mentionné précédemment, les étudiants diplômés ne sont pas admissibles à la plupart des bourses d’aide financière offertes par l’Université lorsqu’ils reçoivent une allocation. Par conséquent, contribuer à une bourse au mérite, qui est accordée aux étudiants en fonction de leur excellence universitaire, peut rehausser les allocations et aider les étudiants à lutter contre l’augmentation du coût de la vie.
Les donateurs, les personnes qui souhaitent apporter une contribution et les diplômés qui souhaitent contribuer à une bourse ou à un fonds pour soutenir un étudiant diplômé peuvent communiquer avec Kerry Winnemore sur [email protected], Relations avec les diplômés et engagement communautaire.
Appui non financier
Il existe également des moyens non financiers d’aider les étudiants diplômés de la faculté.
Les possibilités de mentorat professionnel peuvent également être très utiles aux étudiants diplômés. Le fait d’interagir avec des personnes qui ont obtenu une maîtrise ou un doctorat à la Faculté de médecine peut aider les étudiants à tirer parti de leur formation et à voir la lumière au bout du tunnel.
La Faculté s'efforce de créer des liens avec ses diplômés, car leur expérience est inestimable et peut garantir que les programmes d'études supérieures de la Faculté demeurent à la fine pointe et correspondent à ce que le marché du travail recherche. Cette connaissance du marché peut préparer les étudiants diplômés à ce qui les attend une fois qu’ils auront obtenu leur diplôme. Les diplômés qui souhaitent offrir des services de mentorat aux étudiants diplômés peuvent communiquer avec Kerry Winnemore sur [email protected], Relations avec les diplômés et engagement communautaire.
Dans l’ensemble, un effort collectif sur plusieurs fronts, qui répond aux besoins des divers groupes d’apprenants, est nécessaire pour réduire le fardeau financier des étudiants diplômés. L’avenir de l’innovation et du leadership canadiens en science et en médecine en dépend!
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La bourse de recherche de la Faculté de médecine pour les études supérieures octroie un prix à un étudiant ou à une étudiante inscrit(e) à un programme doctoral de la Faculté de médecine, qui s'est distingué(e) par sa recherche, effectuée dans le cadre de son programme d'études.