Ce nouveau titre est tout indiqué pour cette pionnière de la santé du cerveau. Tout au long de sa carrière à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, la Dre Slack a incarné la mission et les valeurs de l’Université au plus haut niveau. Depuis déjà plusieurs années, elle est une chef de file influente à l’Université d’Ottawa grâce à son expertise en recherche, à son leadership scientifique et à son engagement en matière d’inclusion et de mentorat.
Ses fonctions de professeure titulaire au Département de médecine cellulaire et moléculaire et de directrice de l’Institut de recherche sur le cerveau de l’Université d’Ottawa (IRCuO) l’ont amenée à exercer une influence considérable et de grande envergure. Elle s’est notamment investie à faire reconnaître la Faculté de médecine et l’IRCuO comme des centres d’excellence de calibre mondial.
À titre d’exemple récent, la Dre Slack codirige une initiative unique en son genre, l’Interconnectome Cœur-Cerveau (ICC), qui a reçu l’an dernier la plus importante subvention de l’histoire de l’Université d’Ottawa. Avec son collègue de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, le Dr Peter Liu, et les partenaires de l’ICC, cette subvention de 109 millions de dollars vise à transformer la médecine moderne en révélant les liens entre les maladies du cœur et du cerveau afin d’améliorer les traitements et de sauver de nombreuses vies.
Dans son laboratoire de l’Université d’Ottawa, elle et son équipe de recherche se concentrent sur le domaine de la régénération neuronale, étudiant les voies de signalisation moléculaires afin d’identifier de futures cibles thérapeutiques. Leur objectif à long terme est de favoriser la régénération du cerveau endommagé après un accident vasculaire cérébral ou dans le cas de maladies neurodégénératives, un large éventail d’affections, dont la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson.
Le plus grand apport de son laboratoire a été de découvrir que le métabolisme mitochondrial peut dicter le sort des cellules souches neurales adultes, influençant leur destinée et, ultimement, leur capacité à se régénérer. Cette découverte a eu des implications majeures dans la compréhension des dysfonctionnements neurologiques liés au vieillissement, aux accidents vasculaires cérébraux et aux maladies neurodégénératives.
La Dre Slack s’est également beaucoup investie dans l’enseignement et l’encadrement d’étudiants aux premier, deuxième et troisième cycles, ainsi qu’au niveau postdoctoral. À la Faculté de médecine et à l’IRCuO, elle a activement contribué à former la prochaine génération de scientifiques de haut niveau.
En reconnaissance de sa contribution à la recherche et de son leadership, elle a été élue membre de la Société royale du Canada et a été rédactrice en chef du Journal of Neuroscience.
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