Le baccalauréat ès sciences spécialisé en médecine moléculaire et translationnelle offre un avantage concurrentiel aux étudiants

Faculté de médecine
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jessie Duong dans un laboratoire.
Le baccalauréat ès sciences spécialisé en médecine moléculaire et translationnelle (MMT) de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa est l’un des programmes les plus uniques au pays.

Le baccalauréat ès sciences spécialisé en médecine moléculaire et translationnelle (MMT) de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa est l’un des programmes les plus uniques au pays : il offre en effet un milieu d’apprentissage fondé sur la collaboration entre les chercheurs de la Faculté et ses instituts de recherche en santé affiliés.

Le programme est conçu pour les étudiants qui ont déjà terminé deux ans de baccalauréat dans une discipline pertinente comme la biochimie, les sciences biomédicales, la chimie, les sciences biopharmaceutiques et la biologie.

Lancé en 2016, le programme a vu sa première cohorte d’étudiants obtenir leur diplôme au printemps dernier. Quarante pour cent de ces étudiants se sont inscrits à un programme d’études supérieures et 50 % ont été acceptés à un programme de médecine.

« Ces statistiques témoignent des normes élevées que nous avons établies pour l’environnement d’apprentissage », affirme Professeur Jean-François Couture, Directeur de MMT. « Nos cours sont en petits groupes et sont axés sur les étudiants : on en compte seulement 40 admis chaque année. Ce fut un plaisir de les regarder s’épanouir dans un tel environnement. »

Depuis son lancement il y a deux ans, ce programme unique s’est avéré révolutionnaire en intégrant les cours théoriques et pratiques, offrant ainsi aux étudiants l’une des expériences d’apprentissage les plus avant-gardistes et les plus innovatrices au Canada.

En vue de souligner la toute première promotion de ce printemps et d’accueillir les nouveaux étudiants en médecine moléculaire et transitionnelle, nous avons demandé à deux diplômés de relater leur expérience au sein du programme:

Sabrina Robichaud (Diplômé en MMT du printemps 2018)

Attrait envers le programme de MMT

Les études que j’avais entreprises auparavant étaient grandement théoriques et n’étaient pas axées sur l’application des concepts. Lorsque j’ai entendu parler du programme de MMT la première fois, j’ai immédiatement éprouvé de l’intérêt puisque j’apprends mieux sur le terrain. Le programme de médecine moléculaire et transitionnelle se démarque étant donné qu’il repose sur le transfert de la théorie de base à la maladie, ce qui rend les cours beaucoup plus intéressants. De cette façon, la science fondamentale est mise en contexte et le fait d’étudier ce mécanisme ou concept prend alors tout son sens.

Meilleurs souvenirs du programme

Le programme de MMT m’a permis de faire de belles rencontres, tant parmi les étudiants que les professeurs. Nous sommes rapidement devenus une famille unie où nous étions chacun prêts à nous entraider les uns les autres. Personne n’était laissé pour compte : nous pouvions toujours compter sur l’aide de quelqu’un lorsque nous en avions besoin. J’ai également pu échanger davantage avec mes professeurs. Je me suis fait de bons amis et ai eu de bons mentors pendant mes études en médecine moléculaire et translationnelle.

Choisir un seul bon souvenir de mes années dans le programme est difficile, nous en avons vécu tellement. Que ce soit nos virées hebdomadaires au Tim Hortons, nos fabuleuses fêtes de Noël, notre première séance d’affiches et notre collation des grades, j’ai vécu deux belles années pendant mes études en MMT.

Conseil pour les nouveaux étudiants en MMT

Choisissez deux laboratoires dont les sujets sont très différents l’un de l’autre. Il s’agira de votre seule occasion d’explorer différents thèmes, alors profitez-en. Profitez également de vos moments plus calmes pour prendre de l’avance sur vos devoirs et vos travaux de laboratoire. Vous vous remercierez plus tard. Pour conclure, il est vrai que le dur labeur porte fruit, mais n’oubliez pas de vous amuser un peu et de prendre soin de vous.


Sabrina est actuellement inscrite à un programme de maîtrise en biochimie à l’Université d’Ottawa où elle étudie les gouttelettes lipidiques à l’Institut de cardiologie avec Professeure Mireille Ouimet; elle a l’intention de passer au programme de Ph. D.

Jessie Duong (Diplômé en MMT du printemps 2018) 

Attrait envers le programme de MMT

Avant de m’inscrire au programme de médecine moléculaire et translationnelle, j’étais étudiant de deuxième année au baccalauréat en sciences biomédicales à l’Université d’Ottawa. Pendant cette période, mes champs d’intérêt et ma passion se situaient dans le domaine de la santé et de la maladie chez l’humain. Lorsque j’ai entendu parler d’un nouveau programme d’études de premier cycle offert par la Faculté de médecine adoptant une approche pédagogique plus holistique, j’ai été intrigué. Le programme proposait des cours intégrant des concepts théoriques nécessaires pour comprendre la science derrière des problèmes médicaux pertinents ainsi qu’une expérience pratique et des techniques en laboratoire requises pour aborder ces problèmes. Après avoir entendu parler des autres possibilités uniques offertes aux étudiants en MMT, notamment deux projets de rotations en 3e année, la bourse pour les travaux en recherche biomédicale et les cours sur les techniques avancées en laboratoire, ma décision de changer de programme était très facile à prendre.

Meilleurs souvenirs du programme

M’inscrire au programme de médecine moléculaire et translationnelle a été l’une des meilleures décisions que j’ai prises. La petite taille des groupes en cours favorisait un environnement d’apprentissage immersif où les étudiants étaient invités à participer aux discussions et à poser des questions. Les professeurs connaissaient nos prénoms; nous n’étions plus de simples numéros dans une classe de 400 personnes. En outre, le programme a offert aux étudiants les outils et les ressources nécessaires pour se spécialiser dans leur domaine d’intérêt. J’avais personnellement un penchant pour la virologie et la pathogenèse virale et j’ai pu réaliser un projet de rotation dans le domaine. J’ai ainsi eu la chance d’explorer l’introduction de l’Ebola et l’infection dans le laboratoire de Professeure Marceline Côté et de terminer ma thèse spécialisée en virologie oncolytique dans le laboratoire de Professeur John Bell. Dans le cadre du programme de MMT, je me suis vu offrir de nouvelles possibilités où j’ai pu acquérir des aptitudes et des connaissances précieuses en recherche biomédicale qui m’ont permis d’obtenir un poste dans mon domaine de choix.

Pour moi, l’aspect le plus mémorable du programme a été les personnes que j’y ai rencontrées. Les professeurs et les étudiants ont su créer un environnement solidaire très chaleureux. Mes pairs étaient des personnes incroyables et brillantes et j’ai noué de solides amitiés pendant mes études.

Conseil pour les nouveaux étudiants en MMT

S’il y a une chose que je peux dire aux nouveaux étudiants en MMT, ce serait de profiter au maximum des deux années dans le programme. Tirez profit de toutes les occasions qui se présenteront à vous, rencontrez de nouvelles personnes et découvrez votre passion.


Jessie poursuit actuellement une maîtrise en microbiologie et immunologie à l’Université d’Ottawa sous la supervision de Professeur John Bell. Son travail le permet d’explorer le volet thérapeutique des virus oncolytiques.

Sabrina Robichaud à la collation des grades.
jessie Duong dans un laboratoire.