Chaque apprenant admis à la Faculté de médecine a été sélectionné en fonction de critères précis. Mais quelles sont les raisons qui motivent ces apprenants à choisir la médecine? Pour certains, un événement a changé leur vie et les a mis sur cette voie, tandis que d’autres cherchent à satisfaire une passion de longue date pour la santé ou la science. Quelle que soit la raison, le simple fait de choisir des études de médecine mène inévitablement ces apprenants sur la voie de l’amélioration de la société.
Qu’est-ce qui motive les étudiants à choisir la médecine?
C’est à un très jeune âge que Sierra Land, étudiante en première année de médecine, a développé une passion pour le domaine de la médecine. Après s’être cassé deux dents alors qu’elle résidait sur la petite île de Nevis, dans les Caraïbes, Land et ses parents ont été confrontés à divers obstacles dans leur recherche de soins médicaux immédiats. Parmi ceux-ci, l’absence de dentistes sur l’île, le coût élevé des déplacements en dehors de Nevis et une catastrophe naturelle qui avait grandement déstabilisé l’environnement à l’époque.
« Déjà, j’avais commencé à comprendre que divers obstacles socioéconomiques jouaient un rôle déterminant dans les résultats sur la santé », dit-elle.
Land croit que, comme médecin, elle aura plus de pouvoir pour influencer les politiques décisionnelles et défendre les communautés dans le besoin. Elle espère « contribuer aux changements nécessaires pour ces communautés dans un souci de santé, d’équité et de responsabilité sociale afin de mieux les servir », déclare-t-elle.
En ce qui concerne Adèle Arsenault, une autre étudiante en première année de médecine, c’est son expérience de vie dans une région rurale de l’Île-du-Prince-Édouard qui a, entre autres choses, façonné sa vision de la médecine et les contributions qu’elle souhaite apporter.
« En ce qui me concerne, je viens d’un milieu rural », dit-elle. « Plusieurs personnes n’ont pas de médecin de famille à l’Île-du-Prince-Édouard, alors plusieurs doivent se rendre dans d’autres provinces comme la Nouvelle-Écosse ou le Nouveau-Brunswick pour obtenir des soins. C’était un peu la norme en grandissant. Je pense que le fait d’avoir cette perspective va vraiment me permettre de faire pression pour que des changements soient apportés à la médecine rurale, qui pose un problème important au Canada. »
Pour Duale Omar, qui fait partie de la promotion 2026 du programme M.D., c’est le désir d’aider les gens à jouir d’une meilleure qualité de vie qui l’a amené à s’intéresser au domaine médical.
« En tant que clinicien, je pourrai participer au processus de rétablissement d’une personne, qui pourra ainsi mener une vie plus saine et, a fortiori, plus heureuse », souligne Omar.
En tant que Canadien noir élevé par une mère célibataire, Omar a dû faire face à certains défis socioéconomiques dans la poursuite de ses objectifs. Il espère donc pouvoir aider les étudiants des communautés marginalisées une fois qu’il aura obtenu son diplôme, en leur donnant accès à des possibilités de soutien et de mentorat.
« Une fois que je me serai bien établi dans ce domaine,» dit-il, «j’aimerais m’impliquer au sein de projets déjà élaborés, voire créer mes propres projets pour aider les personnes issues de communautés marginalisées et leur montrer que, quels que soient leurs antécédents ou leur statut socioéconomique, elles peuvent atteindre leurs buts.»
Quels sont les défis auxquels sont confrontés les nouveaux étudiants en médecine?
Pour de nombreux étudiants en médecine, le cheminement vers l’obtention leur diplôme n’est pas sans difficultés. Ces défis peuvent aller du fardeau financier des frais de scolarité à la pression exercée par le fait de devoir choisir rapidement une spécialité, en passant par l’acquisition d’une expérience réelle dans une spécialité donnée. Aider les nouveaux étudiants en médecine à relever ces défis peut contribuer à leur épanouissement sur le plan scolaire et professionnel.
« Je pense que les bourses d’études ont joué un rôle important pour m’aider », explique Land. « Le financement contribue réellement à alléger une partie du stress que j’éprouve en tant qu’étudiante en médecine, sans compter que j’ai déjà beaucoup d’autres choses sur lesquelles je dois me concentrer. »
Contribuer au Fonds d’appui aux étudiants et étudiantes de la Faculté de médecine est un excellent moyen pour quiconque souhaite aider les nouveaux étudiants à surmonter les obstacles financiers qui accompagnent les études en médecine. Le fonds offre un soutien financier à tous les étudiants inscrits à la Faculté de médecine.
Dans un domaine où l’expérience pratique et la possibilité d’appliquer les connaissances théoriques à des situations réelles sont essentielles à l’apprentissage, les obstacles qui sont apparus au cours de la pandémie sont également une source de préoccupation pour les apprenants.
« Je pense qu’à l’heure actuelle,» déclare Land, «ce serait vraiment bien d’entrer davantage en contact avec les médecins sur le terrain, d’apprendre comment ils gèrent leur travail au quotidien, les défis qu’ils rencontrent, les ressources qu’ils utilisent en médecine pour les aider à retenir la quantité d’informations que nous sommes censés connaître. »
Les diplômés sont d’excellentes personnes-ressources pour ces types de services de mentorat, car ils comprennent certains des défis auxquels les étudiants en médecine sont confrontés. Le mentorat des étudiants peut également être un excellent moyen pour les diplômés de puiser dans les bons souvenirs de leur passage à l’université et de renouer avec ce qui les a poussés à poursuivre une carrière en médecine. Les diplômés qui souhaitent devenir mentors d’étudiants en médecine ou d’étudiants diplômés peuvent communiquer avec Kerry Winnemore sur [email protected] , Relations avec les diplômés et engagement communautaire.
Les nouveaux étudiants en médecine ont encore beaucoup de chemin à parcourir pour devenir les futurs médecins et chefs de file de la médecine au Canada, mais le fait de recevoir l’aide dont ils ont besoin en cours de route rendra leur parcours d’autant plus intéressant.