Bernard Jasmin, vice-doyen à la recherche de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, et son homologue français, le professeur Laurent Schaeffer de l’Université Claude Bernard Lyon 1, ont conclu un partenariat de recherche sur les maladies neuromusculaires, alliance rendue possible par la signature d’une entente de collaboration intervenue cette semaine.
« Deux chefs de file de la recherche ont désormais une occasion exceptionnelle d’unir les efforts de leurs chercheurs et cliniciens dans le domaine des maladies neuromusculaires, estime Bernard Jasmin. Il émanera de ce partenariat une synergie bénéfique non seulement pour les stagiaires et les membres du corps professoral des deux centres, mais aussi pour l’élaboration de nouvelles stratégies de traitement des maladies neuromusculaires, un domaine qui en a grandement besoin. »
Au cours des cinq prochaines années, le Centre de recherche sur les maladies neuromusculaires (CRMN) de l’Université d’Ottawa et l’Institut NeuroMyoGène (INMG) de l’Université de Lyon financeront ensemble quatre projets scientifiques d’envergure par année dans le domaine des maladies neuromusculaires. L’initiative comprendra au moins une équipe de recherche du CRMN et une autre de l’INMG.
« Nos universités poursuivent toutes deux l’excellence en recherche », affirme Mona Nemer, vice-rectrice à la recherche de l’Université d’Ottawa et récipiendaire d’un doctorat honorifique de l’Université de Lyon en 2009. « Nous sommes fiers de favoriser la collaboration scientifique entre nos deux établissements grâce à cette initiative conjointe. »
Fondé en 1999, le CRMN a pour objectif d’accroître la compréhension fondamentale du développement et des maladies neuromusculaires, ainsi qu’à mettre au point de nouvelles façons de traiter les troubles dévastateurs tels que la dystrophie musculaire de Duchenne, l’amyotrophie spinale, la dystrophie myotonique et la myasthénie.
« L’Université d’Ottawa est un partenaire privilégié de l’Université de Lyon », souligne le professeur Frédéric Fleury, président de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et vice-président de l’Université de Lyon. « Ce partenariat d’une grande richesse inclut notamment l’échange de stagiaires et de chercheurs. Nous voyons d’un bon œil son extension à de nouveaux secteurs de collaboration. »
Les facultés de médecine des deux universités et les Hospices civils de Lyon ont également signé un accord d’échange permettant aux résidents d’Ottawa d’effectuer une partie de leur formation médicale en France et aux stagiaires de Lyon d’en faire de même à Ottawa. S’appuyant sur un accord-cadre signé en avril 2015, cette entente contribuera à accroître la collaboration médicale en français entre l’Université d’Ottawa et l’Université de Lyon.
« Ce type d’entente confirme sans équivoque à la population étudiante et aux membres du corps professoral que l’Université d’Ottawa est ouverte sur le monde », affirme Jacques Frémont, recteur de l’Université d’Ottawa. « La collaboration scientifique contribue à la collégialité des relations entre les pays, et nous sommes fiers de mettre en valeur le lien remarquable qui unit la France et le Canada. »
Des représentants des deux universités ont passé deux journées sur le campus de l’Université d’Ottawa, où ils ont effectué la visite guidée des laboratoires de médecine, de science, de génie et de sciences de la santé dans le but de cultiver d’autres possibilités de collaboration entre les deux pays.
Ottawa dispose de l’une des plus fortes concentrations au monde de chercheurs dans le domaine neuromusculaire, dont 50 spécialistes, cliniciens et cliniciens-chercheurs en sciences fondamentales, et plus de 150 stagiaires et employés. Affilié à l’Institut de recherche sur le cerveau de l’Université d’Ottawa, le CRMN réunit des chercheurs de l’Université d’Ottawa, de l’Hôpital d’Ottawa, de l’Institut de recherche de l’Hôpital d’Ottawa, de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO) et de l’Institut de recherche du CHEO.