Conversations sur la vérité et la réconciliation

Faculté de médecine
la Semaine nationale de la vérité et de la réconciliation
Le 30 septembre est la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, une journée pour commémorer l’histoire et l’héritage du système des pensionnats, pour rendre hommage aux survivants des Premières Nations, Inuits et Métis, à leurs familles et à leurs communautés, et pour réfléchir à notre parcours commun de réconciliation.

Le 30 septembre a lieu la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, une journée pour commémorer l’histoire et l’héritage du système des pensionnats, pour rendre hommage aux survivants des Premières Nations, Inuits et Métis, à leurs familles et à leurs communautés, et pour réfléchir à notre parcours commun de réconciliation.

Le mouvement de la Journée du chandail orange du 30 septembre est une initiative des survivants des pensionnats de la Colombie-Britannique. Pendant un rassemblement commémoratif en 2013, Phyllis Webstad, ancienne élève d’un pensionnat, a raconté qu’on lui avait pris son chandail neuf d’un orange fulgurant acheté par sa grand-mère lors de son premier jour au pensionnat.

Les répercussions des pensionnats sont toujours présentes pour les survivants et leurs descendants, qui subissent maintenant les effets intergénérationnelles des traumatismes personnels transmis et la perte de la langue, de la culture, des enseignements traditionnels et du bien-être mental et spirituel. La Journée du chandail orange ouvre la voie à la conversation et à la discussion sur les incidences des pensionnats et l’héritage qu’ils ont laissé derrière eux. C’est l’occasion de jeter des ponts pour la réconciliation et l’espoir.

En 2019, l’Association des facultés de médecine du Canada a publié l’Engagement conjoint à agir pour la santé des Autochtones, une feuille de route visant un changement institutionnel concret qui permettra aux facultés de médecine canadiennes de mieux répondre aux appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation. Elle a été approuvée à l’unanimité par les 17 facultés de médecine canadiennes, dont l’Université d’Ottawa.

Depuis 2005, le Programme autochtone de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa s’efforce de sensibiliser les gens aux questions autochtones et d’augmenter le nombre d’étudiants autochtones dans le programme d’études médicales de premier cycle. Dans le cadre de la réponse continue de la Faculté de médecine aux appels à l’action, nous établissons un nouveau Centre de recherche et d’éducation en santé autochtone (CRESA). Sa directrice fondatrice, la Dre Sarah Minwanimad Funnell, guide la Faculté dans sa collaboration avec les intervenants et les praticiens de la santé autochtone afin de développer une vision du CRESA qui est axée sur les solutions, qui répond aux besoins locaux et régionaux, et qui est centrée sur les priorités des Autochtones en matière de santé et de services sociaux.

La Semaine de la vérité et de la réconciliation à la Faculté, organisée en collaboration avec le Centre de recherche et d’éducation en santé autochtone, le Programme autochtone des études médicales de premier cycle, le Bureau d’équité, de diversité et d’inclusion, et le Bureau du développement professionnel continu, a offert aujourd’hui, en signe de solidarité et d’engagement, des occasions d’apprentissage sur les pensionnats et le travail de réconciliation par le biais d’une série de webinaires en ligne et d’une exposition sur place, ainsi que par le port de chandails et d’épinglettes « Chaque enfant compte » ou « Every Child Matters ». Nous espérons que nous poursuivrons cet important dialogue tout au long de l’année. Chaque enfant compte.

Pour de plus amples renseignements, consultez le site du Centre national pour la vérité et la réconciliation.


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Le fonds destiné aux Initiatives en matière de Responsabilité sociale de la Faculté de médecine a été créé pour soutenir les activités qui favorisent la transformation réciproque de l’École de médecine et des communautés au service desquelles nous œuvrons par le biais d’un engagement communautaire et des parties prenantes significatif, renforcé par l’expérience apprenante et une mission professorale collaborative. 

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