En collaboration avec Neraj Manhas et Leonardo Martin Calderon, leaders étudiants du programme pour les étudiants de faible statut socioéconomique (FSSE), le programme de médecine de l’Université d’Ottawa procèdera à la mise en œuvre d’une autre phase en vertu de son mandat de responsabilité sociale.
À compter de septembre, le programme de médecine de l’Université d’Ottawa mettra en œuvre les phases I et II de son programme FSSE. La phase I permettra de réserver chaque année deux places pour des étudiants en médecine issus de ménages de faible statut socioéconomique. La phase II offrira des bourses et du mentorat aux étudiants de faible statut socioéconomique qui souhaitent poursuivre des études en pré-médecine.
L’objectif de cette phase I, dans son développement d’un programme d’accès aux études médicales pour les étudiants de faible statut socioéconomique à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, est de rendre l’école de médecine plus accessible aux candidats provenant de familles dont les ressources financières sont limitées.
Cela se traduira par une meilleure équité pour ces futurs candidats, tout en contribuant à la diversité de la population étudiante de la Faculté. Dans le cadre de cette initiative, tous les candidats doivent avant tout satisfaire aux exigences scolaires et parascolaires requises dans le cadre du processus d’admission.
« En enseignement de la médecine, une population étudiante diversifiée est jugée essentielle pour la création d’une main-d’œuvre médicale pouvant répondre aux besoins actuels d’une population de patients canadiens tout aussi diversifiée », a déclaré la Dre Geneviève Lemay, doyenne adjointe, Admissions, Études médicales de premier cycle à l’Université d’Ottawa.
Selon les plus récents rapports de l’Association des facultés de médecine du Canada (AFMC) et du Journal de l’Association médicale canadienne, les données démographiques actuelles sur les étudiants en médecine du Canada ne reflètent pas celles de l’ensemble de la population. La plupart des étudiants sont issus de ménages dont le revenu familial est plus élevé que la moyenne, ils proviennent de façon disproportionnée de régions urbaines, et leurs parents ont terminé des études postsecondaires. Cette tendance risque de contribuer aux inégalités d’accès aux soins.
« En éliminant certains des obstacles à la formation en médecine, nous espérons atténuer la disparité socioéconomique actuelle dans les admissions à l’école de médecine et offrir une égalité d’accès à l’éducation aux futures générations de médecins », a ajouté la Dre Lemay
Pour toutes questions, veuillez communiquer avec le Bureau des admissions pour le Programme d’études médicales de premier cycle à l’Université d’Ottawa.