Les membres de la Faculté de médecine se souviendront longtemps de la docteure Danielle Nahon comme étant une personne remarquable qui a inspiré les autres par son dévouement exemplaire et sa volonté de reconnaître la valeur de chacun, qualités qu’elle démontrait quotidiennement, tant dans sa vie personnelle que dans l’exercice de sa profession de thérapeute.
Danielle Nahon, du Département de psychiatrie, a intégré la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa en 1993 à titre de chargée de cours, avant de devenir professeure adjointe en 1994. En 2013, elle a été promue au poste de professeure agrégée en psychiatrie. Coprésidente du Programme de mentorat facultaire pour les femmes, elle a également siégé au Comité consultatif, sa participation dans les questions d’équité, de diversité et de genre étant éminemment valorisée.
Mentore et professeure très estimée à la Faculté de médecine, la docteure Nahon enseignait la psychologie, la médecine et le counseling (parmi d’autres disciplines de la santé) au premier cycle et au niveau postdoctoral à la Faculté et à l’Hôpital d’Ottawa. Elle a conseillé des étudiants en médecine, des résidents et des professeurs en matière de mieux-être, en leur inculquant un équilibre travail-famille.
Amis et collègues gardent le souvenir d’une personne chaleureuse, drôle et généreuse, dont la personnalité énergique et la volonté d’offrir des suggestions ont contribué à plusieurs collaborations enrichissantes. La docteure Nahon était très respectée au sein du Département de psychiatrie et dans l’ensemble de la Faculté. D’une éthique à toute épreuve, elle s’efforçait toujours de faire ce qui était juste, même si parfois cela ne pouvait rendre tout le monde heureux. Cependant, ses collègues s’accordent pour affirmer qu’elle était remarquablement douée pour mettre les gens à l’aise et qu’elle possédait le don d’amener les gens à parler et à partager leurs idées.
Reconnue comme étant une défenseuse infatigable du corps professoral féminin, elle organisait régulièrement des soirées d’information, d’amitié et de réseautage sur des sujets d’intérêt particulier pour ses consœurs, tels que la promotion des femmes et l’équilibre travail-famille. Elle a joué sans conteste un rôle très important dans le changement du climat de soutien pour le corps professoral féminin.
En collaboration avec une proche collègue, la docteure Nahon a travaillé sur le Modèle d’intégrité qui a servi de fondement pour les services offerts dans le cadre de sa pratique en psychologie clinique et counseling. Au cours d’une série de conférences, elles ont partagé ce modèle avec les étudiants en médecine de première année, dans le but de leur apprendre à intégrer leurs valeurs personnelles à leur rôle de médecins néophytes. Pour les personnes ordinaires, le modèle soulignait l’importance des valeurs, du courage, de la responsabilité, de la pertinence et de la « conscience réfléchie modifiée » en santé mentale et mieux-être.
La Faculté de médecine sera toujours très reconnaissante à la docteure Danielle Nahon pour son engagement et ses contributions aux initiatives, aux priorités et au mieux-être de son établissement. Cette précieuse collaboratrice nous manquera énormément.
