Une pédiatre trouve sa voie et son partenaire de vie à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa

Faculté de médecine
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Les époux de la cohorte de 2000, la Dre Kirsten Miller et le Dr Justin Lo s’inspirent de leur bonne fortune pour aider les jeunes étudiants en médecine.

Jessica Sinclair

Lorsque la cohorte de 2000 s’est réunie pour les retrouvailles du 15e anniversaire, personne ne pouvait s’arrêter de parler. La Dre Kirsten Miller, pédiatre, estime que le taux de participation a probablement battu un nouveau record. Au sein de cette cohorte de près de 80 étudiants, il s’est formé un esprit de camaraderie et un lien étroit instinctif qui ont soudé le groupe.

« J’aimerais dire que huit couples de cette cohorte se sont mariés », mentionne la Dre Miller.

Parmi ces couples, il y a la Dre Miller et son époux, le pathologiste Dr Justin Lo. Vivant maintenant à Prince George, en Colombie-Britannique, ils jouissent de pratiques médicales prospères et d’une vie familiale heureuse avec leurs trois jeunes garçons.

Ils sont également des donateurs mensuels à leur alma mater. La raison est simple : un sens profond de gratitude.

« Nous croyons que l’Université d’Ottawa nous a donné une chance, et cette chance a contribué à nos parcours, » mentionne la Dre Miller. « En plus de permettre à nos chemins de se croiser! »

L’Université d’Ottawa a été le premier choix de la Dre Miller pour ses études en médecine. En fait, dès qu’elle a reçu sa lettre d’acceptation à l’Université d’Ottawa, la Dre Miller n’a pas attendu de recevoir la réponse des autres universités auxquelles elle s’était inscrite. Elle a immédiatement retiré sa demande auprès des autres facultés de médecine, de sorte qu’elle ne sait toujours pas ce qu’étaient leurs réponses.

La Dre Miller se souvient du moment précis où elle a songé pour la toute première fois à faire carrière en pédiatrie. Ce fut lors de son premier stage d’externat, et l’idée de rencontrer des patients pour la toute première fois était intimidante. Après une journée de travail réussie, sa superviseure, la Dre Mary Pothos, lui a fait la remarque suivante : « Vous devriez songer à faire carrière en pédiatrie ».

« En réfléchissant, je me suis dit : pourquoi pas! » se souvient la Dre Miller.

Plus tard, lorsqu’ils ont fait demande pour un poste de résidence, la Dre Miller et le Dr Lo, qui se fréquentaient à l’époque, se sont sentis attirés vers la Colombie-Britannique en raison de leurs liens familiaux. Le Dr Lo était originaire de la province,  et les parents de la Dre Miller s’étaient récemment installés dans l’Ouest.

Leur emplacement actuel à Prince George, à une journée de route de Vancouver, a mené la Dre Miller à développer une expertise dans la gestion du diabète de type 1, une affection généralement aiguillée vers un endocrinologue pédiatrique dans des régions moins éloignées du pays. Elle pratique également dans l’une des cinq cliniques pour enfants maltraités de la province effectuant des expertises médico-légales afin de déterminer si certaines blessures sont une indication d’abus, puis elle témoigne à la cour.

« C’est fascinant d’œuvrer au sein du milieu juridique, et le rythme est plus détendu qu’une pratique rémunérée à l’acte, » mentionne la Dre Miller.

Elle consacre environ 25 % de son temps à des travaux sur la maltraitance des enfants, 10 % aux soins du diabète, et le reste de son temps est axé sur les consultations en pédiatrie générale, y compris la pédiatrie hospitalière et les soins néonataux, et son propre cabinet privé.

Même si la Dre Miller et le Dr Lo ont acquis leur expérience dans l’Ouest, ils espèrent que certains des médecins qu’ils forment se rendront en Ontario pour y œuvrer au sein du système de santé. La Dre Miller ne manque jamais de mentionner ce qui suit à ses meilleurs étudiants : « Vous devriez songer à la pédiatrie, vous avez les qualités nécessaires pour réussir ».