Par Linda Scales
Héritière d’une brillante histoire longue de plus 70 ans, l’École d’épidémiologie, de santé publique et de médecine préventive (EESPMP) de la Faculté de médecine a été inaugurée officiellement le 19 mai dernier lors d’une cérémonie. Venant remplacer le Département d’épidémiologie et de santé communautaire, l’École offre une formation à la fois universitaire et professionnelle, en plus de mener des activités de recherche d’envergure internationale en santé publique et appliquée.
L’inauguration a été précédée par un hommage rendu au Dr John Last, professeur émérite et ancien directeur du Département d’épidémiologie. Le Dr Last est connu en particulier pour son leadership dans la rédaction du Dictionnaire d’épidémiologie, qui en est maintenant à sa sixième édition et qui a été traduit en 14 langues, ainsi que dans l’initiative de l’Association internationale d’épidémiologie visant à élaborer des lignes directrices en matière d’éthique pour la recherche, la pratique et l’enseignement en épidémiologie. Le Dr Last, qui a célébré cette année son 90e anniversaire, a été décoré de l’Ordre du Canada en 2012. À l’occasion de l’inauguration, se sont joints à lui le Dr Jacques Bradwejn, doyen de la Faculté de médecine, le Dr Julian Little, directeur de la nouvelle École, et le Dr Peter Donnelly, président de Santé publique Ontario, qui ont prononcé quelques mots.
L’École se veut un carrefour interdisciplinaire axé sur la collaboration en matière d’apprentissage et de recherche au sein de la Faculté. Elle offre quatre programmes d’enseignement principaux : M.Sc. et Ph.D. en épidémiologie, enseignement destiné aux étudiants de premier cycle en médecine, et programme de résidence en santé publique et médecine préventive. De même, les activités de recherche de l’EESPMP, sous la direction dynamique du Dr Little, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en épidémiologie du génome humain, bénéficient d’une vaste portée grâce aux compétences et aux talents de chercheurs issus d’une multitude de disciplines universitaires et de domaines d’intérêt.
La transformation de l’ancien département en école fournit une structure mieux adaptée qui permet d’enrichir les programmes de formation, d’élargir le champ de la recherche et de favoriser un engagement accru auprès des partenaires et autres intervenants au profit d’une approche plus collaborative en recherche et en enseignement. À l’échelle locale, l’École vise à améliorer l’état de santé des patients et du public en général au sein de la population diversifiée de la région d’Ottawa. Dans une perspective plus générale, elle mènera des activités de recherche sur les déterminants de la santé et les causes des maladies. Enfin, elle élaborera, mettra en place et évaluera des pratiques, programmes et politiques visant à optimiser les services de santé et les services sociaux.
Cette histoire a premièrement apparu dans la Gazette de l’uOttawa.