La maltraitance, ou le fait d’infliger un mauvais traitement à une personne ou de la traiter injustement, se produit lorsqu’un comportement porte atteinte à la dignité d’autrui et nuit au processus d’apprentissage. Parmi les exemples de mauvais traitement, on peut citer le harcèlement sexuel; la discrimination ou le harcèlement fondé sur la race, la religion, l’origine ethnique, le sexe ou l’orientation sexuelle; l’humiliation et les punitions psychologiques ou physiques; et l’utilisation de la notation ou d’autres formes d’évaluation à des fins punitives. De plus, la qualité de la formation ou l’investissement dans la relation apprenant-directeur, même s’ils sont plus subtils, ne devraient pas varier en fonction des aspirations professionnelles de l’apprenant ou de l’apprenante.
Ce genre d’incidents, intentionnels ou non, nuisent à l’apprentissage, car ils minent la confiance de l’apprenant ou de l’apprenante envers le directeur ou la directrice de recherche, tant au cycle supérieur qu’en stage postdoctoral.
Par conséquent, on s’attend à ce que les membres de la Faculté de médecine fassent preuve d’un haut niveau de professionnalisme. Cela signifie de manifester les qualités suivantes :
- Honnêteté et intégrité
- Altruisme et respect
- Responsabilité et obligation de rendre compte
- Compassion et empathie
- Dévouement et désir de s’améliorer
S’agit-il d’un mauvais traitement?
La formation à la recherche et les études supérieures sont exigeantes et intenses. On s’attend à ce que les directeurs et directrices aident les apprenants et apprenantes à atteindre l’excellence en recherche et qu’ils leur offrent le mentorat nécessaire pour réaliser les objectifs d’apprentissage ou de carrière. Étant donné les multiples défis que pose la formation dans un environnement de recherche, il peut être difficile de savoir ce qui constitue de la maltraitance ou non.
Les objectifs universitaires des étudiants, les objectifs de recherche des stagiaires postdoctoraux et le travail des directeurs sont tous étroitement liés. Étant donné que les apprenants et les directeurs tirent tous avantage du financement et de la publication des recherches, la rédaction des demandes de subvention et des manuscrits peut s’avérer intense et palpitante. En période de stress élevé, les exigences peuvent augmenter et les échéances peuvent être serrées, mais les apprenants et apprenantes ne doivent pas avoir à maintenir ce rythme et à satisfaire ces attentes indéfiniment.
Pour aider les apprenants et les membres du corps professoral à mieux comprendre ce qui constitue un comportement inapproprié ou un mauvais traitement, les exemples suivants peuvent être utiles.
Les mauvais traitements comprennent, sans toutefois s’y limiter, les comportements suivants :
- Rabaisser ou humilier une personne en public;
- Exiger l’exécution de tâches destinées à rabaisser ou à humilier une personne;
- Se comporter de manière à insulter ou à stigmatiser un étudiant ou une étudiante;
- Négliger une personne intentionnellement;
- Utiliser un langage verbal abusif ou se mettre en colère de façon inappropriée;
- Faire de remarques offensantes fondées sur le sexe, la race, l’origine ethnique ou l’orientation sexuelle;
- Proférer des menaces de dommages physiques ou donner des punitions physiques (p. ex., frapper, gifler, donner des coups de pied);
- Réduire le temps de mentorat et les possibilités en fonction des aspirations professionnelles de l’apprenant ou de l’apprenante;
- Introduire une discrimination en refusant des possibilités de formation;
- Faire des avances sexuelles non désirées;
- Profiter de sa position professionnelle pour avoir des relations amoureuses ou sexuelles.