Sarah Fraser est professeure adjointe à l’École interdisciplinaire des sciences de la santé. Elle a obtenu son doctorat de l’Université Concordia (Département de Psychologie) pour une thèse portant sur le vieillissement et l’importance des fonctions exécutives dans la motricité fine. La professeure Fraser a ensuite été boursière postdoctorale (Fonds de recherche nature et technologies) au Centre de recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal, l’UQAM, et à L’institut de cardiologie de Montréal (le Centre ÉPIC). Durant ce stage postdoctoral elle examinait l’activité cérébrale des aînés pendant qu’ils marchent et pensent (double-tâche) et elle explorait des interventions, physiques et cognitives, pour améliorer l’habilité de gérer deux choses en même temps. Depuis, elle a reçu des fonds IRSC (avec Bherer, Lesage, et Nigam) pour explorer longitudinalement les changements cérébraux des aînés avec ou sans facteurs de risques cardiaques en situation double-tâche (projet en cours). Elle a fait un 2ième stage postdoctoral, subventionné par le ministère de la famille et des ainés, à l’université de McGill et au Centre de réadaptation MAB-Mackay. Avec la méthodologie qualitative elle examinait les obstacles de réadaptation des ainés qui ont une double déficience sensorielle.
Le programme de recherche actuel de la professeure Fraser est axé sur le dépistage précoce d’un changement cognitif ou physique chez les ainés en santé avec son paradigme «marcher et penser». Avec une méthodologie mixte, ses recherches ont pour but de : 1) identifier les personnes à risque de déclin avant qu’ils cotent sur des tests standardisés; 2) intervenir pour améliorer l’habilité de gérer deux choses en même temps et réduire les risques de chutes; 3) identifier ce que les aînés priorisent dans différentes situations double-tâche et pourquoi; 4) considérer les changements liées à l’âge avec un approche interdisciplinaire (facteurs physiques, sociales, et cognitives).