La diversité grandissante à la Faculté saluée par les femmes dans des rôles de leadership

Faculté de médecine
Collage de photos de la Dre Manon Denis-LeBlanc, la Dre Manisha Kulkarni et la Dre Clare Liddy.
L’augmentation du nombre de femmes au sein du corps professoral et du leadership profite à tous, selon trois dirigeantes à la Faculté.

Au cours des deux dernières années, plus de la moitié des nominations au sein du corps professoral ont été des femmes. En 2020, les femmes ont également reçu plus de la moitié des Prix d’excellence de la Faculté de médecine. Et, grâce au processus de promotion et de nomination rigoureux de la Faculté et à son engagement en faveur de la diversité, les femmes sont plus nombreuses que jamais à occuper des rôles de leadership.

Pour souligner la Journée internationale de la femme, célébrée le 8 mars, trois femmes qui occupent des rôles de leadership partagent leurs réflexions sur la promotion des femmes dirigeantes.


Dre Manon Denis-LeBlanc

Vice-doyenne, Affaires francophones
Professeure adjointe, Département de médecine familiale
Médecin de famille, Hôpital Montfort

Le nombre de femmes dans des rôles de leadership est en pleine croissance à la Faculté — quels sont les changements que cela amène et quel conseil donneriez-vous à la Faculté pour qu’elle continue sur cette trajectoire?

Je rêve du jour où nous n’aurons plus à faire exprès de nous assurer qu’il y a autant de femmes leaders que d’hommes. Que l’équité soit présente naturellement. Je crois aussi que nous nous rapprochons de plus en plus de ce jour. Selon moi, l’arrivée de « la femme » en général a permis de déconstruire le modèle traditionnel du leadership, en l’humanisant, en lui permettant plus de latitude et plus de styles variés. En revanche, de nos jours, je remarque avec fierté que le mode de leadership de chacun relève plus de son individualité propre que de son genre. Enfin, je crois que c’est la diversité qui amène en fait le plus de créativité et de complémentarité parmi les leaders, ce que notre Faculté encourage avec brio.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous d’être une femme dans un rôle de leadership à la Faculté?

La Faculté, et tout particulièrement notre doyen actuel, le Dr Bernard Jasmin, me permet une grande latitude dans la façon de diriger mon équipe, ce que j’apprécie grandement. Il m’est donc possible de m’épanouir en tant que leader à la fois créative, ambitieuse, vaillante et sensible, et je crois sincèrement que mon équipe reflète merveilleusement bien ces qualités. La force des Affaires francophones réside très certainement dans le travail d’équipe.

Qu’avez-vous fait pour aider d’autres femmes à réaliser leurs aspirations professionnelles?

J’adore tout simplement accompagner les jeunes dans leur cheminement, c’est la raison première pour laquelle j’aime autant enseigner! En fait, je ne refuse jamais un apprenant dans mon travail clinique. Et comme il y a de plus en plus de femmes en médecine familiale, alors j’ai eu de très nombreuses occasions d’en aider plusieurs dans leurs aspirations. Encore une fois, j’approche ceci comme un travail d’équipe et je crois que ces jeunes dames apprécient.


Dre Manisha Kulkarni

Directrice intérimaire, Programme de santé mondiale, Bureau de l’internationalisation et de la santé mondiale
Professeure agrégée et chercheuse, École d’épidémiologie et de santé publique

 Le nombre de femmes dans des rôles de leadership est en pleine croissance à la Faculté—quels sont les changements que cela amène et quel conseil donneriez-vous à la Faculté pour qu’elle continue sur cette trajectoire?

Plus les femmes seront nombreuses à occuper des postes de leadership, plus nous serons à même, collectivement, de parvenir à l’égalité des sexes, ce qui profitera à tous. Je crois que les meilleures décisions sont prises lorsqu’il y a une diversité de voix autour de la table. Il est très encourageant de voir un nombre croissant de femmes à des postes de leadership à la Faculté qui servent de modèles pour la future génération de femmes, et qui apportent différentes perspectives pour façonner les orientations et les décisions stratégiques de la Faculté.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous d’être une femme dans un rôle de leadership à la Faculté?

Dans mon rôle de directrice intérimaire du Programme de santé mondiale, j’accorde une grande importance au développement d’une approche collaborative et interdisciplinaire pour faire avancer les dossiers de santé mondiale. À cette fin, je peux compter sur mon expérience de travail avec de nombreuses parties prenantes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du cadre universitaire, allant des ministères de la Santé d’autres pays aux ONG internationales, en passant par les groupes communautaires locaux. Il est donc important de comprendre les différents points de vue et intérêts, et de trouver un terrain d’entente pour progresser sur des priorités communes.

Qu’avez-vous fait pour aider d’autres femmes à réaliser leurs aspirations professionnelles?

J’ai eu la chance de pouvoir mentorer des étudiantes extraordinaires, dont beaucoup ont déjà obtenu leur diplôme et ont poursuivi des études ou une carrière en épidémiologie et en santé mondiale. J’essaie de cultiver le talent et de donner à mes étudiantes des occasions de gagner en visibilité et en confiance grâce à des conférences et des occasions de réseautage. En faisant participer mes étudiantes à mes initiatives de recherche appliquée, où elles peuvent travailler aux côtés de partenaires d’autres pays ou de secteurs non universitaires, elles acquièrent des compétences pratiques et professionnelles qui pourront les aider à réussir dans leur carrière.


Dre Clare Liddy

Directrice et professeure, Département de médecine familiale
Chercheuse principale, Institut de recherche Bruyère
Médecin de famille, Équipe universitaire de santé familiale de L’Hôpital d’Ottawa

Le nombre de femmes dans des rôles de leadership est en pleine croissance à la Faculté—quels sont les changements que cela amène et quel conseil donneriez-vous à la Faculté pour qu’elle continue sur cette trajectoire?

Je suis très heureuse de voir plus de femmes dans des postes de leadership à la Faculté de médecine. Cette diversité apporte de nouvelles idées et favorise la pensée novatrice au sein du leadership. Il faut inviter les femmes dès le début de leur carrière et leur proposer une formation en leadership. Elles doivent être reconnues comme des leaders émergentes et être soutenues dans le développement d’un ensemble de compétences pour les postes de haut niveau. Les politiques favorables à la famille doivent être encouragées, car elles sont bénéfiques pour tous.

Qu’est-ce que cela signifie pour vous d’être une femme dans un rôle de leadership à la Faculté?

Je suis extrêmement fière d’occuper ce poste. Cela m’offre l’immense opportunité d’être un modèle pour d’autres femmes et c’est d’ailleurs l’une des choses qui m’ont poussée à accepter le rôle de directrice du Département de médecine familiale ici, à l’Université d’Ottawa. Je suis ravie de diriger le plus grand département clinique de la Faculté de médecine. Cette équipe se consacre pleinement à l’enseignement et à la recherche de pointe en médecine familiale, ce qui entraîne une amélioration générale de la santé de notre population.

Qu’avez-vous fait pour aider d’autres femmes à réaliser leurs aspirations professionnelles?

Avant tout, j’essaie d’être un modèle pour les autres femmes en médecine et je les encourage à envisager les différentes possibilités de leadership. Ces rôles sont passionnants et peuvent avoir un impact majeur. J’essaie de soutenir la formation en leadership, d’identifier les jeunes leaders émergentes et de les inviter directement à la table de l’équipe de leadership. Je parle ouvertement des défis de trouver un équilibre de vie avec les exigences parallèles de la famille et de la pratique clinique, et j’essaie de modeler certaines des techniques simples que j’utilise au quotidien.

 

Remarque : toutes les photos ont été prises avant la pandémie de COVID-19.


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Le Fonds « Les Femmes Et Le Leadership » est établie de rend hommage à l’ancien doyen, Peter Walker qui a réussi à créer un milieu de travail favorable aux femmes et qui les encourage à assumer des rôles plus importants dans le domaine de l’éducation en santé.

Un médecin dans une clinique parle à une étudiante.

 

Une chercheure se tient avec deux apprenants.

 

Six panélistes debout ensemble lors d'une conférence.