Il y a un an, la Dre Rebecca Auer, chef de la recherche en cancérologie à L’Hôpital d’Ottawa, a eu l’idée de s’attaquer à ce problème après avoir participé à un webinaire de la communauté d'apprenant.e.s internationaux de Santé planétaire de l’Université d’Ottawa sur le rôle des travailleurs de la santé face à l’urgence climatique.
« Le message à retenir, c’est que nous ne pouvons pas attendre de devenir des experts pour changer les choses », dit-elle. Les initiatives les plus prometteuses commencent avec un groupe de personnes mobilisées qui réunissent leurs efforts et mettent la main à la pâte. C’est donc ce que j’ai décidé de faire dans le cadre de notre programme de recherche contre le cancer ».
Un appel a été lancé à des bénévoles, suivi peu après de la création de l’Équipe verte du Programme de thérapeutique anticancéreuse, composée d’ambassadeurs de chaque laboratoire de recherche sur le cancer se réunissant tous les mois pour discuter de pratiques vertes. Les ambassadeurs recommandent et mettent en place des changements dans l’ensemble du programme et proposent à leurs groupes des pratiques respectueuses de l’environnement à partager lors des réunions de laboratoire.
Carole Doré, gestionnaire de laboratoire, a intégré cette équipe parce qu’elle essayait d’être plus écologique à la maison, en faisant son propre savon et en évitant d’utiliser de l’essuie-tout.
« Dans le laboratoire, il est très difficile d’être écologique, car nous utilisons une grande quantité de produits jetables en plastique, de dire Carole Doré, qui dirige à présent l’Équipe verte. S’il est vrai que je faisais des choix judicieux à la maison, j’étais choquée de constater la quantité de déchets que nous produisions tous les jours au travail ».
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