par Chonglu Huang
Où les images révèlent des renseignements fascinants au niveau cellulaire
On dit qu’une image vaut mille mots, et cette affirmation prend tout son sens au sein de la plateforme technologique d’histologie de l’Université d’Ottawa, alors que les images microscopiques révèlent souvent des renseignements fascinants sur la naissance, la régénération, les mutations, la maladie ou la mort à même la structure cellulaire d’un animal ou d’un humain.
« Ce qui me plaît de l’histologie c’est que des images microscopiques renferment des renseignements très précis », déclare la Dre Ana Giassi, directrice des opérations de la plateforme technologique Louise Pelletier à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa. « Une lame ou une coupe d’un échantillon de tissu peut suggérer ou révéler, par exemple, l’origine d’un cancer en fonction de caractéristiques précises et de la distribution des cellules. »
L’histologie est l’étude des cellules et des tissus, réalisée en examinant de minces échantillons de tissus sous un microscope. Parmi les 13 plateformes technologiques de la Faculté de médecine, on retrouve la plateforme technologique d’histologie au Département de pathologie et de médecine de laboratoire. Il s’agit d’un laboratoire complet d’histologie offrant principalement des services aux clients de la communauté scientifique d’Ottawa.
Actuellement, cette plateforme technologique collabore avec plus de 90 chercheurs de l’Université d’Ottawa, d’autres universités et des institutions gouvernementales, ainsi que des partenaires universitaires de la Faculté de médecine, dont l’Institut de recherche et le Centre de cancérologie de L’Hôpital d’Ottawa, le Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario et l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa.
Officiellement désigné plateforme technologique en 2013, le laboratoire d’histologie offre des services d’histologie à des clients externes dans des contextes cliniques et de recherche depuis 1996 alors que sa première directrice des opérations, Louise Pelletier, avait transformé un laboratoire universitaire utilisé principalement pour préparer des lames microscopiques pour les professeurs en un important laboratoire de recherche.
« Je suis arrivée au laboratoire d’histologie en 1996, au moment où Louise entrait en poste. Elle a joué un rôle important dans son développement », se rappelle Zaida Ticas, agente technique principale du département à la plateforme technologique d’histologie, qui a travaillé à L’Hôpital d’Ottawa et compte plus de 25 années d’expérience comme technicienne de laboratoire médical. « Louise avait [MT1] de l’expérience en recherche, elle a travaillé en étroite collaboration avec des pathologistes et elle a attiré des clients des hôpitaux et des instituts de recherche des quatre coins de la province. »
Aujourd’hui, la plateforme technologique d’histologie Louise Pelletier répond à plus de 600 demandes de service et crée, chaque année, près de 36 000 lames pour des chercheurs. Non seulement le laboratoire vient-il en aide aux chercheurs, mais il offre également les services de son groupe expérimental de pathologie qui fournit de l’expertise en modèles expérimentaux et diagnostics cliniques.
Compte tenu de son expertise unique, la plateforme technologique d’histologie est souvent choisie dans le cadre de projets par des organismes externes comme les Laboratoires Nucléaires Canadiens, et est engagée dans une collaboration permanente avec l’Agence de la santé publique du Canada depuis 2007.
« Notre expertise technique et professionnelle nous a permis d’être reconnus au Canada comme le seul endroit pour l’analyse pathologique dans le cadre de la surveillance nationale de la maladie Creutzfeldt-Jakob (CJD) — essentiellement la maladie de la vache folle chez les humains — pour l’Agence de la santé publique du Canada », mentionne le Dr John P. Veinot, directeur de la plateforme technologique d’histologie Louise Pelletier.
« On nous achemine le cerveau de personnes décédées et nous procédons à l’examen histologique, puis nos services de laboratoire de neuropathologie posent le diagnostic », ajoute la Dre Giassi.
Avec un personnel composé de 10 personnes, dont le directeur de la plateforme technologique, le Dr John Veinot, un anatomo-pathologiste spécialisé en pathologie cardiaque, ce laboratoire se veut une équipe robuste et dynamique d’experts titulaires de doctorats, de médecins et de techniciens de laboratoire médical.
« L‘avantage de cette plateforme technologique est le large éventail de connaissances acquises en raison de la diversité et de la complexité des demandes, mentionne la Dre Giassi. On pratique des examens histologiques sur presque tout en biologie, des mammifères aux coquilles d’œufs, en passant par le poisson, le riz et les fèves. Grâce à cette diversité, nous apprenons ce à quoi ressemble chaque tissu. »
Membres du personnel de la plateforme technologique d’histologie :
John P. Veinot, M.D., F.R.C.P.C. |
Ana Catarina Giassi, Ph. D Directrice des opérations Plateforme technologique d’histologie de Louise Pelletier |
Zaida Ticas, TLM |
Li Dong, M.D., Ph. D Agente technique principale du département Supervision du laboratoire / Paraffine et tissus congelés |
Eric Labelle |
Manon Levesque Adjointe administrative à la recherche Finances et services de balayage |
Olga Agah, TLB |
Mufida Alazzabi, M. Sc. Technicienne de laboratoire Macroscopie et traitement |
Marjan Khalili, Ph. D Technicienne de laboratoire Paraffine, tissus congelés, et coloration |
Sharlene Faulkes, Ph. D Technicienne en chef Immunohistochimie |
La plateforme technologique d’histologie de Louise Pelletier: L’un des 15 plateaux techniques à la Faculté de médecine
La Faculté de médecine, avec le soutien des instituts de recherche en milieu hospitalier qui lui sont affiliés et l’Université d’Ottawa, a entrepris un grand projet visant à mettre en place une série de plateaux techniques modernes qui regroupent de l’équipement, des instruments, des méthodes et du savoir-faire de pointe indispensables à la réussite de la recherche fondamentale et clinique. Ces plateaux sont à la disposition de tous les chercheurs de l’Université d’Ottawa et également à des communautés de l’extérieur à des frais proportionnels aux services utilisés.
À ce jour, treize plateaux techniques ont été mis en place et d’autres suivront sous peu. Pour chacun, un directeur ainsi qu’un comité d’utilisateurs ont été nommés pour en assurer une utilisation optimale et responsable pour l'engagement continu et le succès de nos plateaux techniques en expansion.
Dre Diane Lagace |
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Dr Michael Rudnicki |
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Dr Theodore Perkins |
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Dr Daniel Figeys |
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Dr John Copeland |
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Dr William Stanford |
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Dre Laura Trinkle-Mulcahy |
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La plateforme technologique d'histologie de Louise Pelletier : |
Dr John Veinot |
Dr Marc-André Langlois |
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Dr Frank J. Rybicki |
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Dr Marc-André Langlois |
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Dr Daniel Figeys |
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Dr David Lohnes |
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Métabolomique : |
Dre Julie St-Pierre |
La microscopie électronique à transmission : |
Dr Baptise Lacoste |
Pour plus d'informations, visitez site web des Plateaux techniques.