Pause et réflexion : des étudiantes de la Faculté de médecine soulignent la Journée de la robe rouge

Par Michelle Read

Rédactrice, Faculté de médecine

Santé
Éducation
Étudiants ou étudiantes
Équité, diversité et inclusion
Un collage de robes rouges suspendues au plafond.
Photos : Katerina Frédéric
Au début du mois de mai, des étudiantes en médecine ont suspendu des robes rouges dans le pavillon RGN pour rendre hommage aux femmes, filles et personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées, et pour les ramener symboliquement à leurs proches.

La semaine dernière, des robes rouges et des poupées en papier ont été suspendues dans le Pavillon Roger Guindon (RGN), invitant ainsi la communauté de la Faculté à faire une pause et à réfléchir.

L’exposition est une initiative du Groupe d’intérêt en santé autochtone (GISA), un groupe d’intérêt dédié aux enjeux autochtones au sein de la Faculté de médecine. Katherine Jung, responsable adjointe du groupe, mentionne que les étudiantes ont organisé cette exposition afin de souligner et de sensibiliser le public à la Journée de la robe rouge commémorée le 5 mai, également connue sous le nom de Journée nationale de sensibilisation à la situation des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées et personnes 2ELGBTQI+ (FFADA2E+). 

Une robe rouge suspendue au plafond.

« Robe rouge : un symbole de résilience et de souvenir. »

- Message accompagnant chaque robe rouge suspendue à la Faculté de médecine au début du mois de mai.

« Je crois qu’il s’agit d’un sujet très important qui a un impact direct sur les soins de santé, nos futurs patients, et nous en tant que futurs professionnels de la santé, » mentionne Katherine, une étudiante en deuxième année de médecine à l’Université d’Ottawa.

Awad Ibrahim, vice-provost, Équité, diversité et excellence en matière d’inclusion (EDEI) à l’Université d’Ottawa, a salué l’initiative des étudiantes, et encouragé l’organisation de telles initiatives dans d’autres bâtiments de l’Université d’Ottawa.

La Faculté de médecine, avec son Programme autochtone, s’engage à mettre en lumière les problèmes de santé qui touchent les communautés autochtones tout en encourageant une plus grande diversité au sein de la population étudiante.

Le GISA, en collaboration avec le Groupe d’intérêt sur la santé des femmes (GISF) et d’autres groupes d’étudiantes, a organisé une autre activité pour marquer la Journée de la robe rouge. Les participantes ont été invitées à confectionner des poupées sans visage dans le cadre du Projet des poupées sans visage de l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC), une initiative de l’artiste Gloria Larocque pour l’AFAC.

« Les poupées représentent les FFADA2E+ qui sont devenues les victimes de violence sans visage, » explique Katherine.

Les poupées confectionnées par les participantes de la Faculté ont été exposées aux côtés des robes rouges au pavillon RGN dans le cadre d’une exposition d’une semaine, du 5 au 10 mai. Sierra Land, étudiante en médecine et responsable du GISA, a participé à l’organisation de l’exposition avec Katherine, et Lindsey Zhang, étudiante en médecine et membre du GISF.

« Nous avons suspendu des robes rouges dans l’école pour rendre hommage aux femmes, filles et personnes bispirituelles autochtones disparues et assassinées, et pour les ramener symboliquement à leurs proches, » ajoute Katherine.

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