Congrès de l’Acfas : la faculté de médecine propose 4 colloques

Acfas 2024
Conférence
Recherche et innovation
Mobilisation des connaissances
affiche Acfas
Le 91e congrès de l’ACFAS, le plus grand rassemblement scientifique multidisciplinaire de la francophonie, se déroulera sur le campus principal de l’Université d’Ottawa du 13 au 17 mai 2024 sur le thème Mobiliser les savoirs en français. La participation en ligne est également offerte.

La Faculté de médecine se mobilise pour cet événement en proposant notamment 4 colloques mêlant santé et francophonie :

Démocratiser la santé : la santé durable dans la francophonie  - le jeudi 16 mai 2024
Le concept de santé durable est axé sur la prévention et la promotion, et prend forme dans une approche globale et interconnectée de la santé et du bien-être. La santé durable fait référence à l’ensemble de facteurs sociaux, économiques, environnementaux et individuels, qui influent sur l’état de santé d’une personne et d’une population. Les francophones — et dans une plus grande mesure ceux et celles vivant en situation minoritaire au pays — sont confrontés à des défis particuliers liés à leurs propres déterminants de la santé, sans oublier l’influence que peut avoir leur statut minoritaire. C’est dans ce contexte que cette journée thématique propose un espace stimulant où chercheurs, praticiens décisionnaires et citoyens se rassembleront pour discuter des défis émergents et pour partager idées, expériences et visions.

La santé des Noir·es francophones en situation minoritaire - le mercredi 15 mai
Les immigrants de la communauté noire au Canada font face à des défis pour obtenir des soins de santé culturellement adaptés.  Ceci est d’autant plus criant en situation linguistique minoritaire où l’immigrant noir est triplement minoritaire 1) immigrant, 2) noir et 3) francophone. Cette intersectionnalité de déterminants sociaux a un impact direct sur l’accès à des soins de santé adéquats, culturellement adaptés, et donc ultimement sur leur état de santé. Le colloque permettra de faire la lumière sur des aspects spécifiques retrouvés en périnatalité et en santé mentale et abordera quelques pistes de solution pour améliorer la compétence culturelle des professionnels de la santé.

La langue comme déterminant de la santé : discordance linguistique en matière de santé et de soins de santé pour les minorités linguistiques au Canada  - le jeudi 16 mai (AM seulement)
Alors que la migration continue de façonner le monde à un rythme sans précédent, plus de personnes seront confrontées à des barrières linguistiques pour accéder aux services de soins de santé parce qu’elles vivent dans une situation linguistique minoritaire. C’est particulièrement vrai au Canada. L’identification de la langue en tant que déterminant de la santé au Canada a été entravée par l’absence d’informations linguistiques dans de nombreuses bases de données sur les services de santé, par de petits échantillons d’études, et par une utilisation sous-optimale des données existantes. Avec un accent sur les francophones vivant dans un contexte linguistique minoritaire au pays, ce symposium réunit des experts dans le domaine pour mieux comprendre et de la discordance linguistique dans les soins en tant que déterminant de la santé.

Penser les usages projetés, concrets et situés des technologies numériques de santé : du « télésoin » au « soin augmenté » - du mercredi 15 au jeudi 16 mai
Les transformations numériques en santé ne sont pas récentes et d’innombrables technologies sont aujourd’hui disponibles telles que des applications mobiles dédiées à la santé ou au bien-être, des objets connectés pour accompagner les patients souffrant de maladies chroniques, des robots pour opérer ou stimuler cognitivement des personnes atteintes de maladies neurodégénératives, des dispositifs portables ou implantables pour diagnostiquer des troubles neurologiques, cardiaques ou autres. L’objectif général de ce colloque est de réunir la communauté scientifique francophone autour de la question des usages projetés et concrets des technologies numériques de santé en invitant les chercheur·e·s à analyser le caractère socialement situé, incarné et équipé des usages des technologies numériques de santé et de « rendre visible » des pratiques sociales, des « trajectoires d’usage » imaginées ou réelles ou des processus de « domestication ».