Pour l’année 2023, la Faculté a célébré l’ouverture de son nouveau bâtiment au 200 Lees, et l’obtention de subventions financées par la Fondation canadienne pour l'innovation et le Fonds de recherche du ministère des Collèges et Universités de l'Ontario, appuyant l’achat d’infrastructure de pointe pour 3 programmes de recherche.

Campus 200 Lees

L'Université a investi 130 millions de dollars dans un nouvel édifice sur le campus 200 Lees afin d'étendre son infrastructure de recherche et d'offrir aux professionnelles et professionels de la santé de demain des espaces modernes et agiles où ils recevront une formation concrète. Situé au bord de la rivière Rideau, le bâtiment de cinq étages abrite les activités académiques de trois écoles (sciences infirmières, sciences de la nutrition et sciences de la réadaptation), ainsi que les activités de recherche des cinq écoles. Les salles de classe et les laboratoires sont équipés de technologies de pointe afin d'immerger les étudiantes et les étudiants dans des situations réelles et de promouvoir l'innovation et la recherche essentielle pour améliorer les soins de santé et la qualité de vie des gens dans le monde entier.

Ce nouveau bâtiment témoigne de l'engagement de la Faculté en faveur de la recherche et de l'innovation dans le domaine des soins de santé, grâce à un vaste programme qui comprend la biomécanique, la physiologie de l'exercice, les sciences de la réadaptation, la nutrition et les sciences de l'alimentation, le contrôle moteur et les neurosciences, ainsi que la santé des femmes et des populations autochtones, pour n'en citer que quelques-uns.

Aménagement intérieur du bâtiment Lees
Trois étudiants mènent des expériences dans un laboratoire de biochimie

« Ce nouvel espace accueille les technologies de recherche de pointe de la Faculté et soutient nos équipes pionnières de recherche dans les domaines des soins de santé, de la santé et du bien-être. »

Dawn Stacey

— Vice-doyenne à la recherche de la Faculté des sciences de la santé

Infrastructure à souligner

La Fondation canadienne pour l'innovation et le Fonds pour la recherche de l'Ontario du ministère des Collèges et Universités ont accordé des subventions importantes à trois programmes de recherche menés par des chercheuses et chercheurs de notre Faculté. Ce financement apporte un soutien pour l’acquisition de technologies sophistiquées, permettant des recherches pionnières qui bénéficieront la santé et le bien-être de la population canadienne.  

Identifier les meilleurs programmes d'éducation musicale pour les stratégies de réhabilitation chez les enfants et les adultes plus âgés

Projet dirigé par Anna Zumbansen, École des sciences de la réadaptation

Le besoin de stratégies de réadaptation ne cesse de croître, mais la plupart des systèmes de soins de santé sont confrontés à une pénurie de personnel clinique . Le programme de recherche de la professeure Zumbansen vise à apporter des solutions innovantes à ce problème de société. Compte tenu des bienfaits potentiels de la musique sur la santé et du grand nombre de musiciens et d'éducateurs musicaux au Canada, ce projet de recherche explore les avantages potentiels des programmes d'éducation musicale pour les enfants et les personnes âgées ayant des besoins de réadaptation dans les domaines de la santé mentale, de la voix et de la parole, de la cognition et de la motricité. Trois types de programmes d'éducation musicale adaptés sont étudiés (basés sur le chant, le mouvement ou les instruments) pour leur effet sur le plaisir, la connexion sociale et la qualité de vie, ainsi que sur des mesures spécifiques dans chaque domaine de la réadaptation. En fournissant des preuves scientifiques des bienfaits de l’intégration des programmes d'éducation musicale dans les soins de santé, cette recherche a le potentiel d'apporter des avantages en matière de santé et de bien-être social à de nombreuses personnes et communautés au Canada, tout en réduisant les coûts et le fardeau du système de soins de santé.

Les gens chantent avec l'accompagnement du piano

Complexe MULTI - Optimiser le mouvement humain

Projet dirigé par Ryan Graham et Julie Nantel, École des sciences de l’activité physique

L'optimisation du mouvement est essentielle pour prévenir et traiter les blessures et les troubles qui affectent la mobilité ainsi que pour améliorer les performances et la qualité de vie. L'initiative Complexe MULTI vise à accélérer les découvertes dans le domaine de l'optimisation du mouvement humain et à traduire les résultats en connaissances et en technologies utiles pour améliorer la vie de la population canadienne. L’équipe de recherche vise à évaluer, paramétrer et modéliser le corps humain à l'intérieur et à l'extérieur durant les postures statiques et les mouvements dynamiques en temps quasi réel à l'aide de modèles neuromusculosquelettiques avancés et de l'informatique de haute performance. Avec leur équipe multisectorielle, le groupe aborde des questions de recherche innovantes pour optimiser le contrôle neuromusculaire humain, la biomécanique et la chirurgie orthopédique, ainsi que la santé et la performance au travail. L'une des principales particularités de MULTI est sa capacité de relier et de stocker les multiples flux de données de chaque participante et participant en recherche sous forme de base de données. Cela permet la croissance des données massives et l'exploitation des progrès en intelligence artificielle, appuyant les découvertes et le développement de technologies/logiciels.

Étudiante en recherche équipe un participant avec des capteur pour mesurer le mouvement

Effort perçu et comportements automatiques dans l'activité physique au cours de la vie

Project dirigé par Matthieu Boisgontier, École des sciences de la réadaptation

Malgré les campagnes visant à inciter les gens à être physiquement actifs, les niveaux restent faibles et les conséquences néfastes pour la santé, notamment les handicaps et les maladies chroniques, sont exacerbées par le vieillissement de la population. Bien que l'attrait automatique pour la minimisation de l'effort ait été mis en évidence dans de nombreux domaines, son rôle dans la compréhension de l'incapacité de transformer les intentions en actions a été négligé dans le contexte de l'activité physique. Le programme de recherche du professeur Boisgontier fusionne la neuroscience, la psychologie et la santé pour mieux comprendre pourquoi la plupart des gens ne font pas régulièrement de l'exercice, en examinant les mécanismes neuropsychologiques qui sous-tendent la perception de l'effort et sa relation avec un mode de vie physiquement actif. Il utilise la technologie haptique et les techniques de stimulation cérébrale pour évaluer si la surestimation de l'effort est associée à un évitement accru de l'activité physique. Son objectif est d'explorer le potentiel de la rééducation des tendances automatiques à la sédentarité et de proposer de nouvelles stratégies pour lutter contre la pandémie d'inactivité physique.

Professeur Boisgontier près d'un nouveau robot mesurant les performances sensorielles, cognitives et motrices