Par Chonglu Huang
Cet été marquait la troisième édition du Programme international médecine et les humanités (PIMH), qui avait lieu à Shanghai du 1er au 12 juillet, rassemblant des étudiants de l’Université d’Ottawa, de l’Université de Lyon et de deux écoles de médecine de la Chine.
Coorganisé par l’école de médecine de l’Université Jiao Tong de Shanghai et l’Université de médecine chinoise traditionnelle de Shanghai, le programme avait pour thème cette année « Médecine intégrative – L’art de combiner la médecine occidentale et la médecine chinoise traditionnelle. »
Sept étudiants en médecine et un membre du corps professoral de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa ont participé à ce programme de formation, au cours duquel ils ont pris part à des échanges interculturels de connaissances et ont découvert en quoi les perspectives culturelles façonnent la communication. Cette année, 42 étudiants et 31 professeurs des quatre établissements partenaires ont participé au programme.
« En tant que futurs professionnels de la santé, il est essentiel de bien comprendre que notre responsabilité envers les patients allie les connaissances scientifiques et les aspects humains qui favorisent la confiance, la compréhension et l’empathie », a déclaré Oliver Fung, étudiant en médecine de la promotion de 2022 de l’Université d’Ottawa et participant du PIMH.
« De plus, grâce aux échanges interculturels et à la communication, nous avons pu découvrir les différences dans les pratiques médicales partout dans le monde et mieux comprendre l’importance d’une communication efficace », ajoute Oliver Fung.
Lancé à l’été 2017 grâce à un partenariat multilatéral entre les quatre écoles de médecine situées à Ottawa, Lyon et Shanghai, le PIMH est un programme mondial qui est organisé annuellement à tour de rôle dans chacune des trois villes. En 2020, le programme aura lieu à Lyon, en France.
« Je suis fière et très privilégiée d’accompagner les étudiants en médecine de l’Université d’Ottawa », a mentionné la Dre Millaray Sanchez-Campos, professeure adjointe en médecine familiale à l’Université d’Ottawa. « Nos étudiants ont assurément retenu l’attention de leurs pairs étrangers grâce à leur participation et à leurs réflexions. »
« Après avoir passé deux semaines avec les étudiants et les professeurs de trois différents continents et de cultures diverses, je réalise que malgré nos différences, nous avons tous une appartenance commune à l’humanité qui nous permet de créer de nouvelles amitiés et de renforcer notre alliance. »
