Une recherche de l’Université d’Ottawa souligne l’importance de la choline, un nutriment alimentaire, au bon fonctionnement du système immunitaire

Faculté de médecine
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Une photo de quelques-uns des auteurs de l’article.
Un nouvel article du laboratoire du Dr Fullerton et ses collègues confirme un lien entre le métabolisme du nutriment courant et le fonctionnement d’importantes cellules immunitaires, possiblement pour repousser les maladies.

Le travail du Dr Morgan Fullerton et son équipe de chercheurs à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa vise à mettre en lumière l’importance de bien s’alimenter pour être en bonne santé.

Maintenant, les récents travaux des principaux auteurs, Shayne Snider et Kaitlyn Margison, étudiants en science, et des groupes de chercheurs de la Dre Steffany Bennett et du Dr Morgan Fullerton ont identifié une nouvelle façon selon laquelle le métabolisme et l’immunité sont interreliés grâce à la choline, un nutriment essentiel.

Dr Fullerton, professeur adjoint au Département de biochimie, microbiologie et immunologie (BMI), a reçu une subvention à la découverte du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG) pour poursuivre ce champ de recherche et reçoit également un appui du ministère de la Recherche et de l’Innovation de l’Ontario grâce à une bourse de nouveau chercheur. Fullerton et son équipe ont réalisé de grands progrès dans l’étude de la relation entre le métabolisme et l’immunité, pour tenter de mettre en évidence les mécanismes de la maladie chronique.

Leur récent article dans le Journal of Biological Chemistry souligne l’importance de la choline, un nutriment alimentaire, au bon fonctionnement des macrophages, un type précis de cellules immunitaires, plus particulièrement pour les membranes cellulaires et la signalisation cellulaire. Lorsque ces cellules détectent un envahisseur étranger, le métabolisme de la choline est activé. En revanche, l’article révèle que le fait de limiter la quantité de choline disponible peut rendre ces cellules davantage susceptibles à l’inflammation. Ce phénomène cellulaire, si laissé sans surveillance, est relié à la maladie, y compris, possiblement, des maladies inflammatoires telles que l’obésité, les maladies du cœur, et même le cancer.

La choline est un nutriment que l’on retrouve dans plusieurs aliments courants; notamment la viande, le poisson, les produits laitiers, les pâtes, le riz, les œufs, les épinards, les betteraves et le blé.

« Nos résultats nous permettent de conclure que lorsque les macrophages passent à l’action, elles ont besoin de la choline, » rapporte le Dr Fullerton. « Sachant que le métabolisme de la choline aura une incidence sur l’inflammation (et vice versa), des travaux futurs se pencheront sur les maladies inflammatoires, telles que l’obésité et l’infection, où le métabolisme de la choline dans les macrophages pourrait être important. »

Les affiliations des auteurs s’étendent au Centre de l’infection, de l’immunité et de l’inflammation, à l’Institut de recherche sur le cerveau, au Centre de recherche et d’innovation en catalyse, à l’Institut de la biologie des systèmes d’Ottawa, et au Département de BMI de l’Université d’Ottawa.


Photo principale : La choline est un nutriment que l’on retrouve dans plusieurs aliments courants; notamment la viande, le poisson, les produits laitiers, les pâtes, le riz, les œufs, les épinards, les betteraves et le blé.

Une photo de quelques-uns des auteurs de l’article.