Des chercheurs d’Ottawa ont validé une règle qui permettrait le retrait sécuritaire de l’appareil de surveillance cardiaque chez un tiers des patients qui sont à l’Urgence à cause de douleurs thoraciques, selon une étude publiée dans le Journal de l’Association médicale canadienne. Ainsi, des patients en pire état pourraient profiter de cet équipement et les temps d’attente s’en trouveraient diminués.
« La douleur thoracique est l’une des causes les plus courantes des visites à l’urgence au Canada, de l’ordre de 800 000 par année », affirme le Dr Venkatesh Thiruganasambandamoorthy, auteur principal de l’étude, professeur adjoint à l’Université d’Ottawa et scientifique et urgentologue à L’Hôpital d’Ottawa. « Aux deux salles d’urgence de L’Hôpital d’Ottawa, nous voyons près de 35 patients par jour atteints d’une douleur à la poitrine, et habituellement, 25 d’entre eux sont assignés à un lit muni d’un moniteur cardiaque. Cette règle nous permettrait de libérer huit de ces lits en toute sécurité et d’assigner les moniteurs à d’autres patients. »
Environ 70 % des patients qui se rendent à l’Urgence à cause de douleurs thoraciques sont assignés à des lits munis d’un moniteur cardiaque pour déceler un état potentiellement dangereux, l’arythmie (battements de cœur irréguliers). Cependant, des études montrent que ce trouble est rare : seulement 2 % des patients en cause l’éprouvent pendant qu’ils sont à l’hôpital.
Un tiers des patients ayant une douleur thoracique pourraient se passer d’un appareil de surveillance cardiaque à l’Urgence
Des chercheurs d’Ottawa ont validé une règle qui permettrait le retrait sécuritaire de l’appareil de surveillance cardiaque chez un tiers des patients qui sont à l’Urgence à cause de douleurs thoraciques.