La réglementation du numérique est essentielle pour protéger les enfants ciblés par les publicités sur les boissons et les aliments malsains

Faculté de médecine
Une jeune fille sur un lit en regardant son téléphone cellulaire.
Une étude réalisée par une équipe de l’EESP a permis d’établir que plus de 70 % des enfants d’Ottawa sont exposés à de la publicité alimentaire sur les réseaux sociaux, plus fréquemment pour les repas-minute, les boissons sucrées, les friandises, le chocolat, les collations et l’alcool.

La moitié des enfants canadiens possédant leur propre téléphone cellulaire dès la 7e année, Dre Monique Potvin Kent et son équipe de l’École d’épidémiologie et de santé publique ont donc entrepris d’explorer leur hypothèse selon laquelle les enfants sont très exposés aux publicités sur les boissons et les aliments malsains via les réseaux sociaux et les applications de jeu.

Bien que les enfants aient vu peu de publicités dans les applications de jeu, l’équipe a constaté que plus de 70 % des enfants d’Ottawa ont été exposés à de la publicité alimentaire sur les réseaux sociaux, le plus fréquemment pour les repas-minute, les boissons sucrées, les friandises, le chocolat, les collations et l’alcool. L’exposition annuelle approximative de 5 772 publicités par enfant, rapporte l’équipe, peut influencer de manière importante la perception des enfants d’une alimentation normale ainsi que leurs préférences alimentaires.

Afin de protéger la santé des enfants, les chercheurs ont insisté sur l’importance d’inclure des restrictions en matière de publicité numérique lors de l’élaboration de la réglementation afin de limiter la publicité des boissons et des aliments mauvais pour la santé des enfants. La Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada a parrainé et donné un compte-rendu de la recherche.

Une jeune fille sur un lit en regardant son téléphone cellulaire.