Isabelle Marcoux détient un doctorat en psychologie communautaire (Université du Québec à Montréal, 2003) et a effectué deux stages postdoctoraux : un en médecine sociale et préventive au Vrije Universiteit Amsterdam (Pays-Bas) et l’autre en sciences humaines et sociales appliquées à la cancérologie à l’Université de Nantes (France). Durant sa formation, elle s’est spécialisée sur le sujet de l’euthanasie et sur les enjeux éthiques associés au processus décisionnel en fin de vie. Son programme de recherche actuel porte sur l’aide médicale à mourir, ainsi que les soins palliatifs et de fin de vie, et est centré sur une approche interdisciplinaire et un partenariat avec des organismes provinciaux et nationaux (par ex. : l’Association canadienne de soins palliatifs, l’Association médicale canadienne, l’Association des infirmières et infirmiers du Canada, la Société canadienne du cancer, l’Association canadienne des éthiciens en soins de santé, l’Association québécoise en éthique clinique et l’Association québécoise en prévention du suicide).
Isabelle Marcoux effectue des recherches sur les attitudes, expériences et/ou connaissances en lien avec l’euthanasie et l’aide médicale à mourir auprès de diverses populations. Elle contribue également à des projets qui s’intéressent autant à la participation citoyenne pour l’amélioration des connaissances sur l’aide médicale à mourir qu’à l’effet des politiques publiques sur les soins en fin de vie. Elle dirige notamment la première enquête pancanadienne sur les pratiques médicales de fin de vie. L’objectif de cette étude est de mesurer la prévalence de ces pratiques, dont l’aide médicale à mourir, et de décrire le processus décisionnel sous-jacent. Dans le cadre des travaux associés aux changements des lois sur l’aide médicale à mourir au Québec et au fédéral, elle a été convoquée à titre d’experte par la Commission mourir dans la dignité (Assemblée nationale du Québec, 2010) et par le Comité externe chargé d’étudier les options législatives dans le cas Carter v. Canada (2015). Grâce à ses travaux de recherche, Isabelle Marcoux souhaite contribuer au développement et à l’application des connaissances scientifiques dans ce domaine, et ce, dans une perspective d’amélioration de la fin de la vie au Canada.