Marie-Claude Audet est professeure agrégée à l’École des sciences de la nutrition de l’Université d’Ottawa, en plus d’être affectée au Département de médecine cellulaire et moléculaire. Elle occupe également des postes de chercheuse adjointe à l’Institut de recherche en santé mentale (Centre de santé mentale de l’Hôpital Royal d’Ottawa) et de professeure auxiliaire au Département de neurosciences de l’Université Carleton.
La professeure Audet a obtenu un doctorat en psychologie de l’Université Laval. Par la suite, elle a réalisé un stage postdoctoral au Département de neurosciences de l’Université Carleton, au cours duquel elle a utilisé des modèles de souris pour étudier le rôle des facteurs inflammatoires périphériques et cérébraux dans la manifestation de troubles liés au stress (p. ex. la dépression et l’anxiété). Avant de joindre l’Université d’Ottawa en 2017, la professeure Audet a été chercheuse à l’Institut de recherche en santé mentale, où elle a mis en place un programme de recherche sur le stress, la santé mentale et l’axe microbiote intestinal-immunité-cerveau, à savoir les voies de signalisation inflammatoires reliant le milieu intestinal et le cerveau qui sont modulées par les micro-organismes peuplant le tube digestif.
Ses travaux actuels visent à comprendre comment les événements stressants vécus tout au long de la vie peuvent accroître la vulnérabilité aux maladies mentales, en mettant l’accent sur l’axe microbiote intestinal-immunité-cerveau. Dans le cadre de ses recherches, elle examine les mécanismes par lesquels les bactéries intestinales communiquent avec le cerveau sous l’effet du stress, et la manière dont cet échange peut influer sur le comportement et la santé mentale. Son laboratoire étudie aussi les effets des interventions sur le mode de vie, notamment sur l’alimentation et le degré d’activité physique, dans la prévention ou l’atténuation des symptômes des maladies mentales par la modulation de cet axe. La professeure Audet se concentre tout particulièrement sur l’établissement des différences entre les sexes en ce qui a trait au microbiote, de même que sur les effets inflammatoires et comportementaux des facteurs de stress et des interventions sur le mode de vie.
La professeure Audet accepte de nouveaux étudiants pour la supervision de thèse.