La chercheuse Mary-Ellen Harper ouvre la voie à la relève

Faculté de médecine
Dr. Mary-Ellen Harper.
Diplômée de l’Université d’Ottawa, Mary-Ellen Harper estime que c’est grâce à son alma mater qu’elle a pu cultiver ses propres aptitudes au leadership; elle cherche maintenant à donner la même chance à ses étudiants et étudiantes.

La recherche en sciences fondamentales s’accompagne souvent d’un dévouement absolu à un projet. Le choix d’une chercheuse de regarder au-delà de ses propres recherches s’est traduit par de précieuses possibilités d’apprentissage pour ses étudiants et étudiantes.

Dre Mary-Ellen Harper, professeure à la Faculté de médecine, est une experte en bioénergie des mammifères et une pionnière inspirante pour les scientifiques en herbe.

La professeure Harper dirige le programme de Formation avancée en métabolomique et échanges internationaux (MATRIX en anglais), qui jouit d’une subvention FONCER du CRSNG. Le programme a pour but de préparer la prochaine génération de leaders à des carrières sur mesure dans les domaines de la métabolomique, de la bioénergétique et de la bio-informatique. La chercheuse est convaincue que le projet assoira la présence de l’Université d’Ottawa en métabolomique et révolutionnera ce nouveau domaine d’ici quelques années.

« Les chercheurs sont essentiels à la qualité des recherches qui se font dans leurs laboratoires, mais ils sont aussi des professeurs et des mentors », explique la chercheuse dans son propre laboratoire bourdonnant d’activité au Département de biochimie, microbiologie et immunologie. « J’essaie de mener par l’exemple et de donner le gout à mes étudiants de chercher des solutions inventives à des problems scientifiques. »

Diplômée de l’Université d’Ottawa, Mary-Ellen Harper estime que c’est grâce à son alma mater qu’elle a pu cultiver ses propres aptitudes au leadership. Elle cherche maintenant à donner la même chance à ses étudiants et étudiantes.

« Je suis honorée de contribuer à l’enseignement des compétences et des valeurs dont les étudiants de l’Université auront besoin pour faire carrière en sciences biologiques », affirme celle qui est aussi titulaire de la Chaire de recherche de l’Université en bioénergie mitochondriale.

Elle indique par ailleurs que ses recherches avant-gardistes en énergie cellulaire ont beaucoup bénéficié de la riche collaboration entre la Faculté de médecine et ses hôpitaux et instituts partenaires. Par ses travaux qui touchent tant les mitochondries isolées que les cultures cellulaires, les souris transgéniques et la recherche clinique, la professeure Harper contribue à la réputation croissante de l’Université d’Ottawa en recherche translationnelle.

Jouissant elle-même d’une renommée internationale, elle est fréquemment invitée à prononcer des conférences à l’étranger, et ses succès continuent de rejaillir sur l’Université d’Ottawa.

En définitive, affirme-t-elle, le mentorat est un aspect clé de la réussite en sciences, un principe qu’elle s’efforce de mettre en pratique tous les jours avec ses étudiants.

« Je crois sincèrement que c’est la meilleure façon de recruter et de former les chercheurs en sciences biomédicales de demain », dit-elle.

Dr. Mary-Ellen Harper.

 

Quelques membres du laboratoire de la Dre Harper, debout dans un laboratoire.