Ce sont les questions fondamentales sur lesquelles 34 apprenants de trois continents se sont penchés au mois de juillet lors de la 5e École d’été du Programme international Médecine et humanités, qui s’est déroulée virtuellement pour la deuxième année consécutive. Ce programme collaboratif, multilingue et multiculturel rassemble des étudiants de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa, de l’École de médecine de l’Université Jiao Tong de Shanghai, de l’Université de médecine traditionnelle chinoise de Shanghai et de l’Université de Lyon.
Il ne fait aucun doute que le monde a changé depuis 2017, lorsque la Faculté de médecine a accueilli la première édition de ce programme international d’été, au cours de laquelle les apprenants en études médicales du premier cycle de trois continents se sont rencontrés en personne pour explorer des sujets tels que l’histoire de la médecine, l’art, la littérature, la philosophie et l’éthique médicale.
L’an dernier, lorsque l’École d’été a dû faire face aux restrictions relatives aux déplacements internationaux normalement associés avec ce programme, les hôtes de l’Université de Lyon ne se sont pas laissé décourager, et ont mis sur pied la toute première édition virtuelle de l’École d’été Médecine et les humanités.
L’Université de Lyon a abordé des sujets pertinents et bouleversants de la médecine moderne, comme l’intelligence artificielle et les relations sanitaires en temps de pandémie. Pour voir les points forts de cette édition de l’institut d’été, veuillez consulter la vidéo de l’édition 2020 de l’École d’été du Programme médecine et humanités sur YouTube.
Au mois de juillet de cette année, le Département d’innovation en éducation médicale (DIEM) et le Bureau de l’internationalisation et de la santé mondiale (BISM) de l’Université d’Ottawa ont repris de rôle d’hôtes de cet événement international, le thème étant Les soins de santé dans un monde après la COVID-19.
De nombreux défis logistiques étaient attendus, certes, lors de la préparation d’un programme en ligne de deux semaines, qui allait se dérouler sur trois continents (notamment en raison du décalage horaire de 12 heures entre Ottawa et Shanghai), mais les coordonnateurs de programme ont été en mesure de tirer profit de la flexibilité qu’implique un environnement en ligne.
Se servant d’une technologie de conférence moderne, l’Université d’Ottawa a rassemblé des conférenciers intercontinentaux prestigieux pour offrir des présentations sur des sujets tels que l’histoire des sociétés au lendemain d’une pandémie, la réticence à la vaccination, la santé mentale après la COVID-19, l’influence des traitements de la médecine traditionnelle chinoise sur la COVID-19 et les politiques de triage des patients durant une pandémie.
À l’issue de ces présentations fascinantes, on a demandé aux participants de l’École d’été d’appliquer leurs compétences en pensée critique dans un environnement en ligne, qui a permis des échanges en direct, du travail en groupes autonomes et de l’autoréflexion structurée.
Un des participants témoigne : « Le fait d’entendre des expériences de la vie réelle et des perceptions d’étudiants de différentes régions du monde m’a permis de comprendre des manières de penser et des approches différentes ».
« Même en tant que médecin activement engagé dans les humanités médicales, je suis toujours frappé par la profondeur et l’étendue des intérêts et des connaissances que ces étudiants apportent au programme », affirme le Dr Francis Bakewell, médecin urgentologue à L’Hôpital d’Ottawa, qui a agi à titre de directeur du Programme médecine et humanités jusqu’au 31 juillet 2021.
« Leur compréhension holistique et nuancée de ce que signifie que d’être médecin me donne énormément d’espoir pour l’avenir de notre profession ».