Le programme de recherche de mon équipe vise à mieux comprendre la régulation de la croissance et de la fonction sécrétoire du tissu adipeux grâce à une approche intégrative allant du niveau cellulaire et moléculaire à l’individu.
En plus d’être le site principal pour l’entreposage des excédents énergétiques, le tissu adipeux blanc est un organe impliqué dans diverses autres fonctions biologiques. Mais pour les assurer, son besoin intrinsèque en oxygène doit être comblé.
Nous étudions les effets d’une réduction de la disponibilité de l’oxygène (ou hypoxie) sur le métabolisme et les fonctions sécrétoires du tissu adipeux blanc. Ces travaux nous permettront de mieux comprendre les réponses cellulaires et systémiques de l’humain à un stress environnemental naturel et à des conditions pathologiques (comme l’apnée du sommeil) menant à une privation d’oxygène.
Les polluants organiques persistants (POP) regroupent un large éventail de produits synthétiques ayant une résistance intrinsèque à la dégradation naturelle. Une large portion de ces contaminants environnementaux s’accumule pendant des années à l’intérieur du tissu adipeux, le plus important site pour l’entreposage des lipides chez l’humain. Nous étudions les effets d’une exposition aux POP sur les fonctions du tissu adipeux pour mieux comprendre le lien établi entre cette exposition et le développement de l’obésité et du diabète de type 2 chez l’humain.