Le jeudi 11 février, Jacques Frémont, recteur et vice-chancelier de l’Université d’Ottawa a organisé une séance publique virtuelle à la Faculté de médecine, invitant les membres du corps professoral et du personnel, ainsi que les apprenants à poser leurs questions dans le cadre d’une séance ouverte de questions et réponses.
Il était accompagné de Jill Scott, provost et vice-rectrice aux affaires académiques; Sylvain Charbonneau, vice-recteur à la recherche; Sanni Yaya, vice-recteur à l’international et à la Francophonie; Jacline Nyman, vice-rectrice aux relations extérieures; ainsi que plusieurs autres membres de l’équipe de leadership du campus central et de la Faculté de médecine.
Pour commencer, M. Frémont a remercié chaleureusement chacun et chacune pour son engagement envers son travail pendant la pandémie; plusieurs contribuant aux soins de première ligne aux patients; poursuivant des projets d’enseignement et de recherche; ou assurant la prestation de services essentiels.
« Vous avez fait un travail remarquable au cours des 11 derniers mois, malgré les changements radicaux entraînés par la COVID-19 », a déclaré M. Frémont. « Je sais que cette période a été difficile, surtout avec bon nombre de responsabilités supplémentaires dans les hôpitaux et la nécessité de trouver des moyens alternatifs de poursuivre la recherche. Vous vous êtes surpassés et, au nom de l’Université, je vous en remercie. »
M. Frémont a ajouté que l’équité, la diversité et l’inclusion continuent d’être des priorités majeures pour l’Université et la Faculté de médecine, et que des efforts continus seront déployés pour assurer une plus grande représentation des minorités et des groupes sous-représentés.
La séance de questions et réponses a également abordé les sujets clés suivants : budget, classements universitaires, ressources cliniques et de recherche, espace physique et installations, et planification stratégique d’un avenir ambitieux pour la Faculté de médecine.
Budget : gestion de nouveaux défis pendant la COVID-19
M. Frémont a annoncé que la situation financière continue d’être difficile puisqu’il y a eu un manque à gagner de près de 40 millions de dollars au cours de la dernière année en raison de la pandémie. Néanmoins, il a mentionné qu’il demeurait prioritaire de soutenir les ambitions de la Faculté de médecine et son plan stratégique qui comprend, notamment des programmes cliniques, de nouveaux thèmes de recherche et des innovations dans des domaines tels que les nouveaux programmes universitaires, l’intelligence artificielle (IA), l’enrichissement de la Francophonie et les partenariats internationaux.
« Compte tenu de la situation budgétaire actuelle, il demeure extrêmement important de d’établir un ordre de priorité de manière centralisée et en coordination avec les doyens de toutes les facultés. L’objectif est de rendre l’Université d’Ottawa plus concurrentielle et d’appuyer les priorités universitaires de toutes les facultés », a déclaré M. Frémont.
Classements en médecine et sciences médicales
La Faculté de médecine s’est récemment fixée l’ambitieux objectif de se classer parmi les 50 meilleures universités au monde pour les sciences médicales et la recherche d’ici son 80e anniversaire en 2025. De nombreux participants ont demandé comment l’Université prévoyait appuyer cet objectif et faire concurrence en tant qu’établissement de calibre international. M. Frémont et M. Charbonneau ont rassuré l’auditoire que l’Université comptait investir les ressources disponibles dans une stratégie proactive visant à rehausser sa réputation à l’échelle mondiale.
« La recherche est l’élément moteur des classements », a ajouté M. Charbonneau. « Cet élément représente près de 66 % de la pondération de la plupart des paramètres de classement et nous investirons très certainement dans le soutien de l’intensité de recherche clinique et universitaire pour conserver notre élan. »
Espace physique et installations
L’une des façons les plus importantes dont l’Université prévoit se concentrer sur sa priorité en médecine est l’agrandissement de l’espace du campus Alta Vista, où se trouve le pavillon Roger Guindon (RGN). Des discussions sont en cours pour la création d’un nouveau bâtiment de recherche qui accueillerait les programmes futurs tels qu’une école de pharmacie, la recherche en santé autochtone, et les innovations en intelligence artificielle.
« Nous procéderons à la rénovation du pavillon RGN et apporterons une aide financière importante aux installations de la Faculté de médecine », a déclaré M. Charbonneau. « Nous ferons en sorte que le campus soit davantage axé sur la recherche, et il est prévu de construire un nouveau centre de recherche médicale avancée. »
Ressources cliniques et universitaires
De nombreux membres de la Faculté de médecine ont insisté sur l’importance de protéger les postes à temps plein de rang professoral et du personnel pour que nous puissions demeurer concurrentiels par rapport à d’autres programmes médicaux à l’échelle nationale et internationale. Plusieurs questions ont été posées à l’équipe de leadership de l’Université d’Ottawa sur la façon dont ces postes peuvent être maintenus et comment on peut accroître la dotation malgré les contraintes budgétaires et la restructuration.
M. Frémont et Mme Scott ont tous deux souligné que l’Université fera de son mieux pour en faire une priorité. Mme Scott a partagé une bonne nouvelle, à savoir que le nombre de postes de professeurs de l’APUO a augmenté de 40 % au cours de la dernière année. On prévoit de continuer d’augmenter le nombre de postes universitaires au cours des trois prochaines années. Compte tenu des forces et des contributions de la Faculté de médecine, l’Université reconnaît son caractère unique et collaborera avec elle pour atteindre des objectifs communs, a-t-elle dit.
Pour clore cette séance, le Dr Bernard Jasmin, doyen de la Faculté de médecine, a remercié M. Frémont et l’équipe de leadership de l’Université pour leur présentation à la Faculté.
« Le nombre de questions posées et l’étendue des sujets abordés aujourd’hui reflètent la richesse de notre corps professoral et la diversité de nos projets, sans oublier nos partenaires cliniques », a déclaré le Dr Jasmin. « Notre faculté est enthousiaste à l’idée de resserrer encore davantage notre collaboration avec l’administration centrale de l’Université afin d’atteindre nos objectifs ».
