David Landry est chercheur principal d’un projet de recherche sur les origines développementales de la santé et des maladies (ODSM). Ses travaux visent à mettre en lumière par quels mécanismes le milieu endocrinien hostile du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) chez la mère favorise une reprogrammation épigénétique aberrante à l’origine de changements physiologiques chez le fœtus et de l’apparition du SOPK et de l’obésité à l’âge adulte. Plus précisément, il s’intéresse aux effets transgénérationnels des perturbations hormonales et métaboliques survenant pendant la période de sensibilité (avant la conception, lors de la conception ou in utero).
Dans le cadre de son projet de recherche postdoctorale, il s’est penché sur les origines et la caractérisation de la fibrose ovarienne et sur le risque de développement de cancer des ovaires, et s’est employé à mettre au jour le rôle des complexes de remodelage de la chromatine dans la fécondité féminine.
Le chercheur a obtenu son diplôme de doctorat au Centre de recherche en reproduction, développement et santé intergénérationnelle de l’Université Laval. Au cours de ses études doctorales, il s’est appliqué à caractériser la signalisation cellulaire du follicule ovarique en association avec la qualité ovocytaire et à mettre au point, en collaboration avec l’industrie bovine canadienne, de nouveaux outils et procédés visant à optimiser la qualité des ovules. Dans le cadre de son baccalauréat et de sa maîtrise à l’Université de Moncton, il a étudié les effets des hormones de l’obésité sur la capacité reproductive masculine.
David Landry est membre de la communauté de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh de Mashteuiatsh et de la communauté francophone acadienne du Nouveau-Brunswick.
Le professeur Landry accepte actuellement les demandes de direction de thèse.