Préambule

Les stagiaires en milieu clinique ont le droit de travailler dans un environnement sécuritaire. Ce document vise à énoncer un règlement sur la sécurité au travail pour les stagiaires postdoctoraux en obstétrique et gynécologie de l’Université d’Ottawa, et à démontrer l’importance accordée à la protection et à la sécurité des stagiaires postdoctoraux dans les programmes de résidence/fellowship clinique.

La sécurité des résidents est une responsabilité partagée entre la résidente et le résident, le fellow clinique, les programmes de formation du Département, la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, les centres de santé affiliés et tous les établissements d’enseignement.

Cette politique répond aux normes d’agrément A2.5 et B3.1.9 du Collège Royal, et ne remplace pas les politiques sur la sécurité et le bien-être des résidentes et résidents du programme d’études médicales postdoctorales, que l’on peut consulter en suivant ces liens :

Université d’Ottawa, EMPD – Politiques (y compris la politique sur la sécurité des EMPD)Université d’Ottawa, EMPD – Politique de bien-être
Université d’Ottawa – Programme de santé mondiale
L’Hôpital d’Ottawa – Politique de sécurité (en anglais seulement)

Domaine d’application

Cette politique traite de la sécurité des stagiaires quant aux déplacements, aux consultations avec la patientèle, aux consultations après les heures ouvrables et au transport de la patientèle. Elle porte aussi sur la santé et sécurité au travail, ainsi que la sécurité de l’environnement et du milieu de travail. Elle s’adresse à tous les stagiaires postdoctoraux, tant les résidentes et les résidents que les fellows cliniques. Elle s’applique pendant les activités liées à l’exécution des tâches de la formation des stagiaires postdoctoraux.

• Les stagiaires ne doivent pas évaluer de patients violents ou psychotiques sans la présence de la sécurité, d’une superviseure ou d’un superviseur, et sans savoir où se situent les sorties sécuritaires.
• Les stagiaires ne doivent pas transporter de patientèle dans un véhicule privé ni effectuer de visites à domicile sans accompagnement.
• Les stagiaires qui rencontrent une patiente ou un patient en milieu ambulatoire après les heures ouvrables doivent toujours être supervisés. Cette politique ne s’applique pas si la patiente ou le patient rencontré est à l’urgence ou dans la salle d’accouchement, ou sur une civière.
• Dans l’environnement de formation, les stagiaires enceintes doivent être conscientes des risques spécifiques à elles-mêmes et au fœtus, et demander des accommodements, le cas échéant. À ce sujet, elles devraient s’informer au bureau de la santé au travail du campus.
• Les stagiaires qui travaillent dans une zone d’exposition aux rayonnements doivent :
  • porter un dosimètre;
  • suivre les politiques de sécurité radiologique;
  • minimiser leur exposition selon les directives courantes;
  • porter des vêtements de protection contre les radiations en cas d’utilisation d’un appareil de radioscopie.
• Les salles de garde fournies aux stagiaires doivent être propres, sans fumée et situées en zone sécuritaire, dotées d’un éclairage approprié, d’un téléphone, d’alarmes d’incendie, de détecteurs de fumée et de portes verrouillables.
• Les stagiaires qui prévoient faire un stage facultatif à l’extérieur du Canada doivent suivre les lignes directrices de santé mondiale d’EMPD.
• Les stagiaires qui fréquentent d’autres hôpitaux communautaires doivent se conformer aux politiques et procédures de sécurité d’EMPD et du programme de formation.
• Les expériences et les stages facultatifs autorisés à l’international doivent se tenir uniquement dans les pays où le climat politique est stable, en compagnie d’un précepteur qualifié qui peut assurer une supervision adéquate. Le pays d’accueil doit aussi abriter un consulat canadien.
• Les stagiaires ne devraient pas participer au transport physique de patientes à risque élevé en obstétrique ou en gynécologie par voie aérienne (EHS LifeFlight).
• Lors du transport de patientes ou de patients d’un hôpital à un autre en ambulance, les stagiaires doivent être accompagnés d’un ambulancier paramédical. En cas d’accouchement prématuré, un membre de l’unité des soins intensifs néonatals devrait aussi accompagner les stagiaires.
• Les stagiaires en milieu clinique doivent observer les précautions universelles et les procédures d’isolement, au besoin, énoncées dans les politiques et procédures de chaque centre de formation.
• Les stagiaires en milieu clinique devraient connaître les procédures en cas d’exposition au sang et aux liquides organiques, qui sont en place dans tous les établissements d’enseignement.
• Si un stagiaire ou un fellow clinique est préoccupé par sa santé physique en raison d’une patiente ou d’un patient hostile, ou encore d’une situation familiale dans la salle d’accouchement (ou ailleurs), il ou elle doit demander à la Sécurité (par avertisseur ou autrement) de l’escorter à l’intérieur ou à l’extérieur de la salle de garde, selon le cas.

• Les stagiaires en milieu clinique doivent participer aux séances obligatoires sur la sécurité, notamment celles sur la sécurité incendie, le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT) et le contrôle des infections, et respecter les codes de sécurité du centre où leur stage se tient. Cela comprend les politiques et procédures de contrôle des infections, ainsi que les protocoles à suivre en cas d’exposition à des liquides contaminés, à des blessures par piqûre d’aiguille et à des maladies infectieuses à déclaration obligatoire.

  Politique relative aux piqûres d’aiguille de l’hôpital d’enseignement

  La manipulation minutieuse de tout matériel potentiellement infectieux et le respect rigoureux de la politique de précautions universelles sont extrêmement importants et obligatoires.

  Nous encourageons les stagiaires postdoctoraux à se familiariser en tout temps avec les politiques de chaque hôpital. Vous les obtiendrez du service de santé des employés de chaque hôpital ou du bureau de chaque département d’études médicales.

  Vous pouvez communiquer avec les personnes énumérées ci-dessous à tout moment de la journée.

  Une attention immédiate est requise. Ne tardez pas. Les premières mesures consistent à nettoyer le site, à définir le risque et à mener une intervention thérapeutique précoce.

  Rendez-vous au service d’urgence de l’hôpital et identifiez-vous comme un membre du personnel. Indiquez le type de blessure subie (soit une piqûre d’aiguille). La conseillère ou le conseiller en maladies infectieuses de garde peut être avisé; il ou elle vous rencontrera à l’urgence ou vous parlera par téléphone afin de répondre à vos questions et préoccupations. Au besoin, vous recevrez une trousse de prophylaxie post-exposition (PPE) de deux ou trois jours afin d’entreprendre le traitement en attendant l’exécution de l’ordonnance à la pharmacie.

  La documentation et la notification sont essentielles. Téléphonez au bureau d’études médicales affilié à l’Université d’Ottawa (à L’Hôpital d’Ottawa – voir les coordonnées ci-dessous) pendant les heures ouvrables; on vérifiera que vous avez pris les mesures et précautions nécessaires. Vous devez aussi contacter la personne-ressource (indiquée ci-dessous) de l’hôpital où la blessure est survenue.

  Milieu communautaire

  Si vous êtes en milieu communautaire, présentez-vous au service d’urgence de l’hôpital le plus proche pour une assistance et une prise en charge immédiates.

  Université d’Ottawa – Hôpitaux d’enseignement

  L’Hôpital d’Ottawa

  Études médicales

  613-798-5555, poste 10917

  L’Hôpital d’Ottawa – Campus Général

  Santé et sécurité au travail

  613-737-8899, poste 78391

  L’Hôpital d’Ottawa – Campus Civic

  Santé et sécurité au travail

  613-798-5555, poste 14161

  L’Hôpital d’Ottawa – Campus Riverside

  Santé et sécurité au travail

  613-738-8400, poste 88250

  Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario

  Santé et sécurité au travail

  613-737-7600, poste 2278

  Le Royal Ottawa Hospital

  Santé et sécurité au travail

  613-722-6521, poste 6491

  Centre de réadaptation de L’Hôpital d’Ottawa – Campus Général

  Santé et sécurité au travail

  613-737-8899, poste 78391

  Hôpital Montfort

  Santé et sécurité au travail

  613-746-4621, poste 2211

  Résidence Saint-Louis du Centre de santé Élisabeth Bruyère

  Santé et sécurité au travail

  613-562-4262, poste 4037

  L’Hôpital Saint-Vincent

  Santé et sécurité au travail

  613-562-4262, poste 3333

• Les stagiaires en milieu clinique devraient tenir leurs vaccins et leur test cutané à la tuberculine à jour. Bien avant de voyager en vue d’un stage facultatif ou d’une rencontre, les stagiaires doivent recevoir les vaccins requis ainsi que les conseils pour les séjours à l’étranger.
• Les stagiaires en milieu clinique qui doivent utiliser un véhicule privé pour se rendre en clinique ou pour d’autres travaux universitaires doivent maintenir leur véhicule en bon état, apporter le matériel approprié et avoir les coordonnées en main. S’il semble dangereux (soit en raison de conditions météorologiques extrêmes ou de manque de repos) de se rendre en clinique ou de se déplacer pour d’autres tâches universitaires, la ou le stagiaire doit immédiatement aviser la résidente ou le résident en chef, ou la superviseure ou le superviseur clinique, ainsi que le bureau d’études médicales aux fins de révision de son affectation.
• Les stagiaires en milieu clinique qui effectuent une visite à domicile après les heures ouvrables devraient évaluer la sécurité de leur environnement avant de quitter leur voiture. Gardez un cellulaire à portée de main pour pouvoir appeler la Sécurité si un accompagnement est nécessaire.
• Les stagiaires en milieu clinique ne devraient pas divulguer de coordonnées personnelles à la patientèle, par exemple, un numéro de cellulaire, d’avertisseur ou de téléphone.
• Les stagiaires en milieu clinique doivent respecter les lois provinciales, nord-américaines et internationales quant à l’utilisation de téléphones cellulaires ou mobiles en conduisant un véhicule motorisé privé pour se rendre en clinique ou réaliser d’autres tâches universitaires.

1. S’assurer que tous les centres d’enseignement proposent des séances d’information sur le SIMDUT et la sécurité au travail aux stagiaires en milieu clinique.
2. Confirmer que des séances d’orientation spécialisées et propres à l’établissement sont proposées.
3. Faire le suivi auprès des centres de santé si un problème lié à la sécurité d’une ou d’un stagiaire émerge afin de corriger rapidement la situation.
4. Vérifier le respect continu des politiques du programme par chaque centre de formation.

Mise à jour : juillet 2021

Se protéger

À l’heure actuelle, le risque de santé publique associé à la COVID-19 est faible dans la population générale du Canada, mais la situation pourrait évoluer rapidement. Le risque de complications graves est plus élevé chez les Canadiennes et les Canadiens :

• de 65 ans et plus;
• dont le système immunitaire est affaibli;
• qui présentent des problèmes médicaux préexistants.

Même si vous ne présentez aucun symptôme, les autorités de santé publique recommandent de vous isoler pendant 14 jours si :

• vous avez voyagé à l’extérieur du Canada (y compris aux États-Unis);
• vous vivez avec, avez soigné ou avez été en contact prolongé avec une personne qui :
  • a obtenu un résultat positif à un test de dépistage de la COVID-19 OU est soupçonnée d’avoir la COVID-19, OU présente des symptômes respiratoires (fièvre, toux, essoufflement) qui sont apparus dans les 14 jours suivant un voyage à l’extérieur du Canada.
• Surveillez toute présence de fièvre, de toux ou de difficultés respiratoires.

Selon les experts en santé publique, l’hygiène personnelle demeure cruciale dans la prévention des risques liés à la propagation de la COVID-19.

Pour réduire la propagation des germes, y compris la grippe et la COVID-19, Santé publique Ottawa recommande :

• de se laver souvent les mains à l’eau et au savon, ou d’utiliser un désinfectant pour les mains;
• d’éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche, sauf si on vient de se laver les mains au savon;
• de couvrir sa bouche et son nez avec un mouchoir ou son bras, et non sa main, pour tousser ou éternuer;
• DE RESTER À LA MAISON.

Distanciation physique

Ensemble, nous pouvons ralentir la propagation de la COVID-19 en faisant l’effort conscient de se maintenir à distance les uns des autres. La distanciation physique a fait ses preuves comme l’un des moyens les plus efficaces de réduire la propagation lors d’une éclosion. Avec de la patience et de la coopération, nous pouvons tous faire notre part.

Il s’agit donc de modifier vos routines quotidiennes de sorte à réduire les contacts étroits avec autrui, soit notamment de prendre ces mesures :

• éviter les rassemblements non essentiels;
• éviter les salutations d’usage, comme les poignées de main;
• éviter les endroits bondés, comme les concerts, les arénas, les congrès et les festivals;
• limiter les contacts avec les personnes à risque, comme les personnes âgées ou en mauvaise santé;
• se tenir à au moins deux bras de distance (environ deux mètres) des autres.

 Équipement de protection individuelle

• Les stagiaires postdoctoraux doivent porter l’EPI complet (lunettes, masque, gants, blouse) lors de leurs consultations.  

Vaccination contre la COVID-19 :

• Les stagiaires postdoctoraux doivent suivre les politiques des autorités de la santé publique et des hôpitaux de la région adressées aux travailleurs de la santé quant à l’évolution des circonstances entourant la COVID.  

Recommandations du gouvernement du Canada

Liens utiles

Santé publique Ottawa

Santé publique Ottawa

Service de santé et sécurité au travail de L’Hôpital d’Ottawa : [email protected]

Mise à jour : juillet 2021

Le Département d’obstétrique et de gynécologie a toujours soutenu les études postdoctorales. La participation aux cours et aux congrès postdoctoraux est un élément important du programme. Chaque année, le Département d’obstétrique et de gynécologie tentera de dégager des fonds affectés aux déplacements de la population étudiante postdoctorale. En ce sens, ces directives seront mises à jour annuellement par le Comité des finances du Département.

Affectation des fonds

Tous les stagiaires postdoctoraux ont droit aux fonds en dollars canadiens qui suivent pour participer aux cours et congrès décrits ci-dessous, sous réserve d’une autorisation de la direction de programme, du service de supervision des stages et de la résidente ou du résident en chef.

Stagiaires en R1 et en R2

• Voyage éducatif pour assister au cours d’introduction à la recherche de l’APOG en décembre, à Toronto, ou au cours ALARM (1 000 $/stagiaire/année)
• Toute somme résiduelle peut servir pour un autre congrès, un autre atelier ou une autre rencontre si la ou le stagiaire est autorisé à y participer

Stagiaires en R3 et en R4

• Voyages éducatifs (1 000 $/stagiaire/année)

Stagiaires en R5

• Se démarquer (1 500 $/stagiaire/année)

Directives

• Le financement des déplacements touche les dépenses liées à la participation aux congrès, ateliers et rencontres, et comprend le tarif aérien ainsi que les frais de taxi, d’hébergement et de restauration.
• Les fonds inutilisés ne peuvent être reportés d’une année universitaire à l’autre.
• Les stagiaires sont tenus d’organiser leurs propres déplacements.
• Les stagiaires qui présentent un exposé ou un article lors d’un congrès national ou international doivent soumettre une demande de financement par écrit à la direction du programme qui, à son tour, réclamera la somme au Comité des finances. Selon la recommandation de la direction du programme, le Comité des finances prendra une décision finale.
• Les stagiaires qui présentent une recherche doivent d’abord s’informer de la disponibilité de fonds auprès du préceptorat de recherche.
• Les fonds d’enseignement de premier cycle peuvent servir (s’il y en a) aux déplacements vers les congrès, les ateliers et les rencontres, et doivent faire l’objet d’une demande distincte auprès de la ou du gestionnaire pédagogique.
• Le transport entre hôpitaux ou le stationnement des hôpitaux aux fins d’études médicales sera déboursé par l’employeur (l’Université d’Ottawa), conformément à la convention collective du PARO.
• Dans la mesure du possible, les stagiaires devraient partager l’hébergement et le transport.
• La responsabilité des cotisations de membre, des abonnements aux revues, etc. incombe aux stagiaires.
• Il est interdit aux stagiaires de solliciter ou d’accepter le soutien financier du secteur de l’industrie.

Règles liées aux demandes de remboursement

• Toute demande doit être soumise au moyen du formulaire de demande de remboursement des frais de déplacement, sans oublier d’inclure les renseignements qui suivent :
  • Nom du congrès, de l’atelier ou de la rencontre
  • Lieu du congrès, de l’atelier ou de la rencontre
  • Dates du congrès, de l’atelier ou de la rencontre
  • Adresse (domicile)
• Le remboursement des reçus originaux se fait auprès de la ou du gestionnaire pédagogique.
• La demande doit comprendre une photocopie du formulaire de demande et des reçus.
• La ou le gestionnaire pédagogique tiendra un dossier des fonds alloués à chaque stagiaire.
• La ou le gestionnaire pédagogique traitera la demande de remboursement avant de la soumettre au Comité des finances du Département, qui procédera au remboursement par transfert (si les renseignements bancaires sont connus) ou par chèque envoyé directement au domicile de la ou du stagiaire.

Veuillez consulter le Lignes directrices relatives aux allocations annuelles de formation pour les résidents (en anglais seulement | PDF, 217KB) pour en savoir plus.