Points à retenir des séances publiques : une vision collective pour l’avenir de la Faculté

Faculté de médecine
Le Dr Bernard Jasmin présentant à la séance publique.
À la fin de l’année 2018, puis en janvier cette année, le doyen Bernard Jasmin et l’Équipe exécutive du leadership (EEL) ont organisé une nouvelle série de séances publiques pour mener des consultations au sujet des priorités stratégiques de la Faculté de médecine pour les trois à cinq prochaines années.

À la fin de l’année 2018, puis en janvier cette année, le doyen Bernard Jasmin et l’Équipe exécutive du leadership (EEL) ont organisé une nouvelle série de séances publiques pour mener des consultations au sujet de deux documents (Plan d’action 2018 et le Rapport du groupe de travail sur l’internationalisation et la santé mondiale) qui ont été partagés avec tous les intervenants, et ont trait aux priorités stratégiques de la Faculté de médecine pour les trois à cinq prochaines années.

Le Dr Jasmin a souligné que les commentaires recueillis étaient très positifs et que, comme la faculté est « notre faculté », la contribution de chacun est importante pour notre réussite collective. Les commentaires reçus par courriel et en personne, totalisant près d’une centaine de pages, ont été compilés.  La plupart se rapportaient à l’un des thèmes suivants :  

1 – Innovation : Éducation et recherche

Les programmes d’enseignement de la Faculté (études médicales de premier cycle et postdoctorales, études supérieures et postdoctorales, programme conjoint de MD/Ph. D. et programme de Baccalauréat ès sciences, spécialisation en médecine translationnelle et moléculaire) demeurent les principaux domaines d’intérêts. Certaines initiatives sont déjà en cours de développement, y compris un programme d’admission qui vise à simplifier le processus pour les étudiants en médecine dont le statut socio-économique est inférieur, alors que d’autres sont envisagées, comme la création et l’expansion de divers programmes d’études supérieures et programmes conjoints de diplôme universitaire.

Les commentaires recueillis appuient la stratégie de la Faculté en matière de recherche qui maintient et accroît les initiatives actuelles. Cela comprend la promotion de la médecine translationnelle, le maintien des programmes de Chaires de recherche clinique, le développement de programmes de Chaires pour les spécialistes des sciences fondamentales, l’exploration de nouvelles sources de financement et l’amélioration des plateaux techniques. La Faculté explore également plusieurs nouvelles initiatives de recherche, dont l’intelligence artificielle médicale, la santé autochtone, la santé mère-enfant, la médecine d’urgence et la recherche sur la thrombose. La Faculté mise sur ses forces et ses créneaux d’expertise pour prendre les devants en matière d’innovations en recherche au cours des cinq prochaines années.

2 – Engagement : Reconnaissance et mieux-être; diversité et inclusion

L’Équipe de l’expérience facultaire (EEF) est constituée de représentants du département des sciences fondamentales et du département clinique de la Faculté de médecine. Elle assure une communication bidirectionnelle entre l’équipe exécutive du leadership et les membres du corps professoral. L’objectif est de renforcer la voix et le pouvoir des individus grâce à leur participation aux discussions stratégiques visant à préconiser la transparence et l’inclusion. En collaboration avec les Affaires professorales, l'EEF compte actuellement deux domaines d’intérêts : la reconnaissance et le mieux-être.

Une autre priorité de la Faculté est l’équité, la diversité et l’égalité entre les sexes. L’objectif est d’accroître la sensibilisation, de cultiver la sensibilité et d’identifier les moyens d’améliorer l’égalité et la diversité dans tous les aspects des activités à la Faculté de médecine. En juillet dernier,  Dre Steffany Bennett a été nommée conseillère spéciale sur les questions de diversité et d’inclusion au Cabinet du recteur de l’Université d’Ottawa pour une période de deux ans. Depuis, Dre Bennett travaille au sein de la Faculté et de l’Université sur l’examen et la définition de politiques abordant toutes les questions relatives au Code des droits de la personne de l’Ontario.

3 – Internationalisation et santé mondiale

Les conclusions du groupe de travail sur l’internationalisation et la santé mondiale (ISM) donnent un aperçu des principales recommandations quant à la façon de procéder lors de futurs partenariats internationaux et initiatives en santé mondiale à la Faculté. Il nous faut notamment, définir « internationalisation » et « santé mondiale » comme deux domaines d’activités internationales distincts. L’internationalisation se définit par un engagement, sous forme d’action, à imprégner des perspectives comparatives internationales dans l’enseignement, la recherche et les services d’enseignement supérieur, et santé mondiale se rapporte à la santé des populations dans le contexte global (y compris les populations marginalisées sur le plan local).

Parmi les principales recommandations du rapport du groupe de travail sur l’ISM, notons : instituer une collecte systématique de données internationales pour surveiller les tendances et établir des paramètres visant à définir la façon, le moment, l’endroit et avec qui établir des partenariats internationaux. De plus, le rapport suggère un équilibre prudent entre les besoins à court et à long terme, les conséquences, les avantages et les défis de tout partenariat.

Pour ce qui est du portefeuille en matière de santé mondiale, le rapport du groupe de travail recommande l’unification des activités en santé mondiale dans l’ensemble de la Faculté, l’officialisation des stages en santé mondiale dans le curriculum existant et la mise au point de nouvelles offres académiques. Au cours des prochaines étapes, le mandat et la structure du Bureau de l’internationalisation seront redéfinis. Les partenariats internationaux actuels seront réévalués en fonction de l’orientation stratégique et de l’assurance de la qualité.

4 – Francophonie

Le bilinguisme et la francophonie sont devenus une priorité essentielle pour la Faculté de médecine et l’Université. Les Affaires francophones travaillent à enrichir la communauté bilingue au sein de la Faculté grâce à la mise au point de formations en langue seconde (en anglais et en français) et au soutien accordé aux éducateurs-cliniciens qui enseignent dans une langue seconde. Davantage sera fait pour définir de meilleures pratiques d’enseignement au sein d’un établissement d’enseignement bilingue afin qu’un plus grand nombre d’occasions puissent être offertes dans les deux langues officielles. Plusieurs nouvelles initiatives en appui à la francophonie sont étudiées et développées notamment, une maîtrise en éducation médicale et une école de pharmacie.

5 – Espace physique et infrastructure

L’espace demeure un défi important pour la Faculté de médecine alors que les programmes prennent de l’expansion et que de nouveaux projets d’enseignement et de recherche sont créés. Pour que nous soyons à la fois concurrentiels et novateurs, la Faculté doit améliorer son infrastructure actuelle, et travailler en étroite collaboration avec l’administration centrale de l’Université d’Ottawa pour atteindre ses objectifs. Des discussions sont en cours entre l’Équipe exécutive du leadership de la Faculté de médecine et l’Université sur la façon de palier aux limites d’espace et d’infrastructure actuelles, plus particulièrement en raison des contraintes budgétaires actuelles.

Prochaines étapes et Imagine 2030

Comme l’Université d’Ottawa planifie actuellement son plan stratégique pour les dix prochaines années, Imagine 2030, il est essentiel pour la Faculté de médecine d’avoir une vision clairement définie à présenter à l’administration centrale.

En lien avec ces séances publiques, une retraite pour l’équipe de la haute direction (vice-doyens et directeurs) aura lieu en février pour consolider et examiner tous les commentaires reçus. De février à mars, des discussions de groupe ciblées liées aux cinq domaines prioritaires auront lieu entre les différents comités existants. À compter d’avril, tous les renseignements recueillis seront utilisés pour créer, au cours de l’été, un plan stratégique à jour avec des mesures de suivi. Ce document sera largement partagé, et sa mise en œuvre s’étendra sur les trois à cinq prochaines années.

Les séances publiques à la FdM