Sarah Fraser
Sarah Fraser
Professeure agrégée

2015 : Bourse de niveau postdoctoral (méthodologie qualitative), Université McGill
2013 : Bourse de niveau postdoctoral (neuro-imagerie, fNIRS portable), Institut de gériatrie de Montréal
2010 : Ph.D. en psychologie (vieillissement cognitif), Université Concordia
2004 : M.A. en psychologie, Université Concordia
2002 : B.A. en psychologie (thèse de spécialisation sur la cognition sociale), Université Concordia
1994 : B.Com. (économie), Université Concordia

Room 
LEE 516H


Biographie

J’ai trouvé ma vocation au moment où l’on a diagnostiqué un trouble cognitif à ma grand-mère, après qu’elle ait fait une chute. Je voulais comprendre comment, et pourquoi, ça s’était produit – peut-être alors pourrais-je prévenir ce type de situation pour d’autres personnes. Je me suis réorientée pour étudier l’accomplissement de différentes tâches simultanément (parler en marchant) à l’Université Concordia auprès des professeures Li et Penhune. De toute évidence, ma décision avait été la bonne! Grâce à une bourse postdoctorale, j’ai pu poursuivre mes études en ce sens, en m’intéressant cette fois aux interventions et à la neuro-imagerie aux côtés du chercheur Louis Bherer (Ph.D.), à l’Institut de gériatrie de Montréal. Je me suis ensuite lancée dans quelque chose de complètement différent : la recherche qualitative auprès de personnes atteintes d’une déficience sensorielle, que j’ai réalisée avec les professeurs Wittich et Southall à l’Université McGill. Ce sont toutes ces expériences réunies qui ont fait de moi la chercheuse interdisciplinaire que je suis devenue.

La professeure Fraser acceptera les demandes de direction de thèse à compter de 2025.

Intérêts de recherche

  • Vieillissement cognitif
  • Imagerie spectroscopique proche infrarouge fonctionnelle
  • Âgisme
  • Mobilité et tâches multiples

Recherche

Mon programme de recherche interdisciplinaire cible les facteurs qui influencent les capacités cognitives des personnes âgées. Il s’articule autour de quatre grands axes : le vieillissement cognitif, la motricité, la neuro-imagerie et l’âgisme.

Je m’intéresse aux gens du troisième âge et à leurs mouvements au quotidien (par exemple, lorsqu’ils effectuent plusieurs activités en même temps, comme discuter en marchant). À l’aide de technologies portatives, je mesure les fluctuations de leur activité cérébrale en temps réel pendant qu’ils s’adonnent à ces activités. J’appelle aussi la population à s’investir dans la prévention des chutes grâce à une application mobile créée par une équipe de recherche interdisciplinaire de l’Université d’Ottawa et du University Health Network de Toronto.

Enfin, l’âgisme est un problème manifeste dans notre société, et les personnes âgées en font les frais. Après tout, si le déclin cognitif est vu comme « normal » et comme simple conséquence du vieillissement, pourquoi tenterions-nous d’y changer quelque chose? Je m’intéresse aux propos et aux réflexions des gens sur les personnes âgées en faisant appel à des méthodes qualitatives. Vieillir est le lot de tout le monde. Comment voudrez-vous que l’on vous traite à 70, 80 ou 90 ans?

Coresponsable du Groupe de travail sur l’inclusion sociale et la stigmatisation et membre de l’équipe 12 du Consortium canadien en neurodégénérescence associée au vieillissement.

Affiliations

Publications

Consulter le dossier de publication de Sarah Fraser sur Google Scholar, ResearchGate or Web of Science.