Bien que l’homme était mort depuis plus de six jours, des chercheurs français ont réussi à « réanimer » ses cellules musculaires en laboratoire et à les transformer en super cellules capables de fabriquer des tissus musculaires.
« À 95 ans, il est assez difficile de développer de nouveaux muscles, mais cette étude montre que le potentiel existe », explique M. Dilworth, scientifique principal à L’Hôpital d’Ottawa et professeur à l’Université d’Ottawa.
L’épigénétique, la clé pour comprendre les cellules souches
Les cellules souches musculaires conservent la même séquence d’ADN tout au long de la vie, mais la façon dont cet ADN est disposé peut être influencée par l’âge, l’alimentation, l’exercice et d’autres facteurs environnementaux. C’est ce qu’on appelle l’épigénétique. M. Dilworth estime qu’elle est essentielle pour comprendre les cellules souches et la façon dont nous pouvons en tirer parti pour vivre plus longtemps et en meilleure santé.
« L’épigénétique est ce qui fait que nos cellules souches sont dynamiques quand nous sommes jeunes et complètement inefficaces quand nous sommes vieux, précise-t-il. Fait intéressant, les changements épigénétiques sont réversibles. L’alimentation et l’exercice peuvent faire la différence, mais nous pourrions découvrir d’autres moyens de modifier ces changements. »
Une découverte importante pourrait mener à de nouvelles façons d’améliorer la réparation des muscles
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