Un choix d’expérience : l’IRCuO nomme la Dre Ruth Slack, chercheuse chevronnée, au poste de directrice

Faculté de médecine
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Photo de Dr. Ruth Slack.
Chercheuse dans le domaine des cellules souches, elle compte évaluer les forces et les valeurs de l’Institut afin d’attirer les plus grands talents et de définir les priorités en matière de recherche.

 

Ceux qui connaissent la Dre Ruth Slack savent très bien qu’elle a les atouts nécessaires pour diriger, à titre de nouvelle directrice, l’Institut de recherche sur le cerveau de l’Université d’Ottawa (IRCuO). L’Institut réunit les plus grands chercheurs issus de diverses disciplines, y compris des leaders internationaux dans leurs domaines respectifs. Ensemble, ils permettent de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau et développent de nouveaux traitements efficaces pour traiter les lésions cérébrales ainsi que les troubles neurologiques et psychiatriques. Assumer la direction d’un pôle de recherche débordant d’activités est certes intéressant, et sans aucun doute exigeant.

La Dre Slack a toujours porté plusieurs chapeaux à l’Université d’Ottawa. Entre la conciliation des rôles de leadership à la Faculté de médecine et ailleurs, elle dirige également un programme de recherche sur les cellules souches neuronales qui est reconnu à l’échelle internationale. Nous lui avons posé quelques questions afin de découvrir ce qui l’a poussée à accepter ce nouveau rôle exigeant et en apprendre davantage sur sa vision pour le succès continu de l’Institut.

De quelle façon souhaitez-vous faire votre marque comme directrice de l’IRCuO?

Je travaille à l’IRCuO à titre de chercheuse depuis 2012, et il a été très gratifiant pour moi de voir l’Institut s’épanouir et devenir un centre d’activités de recherche sur le cerveau de renommée mondiale. Maintenant, à titre de directrice, je suis emballée à l’idée de lancer une vaste consultation auprès des membres de l’Institut et de réévaluer et redéfinir nos priorités de recherche en fonction de nos forces, de nos valeurs et de nos orientations futures. Nous avons une chance inouïe de stimuler et de faire avancer la recherche sur le cerveau à Ottawa. L’Institut regorge de talents et d’expertise dont le potentiel est formidable.

Qu’attendez-vous avez le plus d’impatience?

J’ai bien hâte de poursuivre la transformation de la recherche sur le cerveau en regroupant nos plus grands chercheurs sous forme de groupes interactifs réunissant l’ensemble des facultés et des établissements partenaires affiliés. Encourager cette collaboration est essentiel à l’élaboration de nouvelles connaissances et de nouveaux traitements de sorte à pouvoir transformer la vie des personnes qui souffrent de troubles neurologiques et psychiatriques.

Il semble que vous ayez une vision bien définie pour l’IRCuO.

Oui! Dans l’ensemble, je souhaite que l’Institut continue d’élargir la portée de ses activités de sensibilisation et de financement, en continuant de miser sur nos ressources et la création de partenariats à l’échelle locale, nationale et internationale. Et, bien sûr, il est essentiel pour nous de continuer à attirer les plus grands chercheurs de plusieurs disciplines afin d’acquérir des connaissances fondamentales et développer de nouveaux traitements.

Pourquoi la collaboration est-elle si importante à l’avancement de la recherche sur le cerveau?

Je crois que des liens solides de collaboration avec des chercheurs multidisciplinaires mènent à des travaux de recherche révolutionnaires. Alors que la technologie devient de plus en plus complexe, nous devons réunir plusieurs grands esprits afin de parvenir à résoudre des questions de recherche essentielles. Puis, lorsque des découvertes fondamentales sont faites, c’est grâce à cette collaboration que celles-ci peuvent être mises en pratique et avoir un impact immédiat pour les patients. Selon moi, collaborer avec les nombreux chercheurs exceptionnels que nous avons ici est un réel privilège et nous permet de faire des découvertes importantes.

Pourquoi l’IRCuO encourage-t-il aussi activement la participation des patients et des communautés?

Établir des liens avec la communauté est essentiel à notre progrès. Nous sollicitions la participation des membres de la communauté dans la planification de nouveaux projets de recherche et leur demandons ce qu’ils souhaitent connaître de la recherche sur le cerveau. Nous leur expliquons également comment nos découvertes scientifiques auront un impact sur les personnes atteintes de troubles neurologiques et psychiatriques. Ils participent aussi à nos activités de financement, pour lesquelles ils sont reconnaissants — cela est très important pour les travaux que nous accomplissons.

Vous avez consacré votre carrière à la recherche sur le cerveau. Quelles sont vos priorités actuelles? 

Les travaux dans mon laboratoire portent sur l’élaboration de nouvelles stratégies pour traiter les AVC et les maladies neurodégénératives en tirant profit de la capacité de régénération du cerveau. Le cerveau dispose d’un potentiel fascinant et incroyable pour rétablir ses tissus endommagés. Plus particulièrement, nous étudions les cellules souches et les décisions qu’elles prennent pour rétablir les fonctions cérébrales — un sujet pour lequel je me suis éprise à titre de doctorante au Département de médecine cellulaire et moléculaire à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa.

Quelles qualités ont fait de vous la leader que vous êtes aujourd’hui?

Un empressement à collaborer a été essentiel à la réalisation de mon potentiel en recherche et sera d’autant plus important à titre de directrice de l’IRCuO. Un leader doit également être créatif, et je suis capable de faire preuve de créativité pour développer de nouvelles idées et solutions, et surmonter les obstacles. Et bien entendu, la persistance! Comme scientifiques, nous sommes motivés à obtenir des réponses. Je ne baisse pas les bras jusqu’à ce que j’aie atteint mon objectif, et à titre de nouvelle directrice de l’IRCuO, je me réjouis à l’idée d’accepter des défis et de célébrer les succès qui nous attendent.

Photo de Dr. Ruth Slack.